Le cycle de la femme pour les nuls

 

On croit tout savoir à propos du cycle féminin. On vit à l’ère de l’appli smartphone qui nous donne la date de nos prochaines règles, on vit à l’ère de la pilule à gogo, de la pilule du lendemain, de la liberté sexuelle, de l’info en continu, et pourtant, dans l’ensemble on reste ignorantes au sujet de ce qui se passe dans nos propres corps tous les mois.

Moi même, j’avais beau avoir suivi tous les cours de SVT en 3ème sur la reproduction, ce n’est qu’au moment où j’ai voulu arrêter ma pilule, à 29 ans, que je me suis enfin penchée sur ce qui se passait dans mon corps. J’ai pris un calepin, un stylo, j’ai surfé le net, et j’ai commencé à prendre des notes. Et plus j’apprenais, plus je me rendais compte qu’en matière de cycle reproductif, j’étais une vraie quiche. Je savais comment faire pour ne pas tomber enceinte, j’avais un minimum syndical de connaissances sur la reproduction, mais j’ignorais ma propre ignorance. Je pensais que j’étais bien documentée au sujet des hormones, mais franchement, je n’y connaissais rien. Et à mesure que cette aventure holistique avance sur la toile, et que je reçois des mails et des commentaires de lectrices déboussolées qui me demandent des infos sur leur propre cycle/pilule, etc., je m’aperçois qu’on est toutes aussi ignorantes les unes que les autres. Franchement, parfois les commentaires que je reçois sont dignes de gamines de 8 ans, et ils proviennent de femmes en âge d’être mères (certaines le sont!). Mais loin de moi l’idée de vouloir enfoncer mes lectrices. Je vous adore, vous le savez. C’est juste que je suis outrée, outrée par ma propre ignorance, outrée par la vôtre, outrée par le fait que nous faisons trop facilement confiance à la médecine pour savoir ce qui se passe dans nos corps alors que nous ne le savons pas nous-mêmes. Le pouvoir et la connaissance sont étroitement liés, et je suis convaincue qu’il ne suffit pas d’avoir accès à l’info; il faut savoir le mettre à bon escient!

Je vous fait donc part de tout ce que j’ai appris sur le cycle de la femme depuis mon arrêt de pilule en 2012. Je ne suis pas particulièrement savante; ces infos sont à la portée de tous. Je les ai recherchées sur internet, j’ai pris des notes, j’ai fait des croquis, j’ai observé mon propre cycle, et voilà un condensé (enfin, pas tant que ça, parce qu’il y a de la matière) de tout ce que j’ai appris. Voici donc, le cycle de la femme pour les nuls!

MobiTap

 

1- Le b. a. -ba du cycle féminin

La femme entre dans sa période fertile avec l’arrivée des premières règles (entre 8 et 16 ans, en général). On appelle cette période « puberté ». Les règles sont aussi appelées « menstruation ». Un cycle typique dure entre 21 et 35 jours en moyenne. Le premier jour des règles correspond au premier jour du cycle. L’ovulation a lieu à peu près au milieu du cycle (au 14ème jour pour celles qui ont un cycle de 28 jours, par exemple), mais il peut avoir lieu avant ou après dans certains cas.

On dit souvent que le cycle féminin a lieu en 2 « phases », mais en réalité il y a 3 phases : la phase folliculaire, l’ovulation, et la phase lutéale.

– Phase folliculaire : Le premier jour du cycle correspond au premier jour des règles, c’est également le début de la phase folliculaire. Les règles surviennent à chaque cycle si l’ovule libéré au moment de l’ovulation n’a pas été fécondé par un spermatozoïde. L’endomètre – le sang qui recouvrait les parois de l’utérus en vue d’une éventuelle fécondation – est rejeté par le vagin, et l’utérus se prépare à fabriquer une nouvelle couche sanguine qui pourra éventuellement accueillir un embryon en cas de grossesse.

