Acné et Pilule – Comment arrêter de prendre cette daube de pilule ? PART 3

Si vous n’avez pas encore lu PART 1 & PART 2 de ce post, je vous conseille de le faire avant de lire ce prochain article.

Pour faire court, après une première tentative il y a 9 ans, j’ai finalement arrêté ma pilule pour de bon l’an dernier (en juillet 2012). Lors de ma première tentative j’avais arrêté du jour au lendemain – j’avais suivi ma plaquette jusqu’au bout, puis, au lieu de reprendre la plaquette suivante j’avais laissé faire la nature (comme l’indiquait la notice). Sauf que tout cela s’était terminé par une aménorrhée de 6 mois, de l’acné à ne plus savoir quoi en faire, un état dépressif, et une grande solitude, car bien sûr aucun médecin ne voulait acquiescer le problème. J’avais fini par reprendre ma pilule, pensant devoir en être prisonnière à vie. Après ce malheureux incident je croyais ne jamais pouvoir arrêter la pilule un jour sans passer par la case « boutons ». Mais l’an dernier, après avoir effectué pas mal de recherches en ligne, j’ai trouvé une méthode plus douce pour arrêter les contraceptifs oraux sans avoir à subir tous les effets néfastes dus aux changements hormonaux brusques. Cette fois-ci je n’ai pas demandé conseil à ma gynéco ni à mon médecin traitant.

En l’espace de 6 mois j’ai graduellement réduit le dosage de la pilule. Pendant 2 mois j’ai pris 3/4 de la dose prescrite, pendant les 2 mois suivants j’ai pris 1/2 dose, et pendant les 2 derniers mois j’ai pris 1/4 de pilule. Chaque soir, au moment de prendre ma pilule, je coupais mes comprimés au cutter à papier, et je ne prenais que la dose souhaitée. Petit à petit je suis donc passée d’un comprimé entier à rien du tout.

Cette méthode s’est avérée très efficace. Je n’ai jamais souffert d’acné durant tout le temps du sevrage ni par la suite, et depuis j’ai retrouvé un cycle régulier. Pour plus d’info, lisez PART 1 & PART 2 de ce post. Ces deux derniers articles ont été rédigés après avoir constaté que nous étions nombreuses à avoir eu une mauvaise expérience suite à la discontinuation abrupte de la pilule.

Je suis, aujourd’hui, contre ce moyen de contraception, qui, a mon sens, n’est pas du tout – contrairement à ce que l’on prétend depuis des décennies – la solution féministe aux grossesses non désirées.

De nombreuses femmes m’ont contactée suite à la lecture de ces 2 derniers articles, me remerciant pour toutes ces infos et me demandant conseil. Je ne suis pas médecin, et je n’ai pas les qualifications nécessaires pour pouvoir donner des conseils thérapeutiques. En revanche, je crois qu’en matière de santé on n’est jamais mieux servi que par soi-même, et qu’à l’exception des conditions graves nécessitant une intervention médicale il est possible d’éviter les médicaments pharmaceutiques, notamment les contraceptifs oraux, prescrits à tout va.

On m’a beaucoup demandé si durant toute la période du « sevrage » et par la suite j’avais pris des compléments alimentaires ou « fait des choses » pour booster mon organisme et réduire les chances de refaire face à une crise d’acné. Voici donc quelques astuces pour vous aider dans votre aventure au naturel :

1- Mon petit nombril

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La pilule a tendance à tuer les bonnes bactéries dans l’intestin. J’ai donc investi dans un bon probiotique (on en trouve en pharmacie et dans les magasins bio). Je l’ai pris pendant les 6 mois de sevrage, et je fais des petites « cures » tous les quelques mois depuis que j’ai arrêté la pilule tout court. Des déséquilibres de la flore intestinale peuvent conduire à des mycoses à répétition, et à la malabsorption de nutriments essentiels au bien être de la peau, des cheveux, et des ongles. Le probiotique aide la flore à se reconstituer et permet une meilleure digestion et une meilleure absorption des nutriments. Pour celles qui disposent d’un peu plus de temps, le kéfir de lait ou de noix de coco est un excellent probiotique fait-maison. La choucroute fermentée crue est également une excellente source de bonnes bactéries.

2 – Les anti-inflammatoires

épinards

Durant tout le temps du sevrage et depuis que j’ai arrêté la pilule j’ai radicalement augmenté ma consommation de légumes à feuilles verts et de fruits et légumes colorés. Les légumes verts foncés sont une superbe source d’antioxydants. Les tomates, les carottes, les baies telles que les myrtilles et la canneberge sont très efficaces contre l’inflammation, et on sait tous que l’acné n’est autre qu’une inflammation de l’épiderme…

Et pour celles qui souhaitent retrouver leur cycle naturel en vue d’une grossesse, les épinards et les légumes à feuilles vertes contiennent plein d’acide folique, une vitamine nécessaire au bon développement du foetus, surtout en début de grossesse.

3 – Le curcuma

TurmericCette racine orange est bourrée d’antioxydants et elle est bien connue pour ses vertues guérissantes. On en trouve dans les épiceries exotiques et parfois en grande surface. Si vous ne parvenez pas à trouver de la racine de curcuma la poudre est presque toute aussi efficace pour réduire l’inflammation. Perso, je la saupoudre sur mes salades, riz, légumes – je l’ajoute à ma vinaigrette, bref, il y a plein de manières de l’inclure dans vos repas.

4 – Le bio

Label AB

On peut débattre midi à 14h sur les avantages et les désavantages de l’agriculture biologique, il n’empêche que les producteurs de produits animales bio n’utilisent pas d’hormones synthétiques ni d’antibiotiques pour soigner leurs animaux. Je conseille donc aux femmes souhaitant retrouver un équilibre hormonal d’éviter de consommer des produits animales (viande/lait/oeufs etc.) d’origine non-biologique car les substances utilisées pour traiter les animaux destinés à la consommation se retrouvent dans notre organisme et peuvent détraquer nos hormones.

5 – Adieu le sucre

no-sugar

Vous aimez le sucre ? Moi aussi ! C’est ma bête noire (ou blanche plutôt !). Mais cette cocaïne douce est un véritable poison et je recommande à toutes celles qui souhaitent retrouver leur cycle (surtout celles qui souffrent du syndrôme des ovaires polykystiques ou celles qui ont un cycle irrégulier) d’éviter à tout prix les aliments sucrés. Le sucre dans le sang a tendance a faire grimper les taux de testostérone, ce qui à son tour aggrave l’acné et peut provoquer des chutes de cheveux, de la pilosité faciale, et des kystes ovariens (rien que ça !), alors bon, il vaut mieux couper court au sucre.

Et j’ajouterai sous cette rubrique que cela ne sert à rien de couper le sucre si vous continuez à fumer comme des pompiers et à boire comme des trous. Utilisez votre bon sens et arrêtez tous ces poisons, et votre cycle et votre peau vous en remerciera !

6 – H 2 O

verre d'eau

Boire de l’eau permet au corps d’éliminer les toxines. Il vaut mieux boire de l’eau que des jus de fruits sucrés ou des sodas. Si possible, prenez de l’eau de bouteille, et faites en sorte que les bouteilles soient en verre. Le bisphénol A contenu dans les emballages en plastique est très mauvais pour le système endocrinien.

7 – N’en faites pas trop

visage

Arrêtez de vous laver le visage comme des malades ! Je sais comment ça se passe ! Vous avez la peau qui graisse, vous la savonnez avec un tas de produits décapants, et au bout de quelques heures vous recommencez. Ça, les filles, c’est la recette du désastre ! Plus vous allez vous laver la peau et la décaper, plus votre peau va se re-graisser. Je sais que vous n’avez pas envie de l’entendre mais il va falloir cesser d’utiliser des produits antiseptiques que votre peau.

Durant tout le temps du sevrage j’ai dit non au savon. J’ai opté pour la méthode la plus douce qui soit : de l’eau froide, un peu sur mon visage tous les matins, et basta ! Au début ma peau n’était pas habituée, car avant j’aimais bien me frotter le visage avec du savon, mais aujourd’hui je ne troquerais plus jamais ma routine beauté contre des soi-disant « nettoyants » – même « naturels ».

8 – L’huile de jojoba

Jojoba

Si vraiment vous n’arrivez pas à vous passer de crème du jour, faites une exception pour l’huile de jojoba. La composition moléculaire de cette huile est étonnamment proche de notre propre huile épidermique – le fameux sébum – et, petit astuce rigolo – quand vous utilisez cette huile les récepteurs nerveux pensent que c’est votre propre peau qui produit suffisamment de sébum. Du coup, le cerveau arrête de demander à votre peau de produire autant de graisse, et votre peau se régule naturellement ! Magique !

Perso, j’utilise une ou deux gouttes le matin sur mon visage et mon cou, et c’est tout. Le soir, il m’arrive de me démaquiller avec.

9 – ZZZZZZZzzzzzzz

dormir

Si on parle de « sevrage » c’est que vous êtes « dépendantes ». Votre corps s’est habitué à ingérer des hormones synthétiques, et à mesure que vous lui ôtez il va devoir apprendre à se « débrouiller tout seul ». Il faut vous ménager. Prenez le temps de vous reposer. Soyez à l’écoute de votre corps. Si vous êtes énervée, faites un « break » (mais ne prenez pas de kit-kat hein !), faites une sieste. Et essayez d’être disciplinée avec le sommeil (7h/nuit c’est l’idéal).

10 – Yes you can !!!

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Le sport aide le corps à se détoxifier. Les bienfaits du sport sur le cycle féminin sont innombrables. Même si vous n’aimez pas trop le sport, donnez vous des petits défis : un tour de quartier, 15 minutes de yoga, un aller-retour au marché en vélo plutôt qu’en voiture…

Perso, je ne suis pas une grande fan du sport, et étant mince naturellement je n’ai pas la motivation de celles qui souhaitent garder leur ligne ou perdre des kilos. Mais cette année je me suis obligée à aller à la piscine de temps en temps, et là je vais m’inscrire à 10 séances de Pilates, histoire de commencer en douceur ! C’est toujours un investissement de faire du sport en club, mais je me dis que c’est mieux de de fumer ou de claquer mon salaire dans des cocktails, et c’est plus motivant de le faire en groupe que de le faire toute seule !

11 – Le vitex/agnus-castus/herbe à gattilier/arbre de chasteté 

vitex

Tant d’appellations pour un seul et même produit, le vitex est une plante utilisée depuis le moyen âge pour traiter les troubles du cycle chez la femme. À l’époque on l’appelait « l’arbre de chasteté » car il aidait les curés ayant des penchants charnels à vaincre la tentation. Il est plus efficace quand il est pris à moyen-long terme. Personnellement, j’ai pris 400mg/jour pendant 1 an et j’ai trouvé ça génial. J’ai eu mes règles tous les mois (aux alentours de 28 jours), ce qui pour moi était inespérée (j’étais très mal réglée avant de prendre la pilule), et j’ai eu l’impression ne moins souffrir de syndrôme prémenstruel quand je le prenais.

Aujourd’hui je prends une capsule tous les quelques jours. Certaines femmes disent ne pas sentir les effets de ce complément, et d’autres ne jurent que par ça. Tout ce que je sais c’est qu’il s’agit d’une solution 100% naturelle et sans risque aux troubles du cycle. Le vitex agit sur le cerveau, aidant ainsi le corps à mieux réguler les quantités d’hormones qu’il produit. Ainsi, ce complément aidera une femme à produire plus de progestérone si elle n’en produit pas assez, et il en aidera une autre à produire moins de testostérone si elle en produit trop. En soi, le vitex ne contient aucune hormone. Contrairement au soja qui est oestrogénique, le vitex ne risque pas de détraquer vos hormones davantage car il n’en contient pas.

12 – La bardane

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La bardane possède des vertus purifiantes. On peut la boire en tisane ou en décoction ou la prendre en capsules. Elle aide le corps à se purger des toxines. Elle est donc l’alliée des belles peaux. Il est conseillé de faire des cures régulières de bardane mais de ne pas en prendre tous les jours de l’année comme on peut le faire avec le vitex. Il n’est pas rare de faire une petite poussée d’acné au début de la cure, c’est la preuve que l’organisme se purge des toxines. Souvent cette crise d’acné ne dure pas.

Si la poussée d’acné persiste il serait peut-être temps de prendre rendez-vous chez un naturopathe. Normalement, les toxines sont censés passer par le foie et les reins, puis les intestins et la vessie avant d’être excrétées par le corps. Si ces organes sont trop toxiques ou « fainéants » c’est la peau qui prend le relai car il faut bien que le corps trouve un moyen de se débarrasser des poisons. La bardane agit sur les organes d’élimination afin d’ôter ce fardeau à l’épiderme. En général on voit rapidement les bienfaits de la bardane sur la peau. Personnellement, j’ai fait plusieurs cures l’an dernier pendant mon « sevrage », et à ma grande surprise je n’ai pas eu d’acné. Comme quoi ce n’est pas systématique.

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Bonne chance à toutes ! Laissez moi un commentaire pour me dire si ces infos vous ont été utiles…

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  1. coucou christelle, prends tu tjr le gatillier??? pour ma part je l’ai prise 1 an non stop et je l’ai arrétée ce mois ci, et la je ne sais pas si c’est du à ca mais éruption de boutons + pas d ovulation ce mois ci

    1. Coucou Stefania, perso je l’ai arrêté au bout d’un an/un an et demi. J’en prends de temps en temps, un mois par-ci par-là. Peut-être que ton corps n’est pas encore tout à fait prêt à l’arrêter… tu pourrais peut-être continuer à en prendre un peu, puis retenter un arrêt dans 3-6 mois? Si toutefois ça marche vraiment mieux avec le gattilier, sache que c’est un complément naturel (c’est un extrait de plante connue et utilisée depuis des centaines d’années pour aider à régulariser les hormones) qui ne contient pas d’hormones. Rien à voir avec la pilule donc! 🙂 Je t’envoie une grosse bise de soutien!

  2. coucou christelle, il y a un groupe facebook sevrage pille crée par roxanne avec toutes les filles en détresse suite à la pillule qui tente le sevrage, stéphanie nous conseilles aussi, viens te joindre au groupe si tu veux tu seras apte à aider toutes ces demoiselles en détresse total 🙂

  3. Bonjour, merci de partager votre expérience.
    J’ai pensé plusieurs fois à arrêter la pilule (Yasmin) mais je me suis toujours ravisée en voyant les effets secondaires que j’aurai. Notamment l’acné que je n’ai jamais eue (j’ai une peau très blanche et très fine, elle ne se remettrait pas d’une acné sévére 😦 ) et aussi j’ai peur de perdre mes cheveux. Je les qualifie déjà de « trois poils sur le cailloux », donc perdre ces trois poils me fait peur. Même si je pense aussi que c’est à cause de la pilule qu’ils sont devenus comme ils le sont. Avant, j’avais de longs et beaux cheveux.

    J’ai souvent des migraines. J’en avais pas non plus avant la pilule. Et je sens une lourdeur dans ma poitrine qui pourrait ne pas être étrangère à ma contraception également. Ma pilule me fait peur et je me sens piégée.
    Je regrette tellement de l’avoir commencée. Je l’ai eue à 16 ans et la raison était: de très fortes douleurs lors des régles. Vraiment, j’avais horriblement mal, bouffées de chaleurs, etc. Je devais manquer l’école à chaque fois que j’avais mes régles. J’en ai parlé à mon médecin, et il m’a direct prescrit la Yasminelle. Comme ça. Sans prise de sang, sans rien. Je ne connaissais pas donc je l’ai prise. Et effectivement, elle m’a directement soulagée. Mais peut-être qu’un anti-douleur, ou même quelque chose à base de plante aurait pu me soulager ? J’avais pas besoin de pilule ! Je n’avais même pas de copain, ni de boutons, rien ne justifiais, après reflexion, cette prescription.

    Et maintenant penser qu’elle me fait du mal, mais aussi me dire que quand je vais l’arrêter, elle m’en fera encore plus, j’ai peur de me lancer. Votre article m’a rassurée, et je suis heureuse de savoir quelles précautions je pourrai éventuellement prendre pour limiter les dégats. Et la façon progressive me semble la plus appropriée et finalement la plus logique. J’espère que je renoncerai pas au dernier moment et que j’arriverai moi aussi à me sevrer.

    Encore un énorme merci pour votre partage, ça m’encourage à suivre l’idée que j’ai depuis longtemps: il faut arrêter cette mer**. 🙂

    1. Salut
      Si ta pilule à eu un effet négatif sur tes cheveux aucun risque que cela te fasse perdre tes cheveux d’arrêter. Au contraire tu risques de voir tes cheveux repousser beaux et forts.
      J’ai déjà fait un sevrage sur 4 mois, il ne faut pas en avoir plus peur que de prendre la pilule elle même au contraire c’est une délivrance que tu fais à ton corps. .

      Après il existe des huiles essentielles pour les douleurs et les saignements trop forts.
      C’est très efficace.

      Bon courage à toutes

  4. Bonjour !
    J’étais partie en recherche sur Internet pour savoir comment arrêter correctement la pilule Jasmine. J’en prend depuis mes 15 ans (cela va faire 7 ans que je la prend…) et cela fait plusieurs mois que je projette de l’arrêter, ayant pris conscience des très nombreux problèmes que cela engendre, que ce soit pour mon corps et pour l’environnement.

    Je te remercie de ces 3 articles très complets qui m’ont beaucoup éclairés et informés. Je vais pouvoir me lancer au sevrage prochainement.

    La raison pour laquelle j’ai commencé à prendre Jasmine était à cause de mon acné virulente. La prise de cette pilule s’est avéré comme un miracle car pour la première fois depuis 4 ans, j’avais retrouvé la véritable couleur de ma peau. Donc évidemment je n’ai eu aucun soucis à l’ingérer sans me demander ce qu’il y avait dedans…

    Aujourd’hui je me pose d’autres questions. J’ai été habitué dès l’adolescence à des hormones artificielles, est ce qu’aujourd’hui je connais réellement mon corps ? Suis-je vraiment moi-même ? C’est pour cela que j’ai réellement besoin d’arrêter d’avaler cette petite merde qui me suit depuis trop longtemps.
    Ayant arrêté de consommer les médicaments prescrits par les médecins pour diverses raisons personnelles, il me paraissait bien absurde de continuer à prendre la pilule en faisant passer sous silence tout les effets néfastes que cela produit…

    Encore une fois je te remercie vraiment de ces articles qui m’ont beaucoup rassurés. Et je serais sûrement là pour te demander des conseils durant mon sevrage !

    Je vous souhaite à tous une merveilleuse journée.

  5. Bonjour,
    Merci pour tous ces conseils. À 23 ans je me suis retrouvée du jour au lendemain couverte d’acné (très peu d’acné quand j’étais adolescente) sur les joues; après avoir essayé des pilules dites « normales », je suis passée à Yaz. J’ai mis un an à arriver à une peau ne produisant qu’un ou deux boutons sur les joues par mois. Mais depuis ce commencement je suis stressée tous les jours à cause de possible effet secondaires sanguins qui pourrait, disons le, me tuer. C’est pourquoi je voudrais l’arrêter avec votre méthode progressive. Je voudrais savoir si il était possible de combiner cette méthode progressive avec la prise du Vitex, et si oui, comment? À quelle dose? Merci!

    1. Coucou Caroline, et bienvenue! 🙂 Alors, tout d’abord je te prie de bien vouloir me pardonner pour ma réponse tardive. Pour te répondre, je voudrais en premier lieu te rassurer un peu. Certes la pilule n’est pas idéale, et Yaz en particulier a un historique juridique un peu nébuleux, mais en règle général les complications surviennent surtout durant les premiers mois de prise… du coup au bout d’un an sans soucis il y a déjà moins de risques ‘sanguins’ comme tu dis. Après, forcément, c’est toujours mieux de vivre sans hormones artificiels, et personnellement je ne peux que t’encourager à entreprendre la méthode du sevrage. L’acné a souvent de multiples origines – les hormones y sont pour beaucoup dans de nombreux cas, mais il ne faut pas survoler les allergies ou intolerances alimentaires ou les problèmes digestifs (malabsorption – carences, problèmes d’élimination ou de métabolisation…). Perso, j’ai fini par constater qu’en cessant totalement de consommer du blé et toutes formes de gluten je digère mieux, et – parce qu’il faut bien le dire hein – quand le transit va mieux on retient moins de toxines, et notre peau est plus belle. 😀 Pour d’autres, le souci vient du foie ou des reins ou d’un excès de candida albicans dans les intestins, bref. Tout est lié, et je me dis que si tu n’as jamais réussi – même sous pilule – à complètement éradiquer l’acné il se peut que ce soit lié à autre chose aussi… enfin, voilà mon hypothèse. Concernant le vite, personnellement je ne combinerais pas le sevrage + prise de ce complément. Etant donné que le vite agit sur l’hypophyse j’attendrais d’en avoir terminé avec la pilule avant d’entamer un complément qui agit sur les hormones. En revanche, le DIM peut être pris en même temps que la pilule à condition que les organes de detoxification soient en bonne santé. Pour le dosage une fois le sevrage terminé ça dépend des femmes. De mon côté j’en a pris à raison de 400mg/jour en capsules. Je t’envoie une grosse bise de soutien!