Après les règles, sous l’influence de l’hormone folliculostimulante (FSH), plusieurs follicules se « réveillent » dans les ovaires de la femme (les follicules ovariens sont présents dans l’organisme de la femme dès la naissance). Durant plusieurs jours ces follicules sont en compétition les uns avec les autres pour devenir le « follicule dominant » ou « Follicule de Graaf » – celui qui libérera l’ovule au moment de l’ovulation. Très vite, un follicule « dominant » se démarquera des autres – les autres follicules cesseront alors de grandir et « laisseront la place » au follicule mûr. Ce follicule finira par atteindre entre 1,8-3cm de diamètre (aux environs du 14ème jour du cycle). Une fois le processus de maturation achevé, la paroi du follicule se déchire et l’ovule est libéré dans les trompes de fallope. C’est ce que nous appelons « l’ovulation ». La première phase du cycle est dominée par l’oestrogène, libérée par les follicules ovariens.

cycle femme

– Ovulation : Lorsque le follicule de Graaf parvient à maturation, aux environs du 14ème jour du cycle, les récepteurs hormonaux sur le follicule envoient des signaux à l’hypothalamus. L’hypothalamus transmet cette info à l’hypophyse. Les ovaires cessent alors de produire autant d’oestrogène, et l’hypophyse se met à libérer l’hormone lutéinisante (LH). C’est cette hormone qui est recherchée dans les urines lorsque l’on effectue un test d’ovulation. L’hormone lutéinisante est en effet libérée en pic pendant une période variant de 24 à 48 heures. Au cours de cette période intense, le follicule de Graaf se déchire, l’ovule est aspirée dans les trompes de fallope, où il commencera son long chemin vers l’utérus, et le follicule déchiré est transformé en « corps jaune ». C’est ce corps jaune qui produira de la progestérone pendant la 3ème phase du cycle en vue d’une éventuelle grossesse.

L’hormone lutéinisante est un peu la star de cette phase du cycle. C’est cette hormone qui dicte l’ovulation, qui permet au follicule de se déchirer pour libérer son précieux contenu, puis de se transformer en corps jaune. C’est grâce à l’hormone lutéinisante que l’on peut détecter une ovulation à l’aide d’un kit acheté en pharmacie. Le pic de libération de l’hormone lutéinisante est très court : 24-48h. On appelle cette période la « fenêtre fertile ». La durée de vie de l’ovule évolue en fonction du pic de libération de l’hormone lutéinisante. Une fois ces 24-48h passées, la quantité d’hormone lutéinisante libérée par l’hypophyse redescend en flèche, et l’ovule meurt. Si la femme a un rapport sexuel non protégé avec un partenaire masculin au cours de cette période fertile, elle peut tomber enceinte. Au delà de cette période, les chances pour que cette femme tombe enceinte sont quasi nulles. Un rapport non protégé ayant eu lieu jusqu’à 6 jours avant l’ovulation peut entrainer une grossesse car les spermatozoïdes, dont la durée de vie dans le corps de la femme peut aller jusqu’à 6 jours, se positionnent dans les trompes de fallope en attendant que l’ovule soit libéré.

L’ovule est toujours fécondé dans les trompes de fallope, et non pas dans l’utérus, comme je l’ai déjà entendu dire. Une fois fécondé, le blastocyste (la cellule fécondée) continue sa descente vers l’utérus, où il s’implantera dans l’endomètre pour devenir un embryon. Si toutefois l’ovule ne rencontre aucun spermatozoïde au cours de son voyage vers l’utérus, il mourra et sera enfin expulsé avec l’endomètre usé au moment des règles. Je tiens à préciser que certaines femmes observent un léger saignement au moment de l’ovulation. À condition que ces saignements restent très minimes il n’y a absolument rien d’alarmant.

– Phase lutéale : La phase lutéale commence en même temps que l’ovulation. Le follicule de Graaf se déchire pour libérer l’ovule, qui commence son acheminement vers l’utérus. Pendant ce temps, dans les ovaires, le follicule vide, maintenant appelé « corps jaune » en raison de sa couleur, se met à produire de la progestérone; l’hormone de gestation. La température basale corporelle augmente légèrement, car la progestérone réchauffe l’organisme, et la paroi de l’utérus s’épaissit en vue d’une éventuelle grossesse. Si l’ovule n’est pas fécondé, l’endomètre commence à se désagréger, la température baisse, et les règles démarrent.

nfphormonegraph.jpg
*wet = humide / dry = sec / stretchy = extensible / slippery = glissant-lisse / thick = épais / peak = point culminant

 

– La température corporelle basale (BBT) : Si vous avez un thermomètre chez vous, vous pouvez commencer à enregistrer votre température basale corporelle tous les jours et ainsi apprendre à connaître votre corps et vos cycles. Il s’agit de la méthode « BBT » – ou « Basal body température charting ». Vous prenez votre température au réveil le matin, préférablement à la même heure chaque jour. Idéalement, il faudrait avoir un thermomètre avec vous à côté de votre lit, et avant même de vous lever vous prenez votre température et vous l’enregistrez (il existe des applis smartphone qui permettent d’enregistrer les données et d’en faire des beaux graphiques, mais sinon, un stylo et un calepin suffiront amplement). Le mieux serait de créer un graphique un peu comme celui qui figure en haut du paragraphe. Vous notez les jours du cycle à l’horizontal en dessous de votre graphique (de 1 à 28, ou plus si vous avez un cycle plus long), puis la température sur le côté gauche, en faisant bien attention à inclure les 0,1, 0,2, 0,3, etc. pour pouvoir tracer des traits. Personnellement, j’utilise une appli nommée « Selene », qui me permet d’enregistrer plusieurs données à la fois (la température de base, la glaire cervicale, les symptômes et humeurs, etc.).

Pourquoi la température « basale »? En principe, le matin, votre température est au plus bas. Vous n’avez pas encore commencé à vous activer, les données ne sont donc pas polluées par des températures fluctuantes. Idéalement, on prend sa température le matin, à jeun (car la digestion donne chaud!), et on respecte le même créneau horaire. Personnellement, j’ai tendance à prendre ma température entre 6 et 7 heures le matin, avant de sortir du lit. J’ai toujours un thermomètre sur ma table de chevet (mon homme rigole quand j’allume ma lampe de chevet le matin et que je mets mon thermomètre dans ma bouche illico – c’est devenu un réflexe).

En règle général, les températures de la phase folliculaire – c’est à dire au cours de la première quinzaine du cycle – seront plus basses que les températures de la phase lutéale – ou deuxième quinzaine du cycle. Souvent, la température grimpe en flèche aux alentours du milieu de cycle. Ce pic survient souvent juste avant l’ovulation, soit le jour même soit le jour avant, et il est attribué à la production de progestérone qui démarre peu après l’ovulation. On peut donc dessiner un trait vertical au milieu du cycle pour indiquer l’ovulation afin de mieux déterminer dans quelle phase du cycle on se trouve. La température s’élève au cours de la phase lutéale grâce à l’action de la progestérone. C’est cette hormone qui permet à l’utérus de préparer l’endomètre à une éventuelle implantation. En principe, au cours de la phase lutéale la température reste élevée jusqu’à l’arrivée des règles. D’ailleurs, si votre température reste élevée et que vous avez un retard de règles, il y a de grandes chances que vous soyez enceinte car le taux de progestérone continue à grimper en cas de grossesse, provoquant un réchauffement de l’organisme. À l’inverse, si vos règles arrivent, les températures descendent progressivement (ou en flèche, selon les femmes) à mesure que les taux de progestérone diminuent.

Comment sait-on si notre température est élevée ou non? Et bien ça dépend! Au bout de quelques cycles à noter votre température basale corporelle vous verrez apparaître un schéma. Pour moi, la moyenne tourne autour de 36,5°C au cours de la phase folliculaire, et 36,8-9°C au cours de la phase lutéale, mais ça reste très approximatif. Cela fait quelques mois que j’observe ma courbe de température et je remarque qu’aucun cycle n’est exactement pareil que le précédent. Ce mois-ci, en milieu de cycle, j’ai attrapé la grippe (ouep, et j’en ai sué!), de fait ma température basale corporelle a été masquée par une forte fièvre pendant plusieurs jours. Je n’ai donc pas tenu compte de ma température pendant que j’étais malade, et j’ai repris mes enregistrements hier. En gros, il faut savoir être flexible et ne pas stresser si on loupe un jour. La méthode BBT n’est pas une science exacte (quoique!) et il faut être à l’écoute de son propre corps pour pouvoir observer des variations dans les courbes. En France, on a tendance à vouer un culte absolu au médecin qui, au gré de son stéthoscope et son tensiomètre sait, apparemment, nous prédire une longue vie, mais ailleurs – au Japon, par exemple, ainsi qu’aux USA, où la dimension sociale du système médical laisse fortement à désirer, les femmes prennent leur propre santé en main, et par conséquent elles sont souvent très savantes au sujet de leur santé hormonale. Au Japon, on trouve des petits calepins sur lequel on peut noter sa température basale tous les matins en vente libre dans les bureaux de tabac et dans les pharmacies; les médecins encouragent d’ailleurs leurs patients à tenir une courbe de température. Les Américaines et les Canadiennes sont très friandes du site FertilityFriend.com, un site en partie payant qui permet de noter un maximum de données et de symptômes – dont la courbe de température – afin d’aider à mieux connaître son cycle, éventuellement dans le but de tomber enceinte. Avec Fertility Friend on peut comparer son graphique avec d’autres afin d’éliminer une éventuelle anomalie, etc., un chouette site, à condition de bien maîtriser l’anglais.