  6. Bonjour,
    Alors voilà j’ai découvert votre site un peu par hasard, en tapant « arrêter la pilule » sur Google .. En effet, cela fait seulement un an que je prend la pilule ( Optilova la « moins dosée  » ) et j’aimerais déjà l’arrêter … Jai de gros problèmes de migraines et je me demande si ce n’est pas en rapport à la pilule … J’en avais déjà avant mais jamais autant que cette dernière année .. Et c’est vraiment handicapant pour moi, je souffre énormément et ca me déprime complètement quand je sens une migraine arriver , je sais que je vais passer ma soirée à souffrir , enfin bref … Je n’ai pas pris la pilule car j’avais des cycles irréguliers ou que j’avais de l’acné, non… Juste parce que ma Gyneco m’a dit que comme j’avais un copain il « fallait » que je la prenne, que les capotes c’était trop risqué etc.. Et pour moi c’était un passage presque obligatoire dans la vie d’une femme de devoir prendre la pilule …
    Sauf que je ne veux plus la prendre .. Et je pensais qu’il suffisait juste d’arrêter du jour au lendemain à la fin d’une plaquette … Et c’est là que je suis tombé sur tous ces témoignages qui m’ont un peu fais peur ;
    Je n’ai jamais vraiment eu de grosse acné, ni de cycles irréguliers, jai les cheveux très fins mais jai une certaine masse quand même
    Bref, j’ai peur d’être confrontée à tout ca …
    Ça peut paraître bête comme question mais je me demande juste si jai autant de risque d’avoir tous ces désagréments dû à l’arrêt de la pilule qu’une personne qui prend la pilule depuis 5-10 ans ou plus , sachant que cela ne fait que 1 an que je la prend et qu’elle n’est pas très forte ??
    Merci d’avance pour vos réponses !
    J’ai peur mais je suis pendant mes 7 jours d’arrêt et j’hésite entre arrêter d’un coup ou arrêter avec sevrage …

    1. Salut Caroline, et bienvenue sur le blog. 🙂 C’est une très bonne question… honnêtement je n’en sais rien… il se peut que tu n’aies aucun désagrément en arrêtant la pilule. Je connais bon nombre de femmes qui ont arrêté puis repris la pilule au gré de leurs humeurs ou selon le statut de leurs relations intimes, et cela ne leur a absolument rien occasionné. Perso, je sais que mon corps ne supporte pas l’arrêt du jour au lendemain, et le sevrage progressif a été la meilleure chose que je puisse faire. Un an ce n’est pas long en effet, mais je pense que le corps s’habitue assez vite aux hormones de synthèse… enfin, je ne peux vraiment pas parler pour toi ni te dire ce que tu dois faire, mais si tu décides d’entreprendre le sevrage progressif sache que tu peux poser toutes tes questions ici, et qu’il y a beaucoup de femmes dans ton cas. Si toutefois tu préfères arrêter net sache que c’est tout aussi respectable… si tu choisis cette option-là bien penser à miser sur la détox: le foie, les intestins, les reins… tisanes de bardane ou d’achillée millefeuille; régime alimentaire ‘propre’; vitamines du groupe B, et probiotiques pour donner un coup de pousse à l’organisme. Voilà voilà! Je t’envoie une bise et plein de courage quelque soit ta décision!

  7. Bonjour Christelle!
    Quel plaisir de lire tes articles et de ne plus se sentir seule! J’ai arrêté Diane 35 il y a 5 ans, pour la reprendre quelques mois plus tard tant j’étais défigurée!
    Je songeais depuis quelques mois à l’arrêter mais j’avais peur que tous mes boutons réapparaissent, je vais donc essayer ta méthode, à savoir diminuer le dosage progressivement. J’ai lu beaucoup de choses à propos de l’huile d’onagre, qu’en penses tu? Je pensais combiner quelques gélules d’onagre avec du zinc, bien sûr faire attention à mon alimentation etc mais je me disais que ces deux compléments alimentaires pouvaient m’éviter quelques surprises dans 6 mois quand j’arrêterais définitivement la pilule.

    1. Je précise donc cumuler la prise de ces compléments avec la réduction de ma pilule, ou alors me conseilles tu de commencer à les prendre quand j’aurais fini le sevrage? Ou alors complètement prendre autre chose? Je suis désolée je suis tellement perdue et inquiète! Merci en tout cas pour tes articles et à bientôt j’espère

      1. Coucou Kim 🙂 Tout d’abord, bienvenue! N’hésite pas à nous faire part de ton expérience tout au long du sevrage. Au sujet des compléments alimentaires, j’avoue ne jamais avoir eu recours à l’huile d’onagre donc là je ne peux vraiment pas te répondre. Et en ce qui concerne le zinc, j’ai entendu plusieurs avis – certaines disent que c’est grace au zinc qu’elles ont retrouvé une belle peau, et d’autres ont vu leur acné s’aggraver. Je sais que les minéraux travaillent souvent en binôme, et que les taux de zinc doivent être proportionnels aux taux de cuivre dans l’organisme. C’est pour cela que je recommande surtout des multi-vitamines ou des complexes multi-minéraux.
        Le fait de prendre des vitamines et minéraux au cours du sevrage ne me parait pas incompatible. Je te souhaite plein de belles choses au cours de cette aventure au naturel!

  8. Bonjour à toutes,

    Je viens ici vous faire part de mon témoignage. J’ai passé des heures à écumer les vôtres. J’ai pris diane 35 lorsque j’avais 17 ans pour une acné légère mais présente. S’en suit une période de 8 ans ou je prends diane 35 sans aucun effet secondaire et une peau photoshopée. Suite au scandale de 2013, mon docteur me passe sur une pilule de deuxième génération et je développe une acné hormonale. J’essaye pendant un an avec l’aide d’un dermatologue d’en venir à bout et je n’y arrive pas alors j’arrête tout bonnement la pilule.

    Pendant environ 18 mois d’arrêt de pilule j’ai alterné les périodes de crise et les périodes de mieux. En décembre dernier, je me dis qu’il faut que ça se termine, je consulte une naturopathe et elle me prescrit du dong quai. Je teste pendant un mois et j’ai eu une claque d’effets secondaires (insomnie, sautes d’humeur, grosse poussée d’acné…) Elle me bascule sur le gattilier, et durant toute la prise pas d’effet particulier mais gros gros retard de règles, je l’arrête et à l’arrêt une poussée fulgurante d’acné comme jamais je n’ai eu. Verdict : mon corps produit trop d’androgène/testorérone avec le gattilier.

    Deux solutions s’offrent à moi, patienter ou reprendre la pilule. Je suis rentrée dans une phase de dépression légère ou je n’avais plus envie de sortir, chaque fois que je me voyais dans le miroir je pleurais, je n’avais plus envie de regarder les personnes et même mon compagnon.

    J’ai décidé en accord avec ma gynécologue qui est très à l’écoute de reprendre une pilule. J’en suis triste car je ne voulais pas mais mon état psychologique devenait trop difficile à vivre. De plus, l’état de ma peau est atroce, cicatrices etc malgré une belle routine (jojoba, rhassoul) une alimentation très bonne…

    Ma gynécologue qui connait l’arrêt progressif m’a conseillé de reprendre la pilule une bonne année histoire que mes hormones, ma peau et ma tête se stabilise.

    Ensuite, j’effectuerai le sevrage progressif en croisant les doigts pour sortir de ce cercle vicieux.

    Tout ce que je peux dire c’est que l’acné est une maladie, c’est plus difficile à vivre que les gens ne le pensent.

    De plus, comme le dit Emmanuelle sur le site de beauté pure la prise de plante n’est pas anodine et peut-être merveilleuse pour des personnes et pas adaptés pour d’autre.

    Bon courage à toutes, essayons de voir les choses positivement, on va s’en sortir !

    1. Salut Jessica, bienvenue, et désolée pour la réponse tardive. 🙂 Tout d’abord, je suis navrée d’apprendre que tu as souffert de crises à répétition depuis ton arrêt de Diane 35. Je trouve ton idée de te sevrer au bout d’un an de prise interessante. Petite interjection pour parler des effets secondaires de la pilule car ils faut savoir que le risque d’AVC est accru au cours de la 1ère année de prise/reprise, donc n’hésite pas à demander un suivi plus approfondi. Quelle pilule comptes-tu reprendre du coup?

      Au sujet des compléments alimentaires à base de plantes, je suis totalement d’accord avec Emanuelle. Les plantes sont plus puissantes que l’on ne voudrait nous faire croire, et il ne faut surtout pas accumuler les ‘cures’ à tire-larigot. Concernant le dông-quai, je t’avoue que je n’y connais rien. Je n’ai jamais pris cette plante dite ‘adaptogénique’. Je trouve étonnante cette bifurcation directement d’une herbe adaptogénique à une autre. Le gattilier est une plante mystérieuse en soi car il semblerait que le dosage serait très important; pour certaines il suffit d’en prendre très peu (1000mg/jour), mais quasi tout le temps les résultats ne se voient qu’au bout de 3-6 mois de prise. Je ne sais pas combien de temps tu en a pris, ni quel était le dosage prescrit, mais voilà, il se peut que ce le souci ne soit pas le gattilier en tant que tel mais plutôt le dosage/le temps de prise/le fait de l’avoir pris directement après avoir pris du dông-quai.

      Je t’envoie une bise de soutien et beaucoup d’énergie positive pour ce chemin vers la santé au naturel. N’hésite pas à nous donner des nouvelles!

  9. Bonjour Christelle,
    Je vous donnerai des nouvelles sans souci ! J’ai une question, continues-tu à te laver le visage seulement à l’eau ? C’est quelque chose que j’ai beaucoup lu un peu partout.
    Est-ce que tu prévois de faire un article en ce sens pour recenser les avis de toutes les femmes ? J’ai beaucoup l »impression aussi que le stress et l’acné sont fortement reliés chez la femme, si jamais tu as des conseils à partager à ce sujet !

    Merci par avance,

    1. Hey Jessica, tu as totalement raison, le stress et l’acné sont intimement liés. D’ailleurs, ma dernière crise (somme toute mineure) remonte à 3 ans après m’être séparée de mon compagnon de l’époque. Inutile de dire que j’étais totalement dépassée par les événements. À cette époque j’ai également eu une grosse crise d’eczéma sur les pieds… mon système immunitaire devait être entrain de ramer.
      Concernant mon ‘regimen nettoyage’, oui je me lave toujours le visage à l’eau. En gros, quand je prends ma douche, je mets la tête sous l’eau, et je me passe les doigts – ou un gant de toilette propre – sans savon, sur le visage. Je me savonne le corps par contre car je suis ‘nature’ mais pas à ce point, haha! 😂 Pour être tout à fait honnête, il peut m’arriver de me savonner le visage – après un voyage en avion par exemple, ou si je me suis mis du fond de teint (ce qui m’arrive peut-être une fois par mois). En gros je suis super minimaliste, même en ce qui concerne l’hydratation de ma peau. Je me mets 1-2 gouttes d’huile de jojoba ou de la crème hydratante si je sens que ma peau s’assèche, mais j’ai de la chance de vivre dans un coin super humide en été, donc ma peau n’a pas trop besoin d’être nourrie. En revanche, la semaine dernière j’étais dans le Névada, où il fait très chaud et sec, et là j’étais obligée de me tartiner la peau tous les jours et de me passer de l’huile dans les cheveux… comme quoi, tout dépend du ‘climat’ interne et externe. Il faudrait que je pose la question, effectivement, pour savoir ce que font les autres femmes… ce serait intéressant de savoir. 🙂

      Je t’envoie plein de courage, et oui, tiens nous au courant des progrès!