D’ailleurs, lorsque je me rends sur les différents forums/blogs santé anglophones je suis souvent frappée par l’acuité avec laquelle les jeunes femmes parlent de leur santé et notamment de leur fertilité. Elles ont même élaboré tout un langage et tout un système d’abréviations pour parler de fertilité et de raconter leurs « TTC adventures » (« TTC » = « trying to conceive », ce qui se traduit par « on essaye de tomber enceinte »): entre autres, la « baby dance », ou « BD signifie le rapport sexuel non protégé en vue d’une grossesse; les jours suivant l’ovulation sont les « DPO » ou « days past ovulation », le « EWCM » ou « egg white cervical mucus » c’est la glaire cervicale qui ressemble à du blanc d’oeuf (et bon appétit!); le « BFN » et le « BFP » sont les tests de grossesse respectivement négatifs et positifs – « big fat negative » et « big fat positive ». C’est un passe temps dans le monde anglophone de vloguer au sujet de son cycle et de sa grossesse. J’avoue que ça peut nous paraître un peu mièvre vu d’ici, mais quand on parvient à passer outre le petit côté « moi et mon nombril » de la chose, on se dit que wow, ces petites fées du logis, impeccablement maquillées, se pavanant devant leur webcam pratiquent le féminisme autrement, et elles ne laissent personne interférer avec leur santé et leur fertilité. Attention, je ne dis pas qu’il faut absolument les prendre comme modèle; je pense juste qu’en France le féminisme est trop souvent associé à la pilule: « pilule = liberté sexuelle ». Très bien, mais à la lumière de toutes ces morts liées à la prise de contraceptifs oraux, à la lumière de l’infertilité et des dérèglements hormonaux qui suivent souvent l’arrêt de ces médicaments et dont personne ne nous parle en nous les prescrivant, à la lumière de tout ce qu’on dépense (parce que la pilule n’est pas forcément remboursée) pour que les hommes puisse profiter gratuitement de nos corps, je ne sais pas… je ne peux pas m’empêcher d’y voir-là une certaine forme d’ironie qui ternit la belle image de la femme soi-disant « libre ».

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– La glaire cervicale : Mouais, je sais, ça ne fait pas vraiment rêver. Autant la partie « température basale » ça peut susciter la curiosité, autant parler de glaire cervicale ça peut faire grincer des dents. Pourtant, si vous voulez bien connaître votre corps et votre cycle il peut être très utile de noter l’aspect de votre glaire. Allez les filles, on n’est pas faites en sucre! On est en France; ici on appelle un chat un chat; on parle ouvertement de règles, de sexe, de psychologie, bref, on ne va quand-même pas cligner des yeux et feindre de ne pas comprendre quand on fait mention de la glaire cervicale! Vous ne fermez quand-même pas les yeux quand vous retirez votre petite culotte? Bon, et bien remettez-vous de vos émotions parce que de toute façon je vais en parler!

La glaire cervicale, qu’est-ce que c’est, et à quoi ça sert? Et bien, la glaire est sécrétée au niveau du col de l’utérus. Durant la plus grande partie du cycle, notamment lorsque nous ne sommes pas en période fertile, la glaire protège notre canal utérin et notre vagin des agressions externes (sperme, bactéries, etc.). Mais, quelques jours avant l’ovulation, le col de l’utérus se met à produire une glaire cervicale plus fine, qui ressemble à du blanc d’oeuf. Vous voyez de quoi je parle? Et bien, cette glaire fine, translucide, mais pas totalement liquide signifie que votre corps se prépare à l’ovulation. Il n’est pas rare d’observer cette glaire pendant 3-4 jours avant l’ovulation et le jour même de l’ovulation. C’est cette glaire que les Anglaises appellent « EWCM » (ego white cervical mucus) en référence à son aspect. La glaire « blanc d’oeuf » est, à l’inverse de la glaire sécrétée pendant tout le reste du cycle, l’amie des spermatozoïdes. Elle favorise leur passage vers les trompes de fallope; elle sert même de « filtre » en anéantissant les spermatozoïdes qui nagent de manière irrégulière. Souvent, les femmes souhaitant tomber enceinte se ruent chez leur pharmacien pour acheter un test d’ovulation aux alentours du 14ème jour du cycle, alors qu’elles ont un kit d’ovulation gratuit à disposition dans leur petite culotte!

Une fois l’ovulation passée, la glaire redevient laiteuse, parfois crémeuse, blanchâtre ou jaunâtre, parfois collante. Chaque femme est un peu différente à ce niveau là, et si on veut connaître son corps et mieux savoir se repérer dans nos cycle,  il faut savoir observer les moindres détails car une variation dans l’aspect et/ou la quantité de la glaire à l’autre peut vous en dire long sur l’état de vos ovaires. Comme je vous l’ai dit un peu plus haut, moi j’utilise l’appli Selene sur mon téléphone, et tous les jours l’appli me propose de choisir dans la liste des adjectifs pour décrire ma glaire cervicale: collante (et là j’ai une barre bleue, car la glaire collante n’indique pas que je suis fertile), crémeuse (là j’ai 2 barres bleues), liquide (3 barres bleues), et « blanc d’oeuf » (4 barres bleues, ce qui veut dire que c’est la fête aux spermatozoïdes!), autrement j’ai la possibilité d’indiquer la présence d’aucune glaire. Bref, la glaire est votre amie, alors arrêtez de faire vos prudes, et regardez bien au fond de votre culotte la prochaine fois que vous irez faire pipi! 🙂

– Quelques infos amusantes au sujet du cycle :

  • Selon une étude scientifique, les femmes seraient plus impulsives au cours de la phase lutéale, et plus susceptibles de céder à des envie de sucre, de gras, et même de shopping…
  • Les avis sont contradictoires au sujet de la longueur des phases du cycle. Certains scientifiques sont persuadés que la longueur de la phase folliculaire est toujours de 14 jours, mais que la phase lutéale connait des variations considérables selon les individus, et c’est ce qui explique pourquoi certaines femmes ont des cycles longs, et d’autres plus courts. D’autres scientifiques contestent cette thèse, et affirment qu’au contraire, soit que la phase lutéale est toujours de la même longueur – 14 jours – mais que l’ovulation peut avoir lieu n’importe quand. Personnellement; depuis que j’observe mon propre cycle, et depuis que je passe mon temps à scruter les graphiques sur FertilityFriend.com, je suis de plus en plus convaincue qu’il y a autant de cycles et de variations qu’il y a de femmes…
  • La grossesse est un vrai miracle! Quand on considère tous les obstacles sur le chemin des spermatozoïdes, et quand on sait que la femme n’est fertile que 24-48h, on se dit que pour que le petit têtard atteigne l’ovule et le féconde sans difficulté, wow! Si on rajoute à cela toutes les difficultés liées à l’implantation et ensuite au maintien de la grossesse, on se dit qu’avoir un bébé c’est vraiment miraculeux! 🙂

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Cet article vous a-t-il plu? Utilisez-vous la méthode BBT, ou connaissez-vous une autre méthode pour suivre votre cycle menstruel? Laissez-nous un commentaire dans la sécrétion prévue à cet effet!

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  1. Merci pour cet article très intéressant ! Je savais certaines choses mais j’avoue que je ne m’étais pas intéressée à l’ensemble de mon cycle. Et pourtant j’ai arrêté la pilule il y a quelques années et j’ai eu tous les désagréments possibles. J’ai un dérèglement hormonal qui a été détecté car j’ai demandé un bilan. Sinon malgré tous les signes et mes interrogations à mon médecin traitant… rien ! « Je vais vous prescrire la pilule et ça ira mieux » Non, non et re-non. Il voulait pas comprendre. Et enfin après tout ça on m’a détecté un SOPK. Et puis rien. Pas de suivi. C’est comme ça point barre. On te laisse avec ton acné et tes sautes d’humeurs. Tant pis pour toi. Enfin ce n’est pas le sujet de ton article 😀
    Je vais me pencher sur mon cycle et tenter la méthode que tu nous as expliqué ^^

    1. Salut Sib,

      Merci pour ton commentaire. Effectivement, je trouve cela dommage qu’on ne t’ait pas briefée plus au sujet du SOPK. Sais-tu qu’il y a pas mal de filles anglophones qui ont réussi à se guérir totalement du SOPK naturellement? Il parait que le SOPK serait étroitement lié au métabolisme du sucre, et qu’un régime alimentaire relativement pauvre en glucides (du moins en glucides rapides) et riche en protéines peut renverser la donne complètement et ré-équilibrer les hormones. La première chose à faire serait d’éliminer toutes les nourritures industrialisées de ton alimentation, puis d’éliminer le sucre sous toutes ses formes, et rajouter beaucoup de légumes verts et de protéines propres. Si tu suis la méthode BBT pendant quelques cycles tout en faisant attention à ton hygiène alimentaire, tu devrais commencer à constater une amélioration dans ton cycle…

      Je t’envoie plein de courage! 🙂

      1. Oh merci pour cette lueur d’espoir ^^ Je suis déjà en plein rééquilibrage alimentaire et en transition vers le végétarisme. J’essaye de consommer des produits le plus brut possible et j’évite le lait (c’est encore un peu dur pour le fromage :/) qui est une bombe à hormones !
        Je vais faire des recherches pour trouver d’avantages d’informations là dessus !