      1. Coucou christelle,

        Merci pour ta réponse très complète et intéressante comme d’habitude ! Pour te faire bref, plus je mets de chose sur ma peau pour faire partir les boutons plus j’en ai ! Malgré les conseils des blogs que je peux lire comme beauté pure (qui au demeurant est une source d’information) la routine préconisée de ne me correspond pas réellement.
        A l’époque quand tu avais eu ta grosse crise d’acné, tu avais laissé couler ou tu traitais?

        En fait quand l’acné hormonale, il faut vraiment la traiter de l’intérieur et minimiser l’extérieur. Je me lave, j’hydrate jojoba/aloe vera point barre !

        Pour ce qui est de l’alimentation justement je ne sais pas si c’est quelque chose que tu maitrises mais j’ai lu que certains glucides particulier sont à privilégier en première partie du cycle (phase pre-ovulatoire), d’autres en deuxième partie (phase lutéale). Pour le gras, idem, certains « gras » sont pro-hormones …

        Est-ce que tu serais m’éclairer sur cela ou tu as des sites sur ce sujet ? Mes recherches n’aboutissent pas vraiment !

        J’ai limité très fortement le gluten, je mange à IG bas le plus possible et de manière stable dans la journée. Pas de laitage depuis des années, ni de café seulement du thé vert.

        Je dois t’avouer que je mange parfois peut-être une tablette toutes les trois semaines de chocolat noir 85% j’en ai besoin c’est bon pour mon moral.

        Lorsque tu évoques que tu suivais une alimentation très saine lors de ton sevrage tu mangeais quoi par exemple au petit déjeuner ? J’ai commencé à m’alimenter différemment lors de ce repas, consommer des oeufs trois fois par semaine sous différentes formes (omelette, à la coq) des flocons d’avoine dans de la compote maison avec des graines (amandes, noix de cajous) des pancakes de sarrasin aux myrtilles …

        J’ai lu et échangé avec de nombreuses filles qui ont suivi ta méthode mais qui malheureusement ne sont pas venues témoignées ici et pour qui ça a fonctionné (vive Twitter, Christelle tu es une rockstar là bas :D)

        et qui m’ont précisé avoir arrêté de mettre et tester tous les conseils beauté pour faire disparaiitre les boutons .. et ça a marché de l’eau sur le visage ou un petit nettoyant doux de l’aloe vera et une huile végétale ! That’s it !
        Encore merci pour les échanges

  10. Ah et dernière question qui me vient, pour le savon tu utilises des savons à froid biologique ou des savons de supermarché ?

    1. Salut Jessica, tu as totalement raison, l’alimentation est clé dans la guérison d’une crise d’acné (je pense que la santé émotionnelle compte tout autant, mais c’est là une toute autre discussion). 😊
      Au tout début quand j’ai créé ce blog, je voulais me focaliser plus sur la nutrition, puis le sujet des hormones a pris le relais et je me suis retrouvée à écrire beaucoup plus d’articles sur la santé endocrinienne car la demande pour ce genre d’infos semblait énorme. Mais je t’avoue que la nutrition est quelque chose qui me passionne à 3000% et je crois – comme toi – que le rapport nutrition-hormones est plus important que beaucoup ne le pensent.

      Tu m’as demandé ce que je mangeais au petit dej lors de mon sevrage – j’en profite d’ailleurs pour te dire que ton régime alimentaire a l’air super sain! 🙂 Alors, à l’époque j’étais très soucieuse de consommer un max d’aliments anti-inflammatoires et nutritifs, du coup je dirais que 5 jours sur 7, le matin (puisque je travaillais de bonheur), je me faisais un ‘superfood smoothie’. J’étais un peu hardcore j’avoue mais j’y incorporais des jeunes pousses d’épinards, une base liquide protéinée (souvent c’était du yaourt ou fromage frais bio car en ce qui me concerne les laitages bio n’ont jamais vraiment causé d’inflammation, par contre je ne tolère absolument pas les laits d’amande/fruits oléagineux). Si tu ne consommes pas de laitages tu peux remplacer par des laits végétaux. Tu peux ensuite j’y ajoutais des graines (tantôt chia, tournesol, potiron, etc.), des fruits, de l’huile de coco, de la poudre de cacao crue, du thé matcha en poudre, de la cannelle, du curcuma… Bref, de mon côté je variais. Honnêtement, ça me tenait jusqu’à midi sans problème. Le tout c’est de trouver les bons mélanges. Le weekend, je consommais des flocons d’avoine ou des crêpes au sarrasin, pareil que toi. Je suis une mauvaise élève car je sais que les oeufs sont très bons le matin – ils aident à stabiliser le taux de sucre dans le sang, mais je n’ai jamais réussi à manger des oeufs dès le réveil… midi ou soir sans souci, mais jamais tôt (mon mari, en revanche, adore les oeufs pochés sur un toast tartiné d’avocat écrasé le matin… tu peux toujours essayer!).
      Ce qui compte c’est d’éliminer les produits empaquetés, et de surveiller ta glycémie car le sucre influe sur notre production de testostérone, ce qui provoque des poussées d’acné. J’essaye de distribuer mes protéines pour en manger un peu à chaque repas/en-cas. Je fais aussi très attention aux plastiques car ils contiennent souvent des perturbateurs endocriniens susceptibles de dérégler nos récepteurs d’oestrogène. Je ne faisais (et je ne fais) jamais réchauffer quoi que ce soit dans un récipient en plastique, et j’évite même les verres/pailles/assiettes en plastique ou en papier enduit (car les enduits sont souvent fait à base de plastique aussi). Je recommanderais d’ailleurs – si tu ne l’as pas déjà fait – de troquer tous tes ‘tupperwares’ en plastique contre des bocaux en verre (genre Durablex… je ne suis pas du tout affiliée avec cette marque mais j’adore leurs produits. J’ai aussi des ‘tupperwares’ en verre de chez Ikea). Je ne suis pas végétarienne, mais je dirais que 80% de mon alimentation est à base de plantes, pour les 20% restants, je ne consomme que des produits animales bio ou si c’est du poisson – pêché. Les seules exceptions pour moi = si je voyage. Dans ce cas là je me permets de faire des écarts (mais puisque je voyage beaucoup j’ai appris à faire mes propres provisions de petits en-cas sains faits-maison). Il y a une chose que je dirai et que je trouve vraiment importante à souligner… c’est ceci: tout avec modération. Perso, j’adooore les gâteaux, les biscuits, les glaces… les desserts en tous genre quoi! Le fait de ne plus manger de gluten a naturellement éliminé les pâtisseries, mais je ne me prive pas d’une glace ou d’un morceau de chocolat. Le chocolat noir bio, je dirais qu’en consomme presque tous les jours après le déjeuner ou le dîner, et je ne compte pas arrêter. Je sais que beaucoup disent que le chocolat leur provoque des poussées d’acné mais perso je trouve qu’il n’y a aucun mal à condition de se limiter au chocolat noir et d’en manger en quantité raisonnable (ce qui est ton cas – tu es plus raisonnable que moi en tout cas!).

      Pour le savon, je varie les marques/consistances mais j’utilise toujours des savons bio sans sulfates/sulfites.

      C’est marrant que tu me parles de Twitter. Je n’ai jamais poursuivi l’aventure Twitter après m’être créé un compte mais je pense justement qu’il est temps de m’y mettre!

      Je t’envoie une bise, du courage, et de l’énergie positive pour un très bel été

      1. Hey coucou Christelle,

        Wow merci pour cette longue explication très détaillée je suis ravie de te lire à chaque fois dans tous les cas. Je note l’ensemble de tes conseils. Je te réponds ici parce que tu as dit quelque chose qui m’a interpellé sur la santé émotionnelle, si tu as des conseils à ce sujet je veux bien ! 🙂

        Bon weekend à toi 🙂
        Et si tu viens sur twitter n’hésite pas à me le dire !! 😉

  11. Je me demandais j’evince le gluten de mon alimentation même si des fois je suis confrontée à en manger…
    Tu arrives à trouver des alternatives sans gluten et IG bas ? Par exemple j’aime beaucoup les quiches et tartes salées mais j’ai testé des pâtes sans gluten qui s’avèrent pas vraiment convaincantes! 😦

    Je suis désolée de te déranger avec toutes mes questions, mais je suis très intéressée (++++) par la nourriture saine et les alternatives alimentaires, j’aime beaucoup discuter de cela !

    Pour ce qui est du smoothie green pour le matin, de mon côté ça ne me tient pas vraiment (et fragilise un peu mes intestins donc j’en consomme avec mon petit déjeuner !)

    Pour les oeufs, j’étais comme toi, what manger des oeufs le matin, non mais ça va pas ! Et pourtant, je me suis dit aller je tente ! Une amie m’a conseillée l’omelette aux fruits (avec un fruits juteux, pêche, nectarine) c’est délicieux !

  12. Bonjour christelle,
    C’est encore moi ! ahah j’espère que ça te dérange pas mon flot de commentaire. J’ai trouvé l’information dont je te posais la question sur l’alimentation en fonction du site. Il y a un livre woman code qui apparemment est très bien et qui regroupe les différentes périodes de la vie d’une femme et donc l’alimentation à privilégier en fonction des phases de notre cycle. C’est très intéressant.

    Je l’ai au format ePub, si tu as un mac je peux te l’envoyer par email (la fonction iBook lit les ePub même si tu n’as pas d’E-reader.

    Concernant le regimen, pour la peau j’ai commencé et je dois dire que ma peau passe par toute les phases un coup grasse un coup super sèche sur la zone T. Est-ce que cela t’a fait ça ?

    Par contre je remarque que mes boutons sont moins rouges et partent plus vite !
    Belle journée (et promis c’est mon dernier message ahah)

  13. Bonjour Christelle,
    Il est bien rare que je commente et questionne sur les blogs, que je survole en passager clandestin en règle générale. Mais tu m’as convaincue sur l’arrêt progressif, également décrit sur le blog de Beauté Pure. Après 15 ans (!!!) de prise de pillule (Adepal, Jasmine, Adépal, Jasmine, Jasminelle…!) et quelques essais (peu fructueux niveau pilosité et acné) je vais essayer d’arrêter pour de bon, progressivement, avec la méthode d’un comprimé sur 2 puis sur 3…Je suis déjà convertie aux produits de beauté naturels et bio, et à une diminution des laitages, gluten et sucres. J’espère que ça aidera. J’aurais toutefois quelques petites questions :
    – A quel moment as-tu pris les compléments alimentaires : probiotiques, gattilier, bardane : pendant ou après le sevrage pilule ? Je me pose la question d’une cure d’Achillée (comme le Gattilier, a priori très bonne pour rééquilibrer les hormones) mais ne sais pas trop à quel moment il faudrait la commencer. Pour les probiotiques et la detox foie (le chardon marie est a priori également conseillé pour sa teneur en silymarine) j’imagine qu’ils peuvent débuter en même temps que le sevrage ?
    – On parle beaucoup de l’acné mais peu de la pilosité : j’ai le souvenir sur mes tentatives d’arrêt de pilule d’un coup il y a de ça plusieurs années, d’avoir eu une recrudescence du duvet sur les joues. Diantre, fichtre, je l’ai reprise illico. Je suppose que la logique hormonale est la même qu’avec l’acné : un arrêt progressif devrait être bénéfique là dessus aussi ?
    Merci en tous cas d’avoir partagé ton expérience, et j’espère qu’elle sera bénéfique à d’autres personnes !

    1. Salut Marjorie,

      En effectuant les mises à jour sur le blog j’ai le sentiment que la longue réponse que je t’ai faite il y a quelques jours n’a pas été prise en compte. Je te prie de m’en excuser, et je vais tenter de nouveau de répondre à tes questions.
      Tout d’abord bienvenue! 😊 Comme tu le sais car je le dis souvent ici, je ne suis pas médecin ni naturopathe donc tous mes *conseils* ne constituent aucunement un avis médical. Ceci dit, tout comme toi j’aurais tendance à éviter les compléments alimentaires qui pourraient interférer avec la production d’hormones tels que le gattilier, la maca, le dông quai, etc., pendant la phase de sevrage. En revanche, la bardane, l’achillée, le chardon marie sont d’excellents ‘nettoyants’ en effet, et personnellement je ne vois pas pourquoi ils ne pourraient pas être pris en même temps que ton sevrage… dans le doute tu peux toujours consulter un botaniste et demander s’il y a une éventuelle interaction.

      Au sujet de l’excès de pilosité, encore une fois il m’est honnêtement difficile de répondre précisément car les divers cas de figure sont si différents et le corps de chaque femme réagit de façon tellement unique. La logique voudrait qu’en effectuant un sevrage ton corps s’habituerait lentement à produire ses propres hormones, évitant ainsi la forte poussée hormonale de ‘surcompensation’ qui a souvent lieu après un arrêt brutal. L’excès de pilosité chez la femme étant bien souvent causé par un pic d’androgènes, on pourrait supposer qu’en diminuant le dosage graduellement le corps n’aurait pas besoin de fabriquer un excès d’androgènes… c’est là le raisonnement logique, mais comme on le sait la nature ne suit pas forcément notre raisonnement cérébral, donc je ne peux pas de dire avec certitude que c’est ce qui va se passer.
      Ce qui est fascinant avec les hormones c’est qu’ils agissent tous en lien les uns avec les autres, et une légère diminution des taux d’une hormone peut influer sur les taux d’une autre… il convient d’adopter une *vue d’ensemble* quand on regarde les déséquilibres hormonales pour bien comprendre l’origine du problème. Un exemple serait le rapport oestrogène-progestérone. On peut avoir tous les symptôme d’un excès d’oestrogène et en réalité souffrir d’un manque d’oestrogène, les symptômes étant causés par le déséquilibre entre le taux d’œstrogène et le taux de progestérone. La progestérone étant fragile et souvent utilisée par le corps pour compenser lorsque d’autres hormones sont en manque (par exemple en période de grand stress ou de stress chronique quand il faut produire du cortisol en quantité massive ou de façon répétitive, le corps convertit la progestérone en cortisol). Il est donc assez fréquent que notre taux de progestérone soit bien plus faible que notre taux d’oestrogene, ce qui provoque les symptômes de l’excès d’eostrogene… mais quand on regarde le panneau complet d’hormones sexuels on peut très bien s’apercevoir que les symptômes sont simplement causés par un déséquilibre entre divers groupes d’hormones. Ce raisonnement s’applique également aux androgènes, qui travaillent étroitement avec l’oestrogène et la progestérone. Dans le doute un test hormonal peut s’avérer très utile. En France on aime beaucoup les examens sérologiques, mais il semblerait que l’analyse de la salive serait plus précise, encore faudrait-il pouvoir trouver un praticien pour prescrire ce test.
      Un dernier mot sur l’excès androgénique: quand on essaye de se guérir un peu ‘à l’aveugle’ (sans test au préalable) on peut toujours commencer par adopter un régime *diabétique* ou *faible IG*. Les pics d’insuline qui ont lieu après la consommation d’aliments ayant un fort indice glycémique ont tendance à faire grimper le taux d’androgènes, ce qui influe directement sur l’acné et la pilosité excessive. Je ne sais pas si tu es sensible au sucre ou si tu es sujette aux kystes ovariens, mais si tu crains l’excès de pilosité je te conseillerais fortement de jeter un oeil au régime anti OPK. De nombreuses femmes en sont venues à bout en adoptant un régime alimentaire très similaire à celui des diabétiques. Si tu lis l’anglais tu pourras certainement trouver pas mal de documentation en ligne à ce sujet. De fait, pour relier tous les éléments que je viens d’étale je dirais que si tu comptes effectivement suivre la méthode sevrage tu pourrais commencer par mettre en place un régime alimentaire qui n’aggraverait pas la production d’androgènes par la même occasion pour mettre toutes les chances de ton côté.

      Voilà voilà! Je t’envoie plein de courage et une bise de soutien! Tiens-nous au courant ce ce que tu décides!

      1. Hello christelle,
        Merci pour cette longue réponse ! J’ai entamé le sevrage (1 comprimé sur 2) : on verra bien ce qui se passe au fur et à mesure. Et en effet, cette fois-ci je compte mettre toutes les chances de mon côté en nettoyant mon foie, en utilisant de l’Achillée qui a aussi apparemment un effet sur les déséquilibres hormonaux et en surveillant mon alimentation (ce que je fait déjà même si j’ai parfois du mal à résister à certaines cochonneries de temps en temps). Je mange bio et depuis peu me mets sérieusement à la cuisine de mes propres plats en évitant autant que je le peux lactose, gluten et sucre raffiné. Je verrai bien ce qui se passe. J’ai vraiment envie de me débarrasser de cette satanée pilule et de découvrir comment fonctionne mon corps en toute autonomie !
        Merci encore,

  14. Hello Christelle !!
    J’ai 20 ans et cela fait maintenant 2 ans que je prends la pilule, j’ai déjà changé 3 fois!!! Je prends donc jasminelle maintenant, j’avais triafemi juste avant qui sont les deux pilules qui m’ont été prescrites à cause de mon acné. J’ai eu de gros soucis de circulation, de rétention d’eau et de prise de poids depuis que je prend la pilule, au point d’avoir souffert de boulimie contre laquelle je me soigne toujours. On m’a donc grandement conseillé d’arrêter cette daube (tu as employé le mot qui la définit parfaitement…). Le problème est la :
    -d’un coté je n’aime plus mon corps et je ne me sens pas moi même avec cette merde .
    -d’un autre je faisais énormément d’acné avant de la prendre ce qui me rendait tout aussi malheureuse, et je ne me voit pas retrouver le visage boutonneux que j’avais.
    Alors voilà je me retrouve à devoir choisir entre être mal dans mon corps et prendre un truc mauvais pour ma santé MAIS aimer ma peau et mon visage. OU arrêter ce truc beaucoup trop violent et retrouver (peut être) mon corps d’avant MAIS me retrouver encore une fois avec un visage très boutonneux a 20 ans. Autant te dire que ça me prend un peu la tête…
    J’ai donc lu tes trois articles sur le sujets qui m’ont rassurées, et je vais essayer d’arrêter, mais quand même j’avoue que je flippe grave !!!!! alors j’avais quelques petites questions a te poser :
    -As-tu eu beaucoup de retours de femmes qui ont essayé l’arrêt progressif de la pilule et qui avais beaucoup de boutons avant ? En général est-ce que ça marche ou est- ce que cette méthode est quand même aléatoire ?
    -Est-ce qu’on est obligé de découper les comprimés ou est ce que séparer les prises aurait le même effet ? je demande ça pour le coté pratique, et parce que je l’ai lu autre part… si cette solution est possible comment tu t’y prendrai pour faire ça sur 6 mois aussi ?
    -Enfin, tu l’as peut être déjà dis mais le premier jour du sevrage tu l’as fait un jour où tu commençais une nouvelle plaquette ? ou juste du jour au lendemain ?
    Voilà je t’ai un peu écrit un roman mais j’ai vraiment peur de ce que mon visage va subire, en tout cas tu as l’aire très renseigné sur la question.
    Merci beaucoup.

    1. Hello Lucie, et bienvenue! 😊 Je compatis de tout coeur, et je suis vraiment désolée d’apprendre que la pilule t’a fait vivre un tel calvaire. Tu ne mérites pas cela. Ne t’excuse pas d’avoir « écrit un roman ». La plupart des commentaires ici sont longs car ce n’est pas simple de relater son cas en quelques lignes!
      Je vais essayer de répondre à tous les points que tu mentionnes, et s’il reste des trous n’hésite pas à poursuivre la discussion et à poser d’autres questions. Les lectrices de ce blog sont aussi vraiment chouettes et elles échangent souvent entre elles pour se transmettre des infos intéressants.

      Alors, allons-y. Concernant le sevrage en lui-même, oui, j’ai commencé en entamant une nouvelle plaquette. J’ai trouvé cela plus simple. Pour ma part, je découpais mes comprimés mais je sais que certaines femmes ont pris 1 comprimé sur 2, puis 1 sur 3-4-5, etc. Je ne vois pas pourquoi cela ne marcherait pas non plus mais j’avoue être quand-même relativement ignorante au sujet des effets de cette méthode là. Avis aux lectrices donc… si vous avez suivi la méthode sevrage en optant pour le ‘saut’ des comprimés faits-signe! On a besoin de vos témoignages! 😉

      Concernant ta première question, c’est là que les choses se compliquent un peu. Chaque femme est totalement différente et il est très difficile d’établir une ‘formule type’ du style: acné avant pilule = acné post-pilule… ce n’est pas forcément ce qui se passe car avec le temps le corps de chaque femme évolue, et ce qui fut vrai à un moment donné ne l’est pas forcément à un autre. De fait, certaines qui souffrent d’acné avant la pilule n’ont plus ce souci après l’arrêt, et d’autres retrouvent leur peau d’avant.
      Ce qu’il faut surtout savoir à propos de l’acné c’est qu’il s’agit d’un message émis par le corps pour nous signaler que quelque chose ne va pas. L’acné n’est qu’un symptôme d’un trouble interne, et souvent l’acné a de multiples origines, ce qui peut être super agaçant car il faut souvent adopter une stratégie multi-facette pour en venir à bout.