        Merci beaucoup 🙂

  2. Salut Christelle! MERCI pour ton article! Personnellement, c’est vrai que je ne connaissais pas grand chose à mon cycle et je trouve ça particulièrement honteux! Je le dis et le répète, ton blog m’a vraiment « sauvée » lorsque j’allais au plus mal avec mon acné. Tu fais un très bon travail de recherche et cela m’encourage moi-aussi à faire de l’investigation et ne pas me contenter de ce que disent les médecins, à savoir des choses très limitées (du moins, concernant l’acné et le déséquilibre hormonal par exemple…^^) Je commence à naviguer sur des sites anglophones et c’est vrai qu’il y a beaucoup plus d’infos sur ces sujets que sur les sites français. Merci encore pour tes articles, bonne continuation 🙂

    1. Yes! Merci Lisou pour ton gentil commentaire! 🙂 On est toutes un peu dans le même cas je crois; on aimerait avoir plus d’infos, mais on ne sait pas par où commencer. C’est un peu pour cela que j’ai écrit cet article, pour jeter un pavé dans la mare. En tout cas je suis contente de savoir que tu y as trouvé des infos – si jamais tu as besoin d’âtres infos, n’hésite pas à demander. Je vais essayer d’adapter mes sujets aux besoin des lecteurs/lectrices!
      À très vite!

  3. Bonjour 🙂 Pour revenir sur l’arrêt progressif de la pillule : j’ai aussi eu pas mal de problèmes de peau et désire arrêter la pillule .. J’ai voulu faire l’arrêt progressif mais mon gynécologue me dit que cela peux créer des kyst sur les ovaires … Et que la solution serait de prendre une pillule 1er ou 2 e génération pour au final arrêter . Qu’en pensez vous ? Es ce que c’est déjà arriver a quelqu’un ?
    Merci :):)

    1. Salut mariekadijevic,

      Alors, concernant les spéculations de ton gynéco au sujet de kystes ovariens causés par un arrêt progressif, j’avoue que j’aimerais bien savoir d’où il tire ces infos. Le syndrôme des ovaires polykystiques est, entre autre, le fruit d’une résistance à l’insuline, et il y a de plus en plus de femmes qui ont réussi à le renverser à l’aide d’un régime pour diabétiques et une amélioration de leur hygiène de vie. Que l’arrêt progressif puisse provoquer des kystes… franchement, je trouve ça très étrange. Bien sûr, je ne suis pas médecin, donc je ne me permettrais pas de contredire le tien de manière formelle, mais d’après tout ce que j’ai lu à ce sujet j’avoue que c’est la première fois que j’entends parler de cela. Peut-être pourrais-tu lui demander la prochaine fois que tu le vois, des explications scientifiques pour étayer ce qu’il avance… je suis curieuse (et très dubitative).

      En tout cas, si jamais tu souhaites te sevrer, n’hésite pas à refaire un tour sur le blog et à donner ton témoignage.
      À bientôt 🙂

    2. Hello Mariekadijevic,

      Je me permets d’intervenir tardivement sur cette question pour donner mon point de vue.
      Je ne sais pas si ton médecin a raison ou pas sur cette histoire de kystes (je trouve ça curieux, mais admettons).
      En revanche, je trouve juste aberrant que la seule solution proposée par les médecins soit systématiquement de remplacer une pilule par une autre. Quelle que soit la marque ou la génération, ça reste la même chose: un médicament avec des effets secondaires. Donc, remplacer des effets secondaires par d’autres éventuels secondaires, je ne vois pas l’intérêt.
      Et puis, ils n’en n’ont pas marre de bourrer les femmes d’hormones de l’adolescence à la ménopause??

      Ca prouve une fois que beaucoup de médecins sont dans la poche de l’industrie pharmaceutique et ne connaissent absolument aucune alternative à la prescription systématique de médicaments.

      Désolée, c’était mon petit coup de gueule! 🙂 A ta place, je demanderais d’autres avis médicaux.
      Bonne chance!