      Je ne suis ni médecin ni naturopathe, donc je ne me permettrai absolument pas de recommander telle ou telle approche mais d’après les connaissances que j’ai pu acquérir grâce à mes recherches, et en m’appuyant sur ma propre experience ainsi que sur celles des femmes qui témoignent ici je verrais bien une approche digestive/détox/émotionnelle pour essayer de prévenir contre une crise d’acné post-pilule et pour t’aider à lutter contre la rétention d’eau.
      Je suis persuadée que le corps se guérit toujours mieux quand on est calme et détendue. Or, tu dis avoir souffert de boulimie et d’une image négative de toi-même. Je compatis de tout coeur, et je t’envoie un gros bisou de courage. Le fait d’en parler et de vouloir aller mieux constitue une énorme partie du travail de guérison, et je pense que tu es sur la bonne voie! La méditation, la prière, et le fait de t’entourer de personnes positives peut être une grande source de réconfort et de joie. N’hésite pas à écarter ceux qui sont une influencent destructrice dans ta vie et à être *égoïste* pour la bonne cause! Ta santé et ton bien être en valent le coup! 👍🏼
      Là où tu peux donner un coup de pousse à ton corps même avant d’arrêter la pilule c’est en adoptant un style de vie et une alimentation naturels.
      Chaque personne a des besoins différents, donc je ne peux pas te dire s’il faut que tu manges surtout végétarienne, végan, ou paléo, etc., car cela dépend largement de ta constitution, de ton groupe sanguin, de ta digestion, etc., mais ce que je peux te dire avec certitude c’est que les produits transformés (empaquetés) sont nullissimes pour l’acné, et que tout ce qui vient de la terre (et surtout si c’est bio!) est à favoriser. Perso, je ne suis aucun régime particulier mais si je devais décrire mon alimentation je dirais que je mange environ 80% à base de plantes (légumes et fruits crus et cuits, graines complètes, légumineuses, huiles crues extraites à froid, fruits oléalineux – avec modération car je les digère difficilement), 20% produits animales bio et/ou locaux/fermiers (oeufs, poisson sauvage, viande bio, produits laitiers bio). J’essaye de préparer un max de repas à la maison. J’évite les Tupperwares en plastique (tous les recipients en plastique d’ailleurs) car les plastiques sont des perturbateurs endocriniens, et j’évite le sucre (je remplace par du miel ou du sirop d’érable si besoin). Je me suis rendue compte que je ne digérais pas du tout le blé, et j’ai donc totalement viré le blé de mon alimentation. Au début je ne le vivais pas bien mais maintenant je n’y prête aucune attention car ma digestion va beaucoup mieux sans. Je bois beaucoup d’eau et de tisanes, et quand j’ai la flemme pour préparer des légumes je mets tout dans un fait-tout avec un max d’épices et je fais une soupe (le meilleur moyen de manger un tas de légumes sans s’en rendre compte!). Pareil avec les salades s’il fait chaud… je balance tout dans un bol avec un peu d’huile d’olive et du vinaigre de cidre et boum. Ah, et je mange mes 2 gros carrés de chocolat noir 80% quasi tous les jours, et que quiconque ose me les ôter! Certains diront que le chocolat donne des boutons… c’est peut-être vrai mais moi ça me fait du bien au moral, et ça, ça n’a pas de prix. Je choisis mes batailles, et je pense qu’il est extrêmement important de conserver l’aspect plaisir de la nourriture. Perso, j’adore le gout des legumes, et je ne vis pas mal le fait de ne pas manger de blé, donc je ne souffre pas de l’impression de restreinte. Mais le chocolat m’est important… je ne m’en prive donc pas.
      Ce n’est qu’une description de ce qui me convient, moi. Pour toi ce sera peut-être un tout autre régime alimentaire, mais ce que j’essaye d’illustrer c’est que tu peux expérimenter, et t’amuser, et prendre plaisir, et peu à peu en virant tout ce qui vient d’une usine et en mangeant davantage ce qui vient de la terre tu te sentiras forte et sereine, et ta santé s’améliorera.
      Je ne sais pas si tu fumes ou si tu bois de l’alcool ou du café mais je conseillerais en amont d’un arrêt de pilule (avec ou sans sevrage) d’essayer de ne plus en consommer ou de réduire ta consommation pour permettre à ton système immunitaire de se renforcer.
      Les probiotiques sont une aide digestive hors pair, et je recommanderais vivement de t’en procurer, ou d’acheter un gros pot de choucroute fermentée crue que tu peux mélanger à tes salades. Ceci renforcera ta flore intestinale.

      Par ailleurs, la détox est primordiale car si on n’élimine pas bien les déchets de notre organisme on finira par les filtrer au travers de la peau, qui est notre plus gros organe. Quand on est stressé, nos reins et notre foie ralentissent, et – en tout cas en ce qui me concerne – on peut être susceptibles d’avoir des poussées d’acné. La bardane, l’achillée millefeuille, le pissenlit sont d’excellents ‘nettoyants’ qui permettent à l’organisme de mieux éliminer les toxines. Il est également impératif de bien aller aux toilettes (désolée, ce n’est pas un sujet très glamour mais il faut en parler car l’une des causes majeures de l’acné est la constipation). L’activité physique qui favorise la sudation est excellente aussi pour nettoyer les toxines du corps et pour faire circuler la lymphe. Ce que j’essaye de dire c’est qu’avant même d’arrêter la pilule il y a plein de choses que tu peux faire pour avoir une santé de fer. Ce sera un travail en amont avant de tenter le sevrage. En chouchoutant ton corps de cette façon tu pourras renouer les liens avec toi-même. Tu mérites de te sentir belle et forte, et à 20 ans tu as toute la vie devant toi pour apprendre à te connaitre et à t’aimer réellement. Ton histoire me touche beaucoup car à 20 ans je me sentais totalement sous l’emprise de la pilule, et comme j’avais une belle peau grace à Diane 35 je craignais trop de devoir l’arrêter, mais comme toi je ne me sentais pas vraiment moi-même sous hormones et je n’arrivais pas vraiment à m’aimer. Tu vas y arriver, c’est certain. Tu vas apprendre à connaitre ton corps et à savoir ce qui marche pour toi et ce qui ne marche pas (avant, je voulais faire comme tout le monde, mais maintenant je sais ce qui me convient et ce qui ne me va pas, et je vis, je mange, et je bouge au rythme de mon propre organisme – c’est super libérateur et il m’a fallu des années pour y parvenir et l’assumer, donc je comprends très bien le dilemme que tu vis).
      J’espère avoir pu répondre à tes questions, et n’hésite pas si d’autres te viennent entre temps! Courage, et plein de belles choses!

  15. Bonjour,
    Les articles sont très intéressants. Petite question, quand tu évoques 0 sucre c’est quoi zéro sucre ? Je mange des fruits, des légumes (les carottes comportent du sucre) du chocolat noir.
    Est-ce que c’est conseillé d’éliminer tous les sucreS?

    1. Coucou Adixia, bienvenue, et super question! 😊Quand je dis zéro sucres je n’entends par là que les sucres raffinés (sucre en poudre, gâteaux, confitures, etc) – pour la plupart des gens la consommation de fruits et légumes frais de saison ne pose aucun souci – le problème se pose surtout pour ceux et celles qui souffrent d’un métabolisme très lent/pour les diabétiques/pour celles qui souffrent du syndrome des ovaires polykystiques. Pour ces personnes-là il vaut mieux éviter de consommer des aliments à IG élevé car ils sont sensibles à la production d’insuline, et cela peut influer sur le cycle et par conséquent sur l’acné. J’espère avoir pu répondre à ta question.

      Je te souhaite une belle journée!

  16. Bonjour, je décide d arrêter ma pilule et me renseigne, c est ainsi que je trouve votre site et vous en remercie! 38 ans, sous pilule depuis mes 14 ans (!) avec notamment Roaccutane, Diane 35 et Belanette, acnéique à l adolescence, 3 cancers du sein chez ma maman, problèmes vasculaires dans la famille (j ai des varices et suis sclérosée mensuellement depuis des années), dans un désir d enfant (même si tard oui, mais mon super gynéco me disait que je pouvais encore attendre 10 ans, lol..) je viens d arrêter Belanette depuis 1 mois avec en retour une peau plus grasse, quelques boutons blancs, chute de cheveux et cheveux qui graissent vite, je m inquiète d un retour de l acné en force et autres joyeusetés qui s amplifieraient et souhaite donc tester le sevrage progressif. Je souhaite prendre des comprimés entiers mais en les espaçant progressivement, pouvez-vous m aider sur le « dosage »? 1 tous les 2 jours pendant x semaines puis 1 tous les 3 jours? Faut-il faire la pause des 7 jours comme habituellement? Merci d avance de vos réponses et bonne journée!

    1. Bonjour Sophie, et bienvenue! On se tutoie hein… ce sera plus sympa. 😊 Petite question: tu as déjà arrêté Belanette ou tu comptes t’en sevrer? Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris où tu en es dans le processus?
      Bravo de vouloir arrêter les contraceptifs oraux après tant d’années de prise. Il n’est jamais trop tard!
      Je t’envoie une bise de soutien!

      1. Bonjour Christelle, merci et avec plaisir pour le tutoiement 🙂 en fait j ai arrêté 1 mois et voyant ma peau redevenir immédiatement grasse et boutonneuse (idem pour mes cheveux) j ai cherché des informations sur le net et voilà comment j en suis arrivée à vouloir faire le sevrage.. du coup je viens de reprendre Belanette et voudrais savoir si mon idée de 1 jour sur 2 pendant 15 jours puis 1 jour sur 3 pendant 15 jours puis etc. est une bonne solution. Je pense qu il ne faut pas faire de pause mais n en suis pas sûre.. en plus quand je suis allée à ma pharmacie reprendre Belanette j ai expliqué mon idée de sevrage à la pharmacienne qui a été très étonnée et m a dit qu elle n avait jamais entendu parlé de cela, que c était n importe quoi, qu il fallait arrêter tout d un coup.. bref, me voilà perdue avec ces discours des « professionnels » de santé qui m entourent.. merci beaucoup de ton aide! j aimerais tellement me débarrasser de ce que j estime être un poison..

      2. Bonjour Christelle, je me permets de remettre un message car je n’ai pas reçu de réponse à mon précédent et je viens de reprendre Belanette un jour sur 2 depuis une semaine donc je suis pressée de savoir si mon idée de protocole est correcte? merci d avance pour ta réponse!!

      3. Re-coucou Sophie, excuse-moi pour la réponse un peu tardive. 😊Je rentre de voyage… j’ai donc du dédier pas mal de temps aux petites obligations quotidiennes hier. Alors, pour en revenir à ton sevrage, je vais être franche, comme d’hab. Le fait est que je ne peux vraiment rien dire sur la méthode sevrage 1 comprimé sur 2 etc., car la méthode que j’ai suivie, moi, consistait plutôt à découper les comprimés. Ce que je peux dire c’est que Belanette est identique à Jasminelle au niveau de sa composition, et puisque je me suis sevrée de Jasminelle je peux affirmer qu’il est possible d’avoir des bons résultats en diminuant le dosage petit à petit. Je sais que certaines femmes ont préféré opter pour la méthode que tu comptes suivre et je lance un petit appel à témoins à celles qui pourraient t’en dire un peu plus. Pour ma part, le sevrage a été long (6 mois), et c’est ce qu’il fallait à mon corps pour se défaire de la dépendance aux hormones. D’autres femmes l’ont fait en moins de temps, mais je reste prudente dans mes propos car je ne veux pas parler au nom d’autres personnes. Ce qui est sûr c’est que ton corps s’est habitué aux hormones car tu as pris la pilule pendant de longues années… une image plus parlante serait peut-être de dire qu’il est *dormant*. Il ne fabrique pas ses propres hormones depuis un moment, donc on va essayer de le *réveiller* en douceur, en diminuant le dosage des hormones artificiels petit à petit et en lui permettant de commencer tout doucement à *mettre la machine en route* naturellement. L’une des raisons pour laquelle je ne recommande jamais un seul et même protocole sevrage pour chaque personne est que je veux redonner du pouvoir aux femmes, qui, pendant si longtemps se sont senties esclaves de ce médicament. Ton corps est magique, unique, et il est capable de se réguler tout seul si tu lui donnes toutes les bonnes conditions pour le faire… le sevrage lui permettra de se déshabituer petit à petit à la pilule, et en parallèle à cela il t’appartient de booster à fond ton système immunitaire pour donner, justement, à ton corps les conditions favorables pour *mettre la machine en route* tout seul. En premier lieu, il convient d’éliminer tout ce qui pourrait engourdir le système immunitaire – aliments industriels, empaquetés, sucres, farines raffinées, alcool, excitants, cigarette, etc. Puis, il convient d’aider ton corps à se défaire des toxines – boire beaucoup d’eau, faire du sport (idéalement les activités qui font suer car la sudation favorise l’élimination), et manger des fibres (car oui, le transit est impératif pour ôter de l’organisme les excès hormonaux). Enfin, il convient de nourrir ton corps, et par nourrir je veux dire consommer des vrais nutriments – des assiettes colorées, vivantes, blindées d’anti-oxydants et de vitamines; des jus frais pressés, des smoothies verts, des soupes de légumes, des céréales complètes. Et si tu consommes des produits animales je ne ferais pas de concession sur la qualité – bio/local/pêché). Si vraiment tu souhaites booster encore plus ton organisme tu peux prendre quelques compléments alimentaires – probiotiques et multivitamine étant ceux que je préfère car les probiotiques aident à reconstruire la flore intestinale, souvent endommagée par la pilule, et la multivitamine peut venir compléter s’il y a une carence quelque part. Voilà mon opinion, mais n’oublie pas de prendre tout ce que je dis avec des pincettes car je ne suis pas un professionnel de la santé. En tout cas je te souhaite plein de courage dans l’aventure au naturel, et plein de belles choses pour la suite!

  17. Bonjour. Merci beaucoup pour tous vos conseils !!! J’ai un peu moins peur de me lancer dans l’arrêt de la pilule… Je vais avoir 40 ans cette année, il est temps que je fasse attention. Mais vous, lorsque vous avez arrêté, les compléments et hygiène de vie ont évité la cata ? Ou vous avez eu recours au roacutane ?Bonne journée !

    1. Bonjour Géraldine, et bienvenue! 😊 Je ne sais pas si ton commentaire s’adresse à moi ou aux lectrices/commentatrices, mais je vais y répondre tout de même (on se tutoie hein, ce sera plus sympa). En ce qui me concerne, oui, le fait de soigner mon alimentation et mon hygiène de vie m’a évité les problèmes hormonaux après mon sevrage de la pilule et j’ai pu retrouver un cycle régulier – j’ai également évité la crise d’acné que j’avais eu lors de ma première tentative d’arrêt brusque. Je n’ai jamais eu besoin de prendre roacutane, fort heureusement. Je t’envoie une brise de soutien et plein de courage!

      1. Bonjour Christelle. Merci pour ta réponse 😊 J’ai tout noté, je vais suivre pas à pas ton programme, qui me donne bcp d’espoir pour arriver à chasser la pilule de mon corps ! Une question encore : le gattilier, on les prends dès qu’on commence à diminuer les comprimés de pilule ? Et directement 400mg ? Ou en augmentant progressivement avec la diminution de pilule ? Merci d’avance !

      2. Coucou Géraldine! Super, je suis heureuse que tout cela te donne de l’espoir. Il y a – effectivement – de l’espoir à vivre au naturel. Ton corps veut retrouver l’équilibre… maintenant il faut juste lui donner un coup de pousse.
        Au sujet du gattilier, personnellement je n’en ai pas pris pendant mon sevrage car le gattilier agit sur l’hypophyse et je craignais que mon corps ne soit confus en le combinant avec la pilule. J’en ai pris pendant 1 an à la suite du sevrage à raison de 400mg/jour. Aujourd’hui si c’était à refaire je ne sais pas si j’en prendrais systématiquement après le sevrage. Peut-être que je laisserais un peu de temps pour voir si mon cycle se régularisait tout seul avant de sauter dessus. Je dis cela avec 5 ans de recul car depuis j’ai pas mal lu au sujet du gattilier et il semblerait que ce ne soit pas forcément adapté à tout le monde (je ne dis pas qu’il faut l’éviter, mais peut-être vaut-il mieux observer les réactions de ton corps avant de le prendre…). Perso, si tout cela était à refaire je mettrais surtout l’accent sur la nutrition et l’hygiène de vie… j’éviterais tout ce qui est empaquetés ou industriel, je mangerais coloré et frais, et je boirais beaucoup d’eau (j’éviterais les excitants en l’alcool). S’il fallait absolument que je choisisse 1 ou 2 compléments alimentaire je prendrais des probiotiques et une multivitamine/minéraux. Si au bout de 6 mois mon corps ne réagissait pas j’éliminerais le gluten et les produits laitiers et je tenterais une ‘détox’ style bardane/achillee millefeuille, etc., peut-être qu’à ce moment-là je prendrais du gattilier. Voilà ce que je ferais, mais en aucun cas cela ne constitue un conseil à suivre, et je t’invite à rechercher tous complément avant de le prendre, et dans le doute toujours en parler à un professionnel de santé.
        Bise et plein de courage!

  18. Merci beaucoup Christelle pour cette (longue) réponse construite et avertie! 🙂 J espère pouvoir en terminer au mieux avec ce poison et je remercie par avance les personnes qui pourraient témoigner en ayant suivi le sevrage « avec sauts » (appelons le ainsi lol)! Bon courage à toutes dans ce combat.

  19. Bonjour!
    Tout d’abord merci d’aborder ce sujet, si rare….
    Je prends de l’Androcur et du Provames depuis 10 ans pour des ovaires polykistiques.
    J’ai fait un arrêt pendant ma grossesse. Mon fils à bientôt 2 ans. Depuis que J’ai repris ce traitement, j ai de nombreux effets secondaires, et pas d’efficacité : pas de règles (jamais!), migraines de plus en plus régulières et intenses, prise de poids ( j’ai repris quasiment 10 kg en qq mois alors que j’avais tt perdus pendant et après ma grossesse), douleurs pelviennes très intenses , manque de libido, et peu d’amélioration au niveau de ma pilosité…bref, la joie!!
    Suite aux insistance de mon mari, je me renseigne et je découvre les effets secondaires de l’androcur…et au secours!!!
    Je veux arrêter les hormones et reprendre une vie plus saine et normale. J’ai 27 ans, et j’ai l’impression d’avoir un corps de vieille…
    Merci pour vos infos sur le sevrage et la detox, je met ca en route dès maintenant.
    Mais une question subsiste (si elle est trop personnelle je comprends, ne réponds pas!) :
    Quelle contraception utilise tu maintenant? Car à part le DIU au cuivre et le latex 😊 🤔….

    Merci beaucoup, bonne journée!

    1. Hello Aubidandy, et bienvenue! 😊Ton histoire me touche beaucoup car je sens bien que tu vis ta prise d’hormones comme une véritable contrainte. Pour répondre à ta question (et non non, elle n’est pas trop personnelle… il faut en parler!), mon mari et moi utilisons le bon vieux préservatif. Ce n’est certes pas la méthode la plus confortable au tout début, surtout quand on passe de la pilule à ça, mais perso je ne me suis jamais sentie très à l’aise avec l’idée du DIU (je ne sais pas… un truc en métal à l’intérieur de mon utérus… mouais), et comme je n’ai pas (encore) eu d’enfants, je suis très satisfaite de la méthode à l’ancienne!