  4. Bonjour,

    Tout d’abord je ne peux que me joindre aux autres pour te remercier du travail que tu partages tout au long de ce blog 🙂

    Je suis justement à la recherche d’une appli de ce type, j’utilise pink pad mais elle n’est pas assez complète. Selene n’est dispo que chez apple… des recommandations sur android ?

    Une belle journée à toutes.

    Aurélie

    1. Salut Aurélie,

      J’ai entendu parler de Ladytimer pour Android. Je ne peux pas en dire plus car je n’ai jamais essayé, mais voilà, juste pour info 🙂

  5. Ps: je confirme qu’en phase luteale, je ne sais plus du tout résister au sucre et j’ai des accès de fringales terribles! Elles se calment aussitôt que j’ai mes règles…

  6. Bonjour c’est encore moi ^^

    Je voulais savoir si tu pouvais me donner les liens des sites où tu as lu le rapport entre le SOPK et les glucides ? J’ai trouvé quelques infos mais pas assez détaillées.

    Bonne journée à toi 🙂

  7. Bonjour Christelle!
    Merci beaucoup pour cet article très intéressant. J’avoue avec honte que je ne m’étais jamais penchée la dessus….Mais étant donné que j’ai arrêté la pilule il y a maintenant 9 mois, il est temps que j’aprenne à connaitre mon corps!
    Si j’utilise une appli et que j’applique tes conseils tu crois que je peux avoir des rapports non protégés? C’est ce que tu fais toi? Ca me fait flipper mais bon la capote tout le temps c’est chiant -_- .

    1. Salut poulpevolant!

      Alors, en principe il n’y a pas de risque à avoir un rapport non-protégé en dehors de la période ovulatoire À CONDITION d’être sûre d’avoir bien repéré l’ovulation. Perso, avec mon homme, si on a le moindre doute, on utilise un préservatif. Il nous arrive de le faire sans, c’est sûr, mais c’est quand je suis certaine d’avoir repéré l’ovulation. Les femmes qui pratiquent la méthode naturelle depuis un bon moment sont assez rodées sur le fonctionnement de leur corps et elles savent reconnaître les périodes à risque. Moi, je suis encore entrain d’apprendre à connaître mon corps. Depuis ma fausse couche en octobre dernier, mon cycle a changé un peu, et j’ai appris plein de chose à l’aide de mon petit thermomètre. Etant donné que chaque femme est différente et que le risque zéro n’existe pas, je ne peux pas te donner un feu vert absolu pour les rapports non protégés, mais bon, au bout de plusieurs cycles à observer la température, on commence à connaître son corps. C’est vrai que c’est chiant la capote (et pas très écolo, et pas forcément fiable, et parfois recouvert de substances toxiques – lubrifiants et autres), et c’est pour cela que j’ai écrit cet article, parce qu’à la base la capote n’est nécessaire que quelques jours sur tout un cycle… donc bon… si on peut s’en passer! 🙂

  8. Salut à toutes !

    Christelle quand tu dis « la capote n’est nécessaire que 48h sur tout un cycle… donc bon… si on peut s’en passer! », c’est pas forcement vrai. Les spermatozoïdes vivent de 2 à 5 jours (de mémoire). Donc si je prend un peu large, tu dois te protéger 6 jours (le jour de l’ovulation et 5 jours avant).

    Avec la méthode naturelle, on arrive à déterminer le jour de l’ovulation. Mais si tu découvres le jour où tu ovules et que tu as eu des rapports 4 jours avant, tu sais que tu as un risque non? Le relevé de la température permet-il de visualiser à l’avance la date d’ovulation? Idem pour le test d’urine ? Ou ce n’est que en apprenant ton corps et ton cycle que tu sais à peu près la date ou tu ovules? Cela arrive t-il souvent que ton corps soit déréglé (maladie, fatigue, stress,…) et perturbe ton cycle ?

    Je me suis beaucoup intéressée aux hormones et solutions de contraception naturelle. Je vous conseille d’ailleurs l’article de pryska : http://pryskaducoeurjoly.com/wp-content/uploads/2013/08/DOSSIER-CONTRACEPTION-ECO-NEOSANTE.pdf

    C’est une solution qui m’intéresse car la pilule a changé ma libido (je m’en suis rendu compte quand je l’ai arrêté: d’ailleurs dur d’avoir une libido de fer quand on a de l’acné pas très compatible). Mais j’ai l’impression qu’il faut connaitre vraiment son corps et qu’il faut bien plusieurs mois pour analyser ses cycles. Et encore plus si on sort de la pilule ! Ça implique aussi d’avoir un rythme sain, et des habitudes d’acier.

    Aujourd’hui, avec mon rythme de vie, je ne sais pas si c’est compatible: je voyage beaucoup, je fais la fête (une température un lendemain de soirée est-il tjs correct?), j’ai pas forcément un rythme régulier (sommeil, repas), etc.
    J’ai décidé de reprendre la pilule. D’un je n’étais pas certaine que mon rythme actuel permettait de s’adapter à la contraception naturelle (ou l’inverse 🙂 ) et ensuite pour me débarrasser de mon acné.
    En même temps, j’essaye de changer mes habitudes alimentaires et faire plus de sport. Je prend également Rubozinc pour les cicatrices et pour l’instant j’en suis plutôt contente. Ma peau n’est pas parfaite mais c’est beaucoup mieux qu’avant (pour indice cela fait 3 mois et demi que j’ai reprise la pilule Jasmine et 1 mois de Rubozinc).

    Dans un avenir proche, j’aimerai vraiment arrêter cette pilule. Déjà pour la libido !!!!!!!!!! Mais comme le démontre ce blog, mieux on est préparé, mieux c’est ! Et c’est grâce à ce genre de blog que nous pouvons partager nos expériences et nos découvertes sur le net pour faire un choix raisonné et non le subir ! Je me suis vraiment posée pleins de questions sur ce que je voulais et la motivation que je pouvais y mettre. Et ça fait du bien de partager!

    1. Coucou Brune,

      Effectivement, tu as totalement raison en ce qui concerne la durée de vie des spermatozoïdes. En fait, je pensais surtout à la durée de la période fertile chez la femme au cours d’un cycle – soit environ 48h – mais en me relisant je m’aperçois que je n’ai pas pris en compte le fait d’avoir un rapport non-protégé avant l’ovulation. Merci pour la re-lecture, et je veillerai à clarifier l’info dès que j’ai un moment.

      Concernant ton choix de reprendre la pilule – je trouve cela tout à fait honorable et respectable. C’est ton corps, et c’est ton droit le plus stricte de décider de la manière dont tu souhaites gérer ta contraception. Il est vrai que la méthode naturelle demande beaucoup de temps et de patience, et au bout du compte, si on n’est pas en mesure d’y consacrer du temps et de la régularité, peut-être que ce n’est tout simplement pas le bon moment.

      Perso, j’avoue que je suis encore entrain d’apprendre à connaître mon corps. Là où c’est très intéressant pour moi c’est que j’ai commencé à voir apparaître un schéma au cours des derniers cycles, et d’après les signes, symptômes, et les lectures que j’ai pu faire à ce sujet, je pense avoir découvert que ma phase lutéale n’est pas assez longue – certainement en raison d’un manque de progestérone. Cela peut être du au stress, mais également à la prise longue de contraceptifs oraux. Un manque de progestérone peut être un facteur en jeu dans les problèmes de fertilité et peut provoquer des fausses couches. Ce n’est pas forcément ce qui explique ma fausse couche en octobre dernier, mais cela peut donner une indication quant à la santé de mon système reproductif, ainsi qu’à la manière dont je peux remédier aux déséquilibres…

      En tout cas, merci pour ton témoignage, et à très bientôt! 🙂

  9. Bonjour!
    J’ai commencé mon sevrage de Diane35 il y a un mois à 3/4 de comprimé et j’ai remarqué que mes règles étaient différentes dans leur aspect et j’ai un peu plus mal que d’habitude…
    Du coup je me posais cette question peut-être pourras tu m’éclairer… est ce qu’on recommence à avoir une ovulation pendant le sevrage et donc de vraies règles?
    Merci d’avance pour ta réponse!

    1. Bonjour, chaque femme est différente. C’est là qu’une observation de votre température basale et de votre glaire pourra vous éclairer beaucoup ! A vos graphes ! 🙂

  10. Merci beaucoup pour cet article très complet ! Je suis une adepte de la méthode BBT depuis plusieurs années. Mais pour rassurer les réticentes, je vous avoue que si au début il faut respecter toutes les consignes, avec l’habitude et une meilleure connaissance de son corps, on peut prendre des libertés (ne prendre la température que quelques jours dans le cycle dès que la glaire apparaît, la prendre à l’heure du lever même si elle varie entre semaine et week-end par exemple, sauter quelques jours, etc.).

  11. Je découvre ton blog avec cet article, et je le trouve extrêmement intéressant! Merci pour tout les éclaircissements que tu donnes!
    Bon ça me rassure un peu, en ayant fouillé sur internet, je me dis que je savais quand même quelques trucs ^.^

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