      Waouh alors, quelle galère tu as vécu entre la prise de poids et les migraines, sans compter la libido en chute libre. Effectivement, tout cela peut être du aux hormones de synthèse. Il existe plein de témoignages en ligne de femmes ayant pu soigner leur OPK par le biais de l’alimentation, surtout sur le web anglophone, alors que la médecine voudrait nous faire croire que cette condition ne peut être traitée que par la prise d’hormones. Si tu lis l’anglais je t’enverrai des infos qui pourraient t’intéresser. On sait aujourd’hui que l’excès de testostérone, souvent présente chez des sujets aux ovaires polykystiques, est directement lié à la production d’insuline, et qu’en adoptant un régime alimentaire proche de celui des diabétiques (à savoir à IG faible) on peut faire baisser ces taux. Par ailleurs, l’exercice physique quotidien est fortement recommandé pour les femmes OPK car il aide le corps à se détoxifier et à équilibrer les hormones.
      Comme tu le sais, je ne suis pas médecin, et je ne suis pas formée dans le domaine de la santé pour pouvoir te conseiller en ce qui concerne l’arrêt de ces deux traitements, et il faut savoir que quand tu vas derrière le dos de ton médecin tu t’exposes à des risques aussi bien au niveau des effets secondaires qu’au niveau contraception. Quand on réduit le dosage hormonal on encourt le risque de tomber enceinte, donc je recommande le préservatif en même temps. Par ailleurs je ne sais pas dans quelle mesure tu peux te sevrer des deux médicaments en même temps… perso, le sevrage de la pilule était déjà suffisant pour moi compte-tenu du fait que j’avais des petits saignements (inoffensifs) et d’autres petits désagréments, donc je pense que j’aurais peut-être espacé mes 2 sevrages si j’étais à ta place… En fait, c’est toi le maitre de ta propre santé, et tu peux te réjouir du fait que la condition dont tu souffres peut être régulée naturellement… du coup tu peux formuler un plan d’action, avec l’aide te ton mari (et peut-être un médecin ou un naturopathe si tu trouves quelqu’un de confiance, et j’avoue que c’est toujours mieux d’être suivie – moi j’ai fait tout cela derrière le dos de ma gyné, et je lui en ai parlé par la suite… mauvaise élève donc, mais pour moi cela a marché). À ta place, je commencerais par changer mon alimentation pour mettre toutes les chances de ton côté, puis tu peux décider du temps que tu veux dédier à ces sevrages… 6 mois… 9 mois… le temps que tu choisis. Peut-être qu’en parlant avec ton endocrinologue tu pourras trouver une solution pour réduire les dosages… côté alimentation tu peux toujours consulter une diététicienne pour trouver un plan d’attaque indice IG faible. Perso, je couperais tous les sucres industrialisés, et je remplacerais toutes les farines raffinées par des céréales complètes. Ensuite, je couperais tous les produits empaquetés, et je ne me nourrirai que de produits frais – viande et laitages bio, légumes frais, céréales complètes, et je limiterais ma consommation de graisses. Je ferais cela pendant 4 mois pour commencer et j’observerais les résultats…
      Je reste à ta disposition si tu as davantage de questions, et je te souhaite tout plein de bonnes choses pour la suite.

  20. Merci pour cette réponse très complète!
    Je me suis déjà renseignée sur le régime IG bas. J’avais commencé grâce à un livre et blog (mégalow food de Ella hagege). Mais mon fils a des problèmes de digestion/ transit, il ne supporte aucune farine complète par exemple. (Il doit manger beaucoup de féculents mais rien de complet sous peine de diarrhées très importante et perte de poids.) et mon mari n’est pas du tout ouvert sur l’alimentation « différente »…donc faire 2 voire 3 cuisines différentes, ca m’a lassée….
    Par contre, nous ne mangeons presque plus de viande, et j’achète depuis peu des Paniers de légumes bio au marché chaque semaine.
    J’ai découvert ce lien entre opk et insuline après des heures de recherche. Je suis très intéressée par de nouvelles informations! Même Si mon anglais est bad 😂
    J’ai commencé la diminution de l’androcur à 3/4 . Pour le Provames aucune information trouvée et le comprimé n’est pas sécable…
    J’ai également pris rdv avec ma sage-femme, très à l’écoute pour mes suites de couches…
    J’aimerais lui apporter des infos si elle ne connais pas.
    Rdv gynécologue en janvier mais peu d’espoir…. Sur le net, beaucoup de filles expliquent que leur endocrinologue à prescrit ce cocktail, et ne propose rien d’autre…😕.
    Compliqué d’être bien soignée visiblement, même pour une maladie si répandue…..
    Merci pour tout , merci!

  21. Bonjour Christelle,

    Merci beaucoup pour tous ces articles qui me donnent l’espoir que cela peut fonctionner.
    J’ai commencé la pilule autour de mes 15 ans uniquement parce que j’avais de l’acné à cette époque ( Holgyème), l’acné avait commencé autour de mes 11 ans..
    Avant Holgyème, j’ai connu plusieurs traitement antibio internes donnés par la dermato et tous les traitement externes qu’ils peuvent donner.
    Holgyème a fait son job un temps mais au bout de qq années ca a été la crise de boutons , vers 19 ans , la reprise donc. J’ai donc été placée également sous androcur à raison d’un demi comprimé par jour les 10 premiers jours de reprise de pilule après les 7 jours de pause.
    Vers 21 ans , la crise de nouveau. Je ne sais plus si j’avais pris androcur de façon temporaire à l’époque ou si j’étais toujours sous androcure lors de cette nouvelle crise. Donc soit on me l’a fait reprendre, soit on m’a augmenté ( j’aurais plus tendance à dire que je suis passée à un comprimé d’androcur avec le même modop que précédemment).
    Cela a fait le job encore jsq peu avant mes 24 ans à l’époque sous Varnoline + Androcur (en mode 1/2 comprimé), ou c’était la crise de nouveau, mais crise qui a été crescendo vers une intensité que je n’avais jamais connue. Pour autant , en terme d’acné je reviens de loin et je ne suis pas du genre à qualifier mon acné de severe pour 2 boutons…Si bien qu’aux bout de qq mois, je suis retournée chez la gyneco. Elle m’a mise sous Oromone et Androcur ( toujours le 1/2 comprimé). Cela n’a rien changé, elle m’a faite passer dans les quelques mois à l’androcur en tant que pilule seul, en comprimé entier.
    Je ne sais pas si cela a changé quelque chose en tout cas je commençais serieusement à me poser des questions. Du coup j’ai commencé à voir une praticienne en medecine chinoise et énergeticienne. Elle m’a fait faire plusieurs changement alimentaires ( retirer tous les produits laitiers, arrêter le blé et l’avoine et ce qui est acide de façon générale , pour mon foie, donc aussi sucre blanc,plat indus etc). C’est à partir de là que l’amélioration a commencé à se faire sentir, de mois en mois. Elle m’a conseillé une nouvelle gyneco, sachant que je n’etais pas fan de la liberté d’expression que je trouvais chez celle que je voyais à l’époque. Et evidemment, prendre androcur en tant que contraceptif, elle ne trouvait pas que c’etait l’idée du siècle étant donné les problèmes hormonaux et du foie qu’elle avait identifié chez moi.
    A l’epoque ou j’ai commencé à la voir, je suis passée aux cosmetiques naturels.
    En fevrier 2017 , la nouvelle gyneco m’a donc mise sous Triafemi seul. Pas d’incidence sur ma peau qui doucement mais surement allait mieux. ( ma demande en arrivant chez elle était d’aller progressivement vers des contraceptions plus douces… aujd mon regard la dessus est : dans tous les cas une pilule peut-elle vraiment être douce…. et je sais clairement ce que j’en pense aujd.)
    Le « problème » est que , dans cette demarche, je suis actuellement et depuis aout sous Ludeal Ge. Et c’est la que la crise revient. Progressivement ( depuis septembre) , ma peau redevient très irrégulières, j’ai de nombreux kystes rouges sous la peau et des bon gros boutons blanc.
    Ce qui est certain, c’est que je ne veux plus d’une pilule pour corriger mon acné. Je refuse complètement cela maintenant. je souhaite arrêter Ludeal Ge ( j’arrive justement à la fin de ma plaquette). Je ne veux plus m’occuper de cela de façon artificielle et je veux aider mon corps à se reguler avec autonomie. Et je ne veux plus de cette contrainte pour mon corps.
    Ce qui me fait peur , c’est que j’ai prevenu m’a gyneco il y a quelques semaine de ce retour de boutons, elle m’a dit que pour elle, cela signifiait juste que je serais dépendante d’une pilule toute ma vie pour l’acné. Ca a été une sacrée tarte dans la figure psychologiquement. Aujd je n’ai pas envie de croire cela, je pense que ce que cela veut dire c’est que c’est tout ce que la médecine occidentale a en son pouvoir pour moi. ( je n’ai pas l’intention de la prevenir de cet arret)

    Je ne sais pas si je dois arreter Ludeal Progressivement (sachant que le comprimé n’a pas trop une forme à être decoupé ^^) ou si j’arrête simplement là, car en vrai, je pense que si mon corps reagit avec une crise de bouton , c’est justement à cause de l’arrêt de Triafémi en aout, cest a dire que je suis deja à presque 3 mois du vrai arrêt.

    Je bois quasiment tous les jours une grande tasse d’infusion sauge+ pensée sauvage ( je n’ai pas l’impression que cela change grand chose ^^)

    Je voulais avoir ton avis sur ma situation. Sachant que j’avais de l’acné avant la pilule au tout début, est-ce que forcément il y en aura apres l’arret?
    Est que les substances que l’on ma donné peuvent aider à identifier les hormones impliquées dans mes déséquilibres ?
    Et puis si tu as des conseils je suis tout à fait preneuse ( en terme de compléments, ou tisanes ou quoi que ce soit d’autre) , meme si je sais que tu n’es pas médecin :). Entre les achillée millefeuille gattilier et autres je suis un peu perdue d’autant que je sais que ce n’est pas pour tout le monde ^^.

    Je t’ai écrit un vrai roman … desolée pour cette longueur!
    Belle journée à toi Christelle !! 🙂

    1. Salut Doudi, et bienvenue. ☺️ Je suis désolée pour la réponse tardive… le site est actuellement en plein reconstruction. C’est un peu compliqué à gérer. En tout cas je suis désolée d’apprendre que tu as eu affaire à 2 gynécos rabat joies! La vérité est qu’on est rarement ‘obligée’ de dépendre de la pilule contraceptive. Certaines filles souffrant de maladies rares et chroniques peuvent bénéficier de la prendre, mais ce sont des cas relativement exceptionnels. L’acné est pénible à tous niveaux, et je compatis de tout coeur. C’est d’autant plus pénible que l’on ne sait souvent pas exactement ce qui cause notre acné, et pour bien compliquer les choses il s’avère souvent que les causes sont multiples (allergies ou intolerances alimentaires + problèmes thyroïdiens, ou toxicité du foie + stress, pour n’en citer que quelques-unes). Ce qui est très encourageant dans ton parcours c’est que tu as vu des résultats positifs en suivant un régime alimentaire adapté et en consultant une praticienne en médecine chinoise. Même si tu n’as pas vu disparaitre la poussée de boutons, le fait d’avoir constaté une amélioration en changeant de style de vie est un excellent point de départ.
      Ludéal Ge est une pilule dite de « 2ème génération »… elle contient du lévonorgestrel, qui est un progestatif connu depuis longtemps maintenant. Ce progestatif n’est pas particulièrement recommandé en cas d’acné car il n’influe pas sur la production de testostérone, or les poussées d’acné chez la femme sont souvent liées à un excès de testostérone. Les progestatifs contenus dans Yaz, Jasminelle, Triafémi, et Diane 35 sont censés ‘zapper’ la production de testostérone, et c’est pour cela que les gynécos prescrivent ces pilules-là en cas d’acné. Je suis donc assez surprise par le choix de ta gynéco. Pour moi, ta nouvelle poussée d’acné serait certainement liée (par forcément causée… mais liée), effectivement, au changement de pilule.
      N’étant pas médecin, comme tu le sais, il ne m’est pas permis de te conseiller de prendre ou d’arrêter un médicament, donc je ne peux pas me prononcer sur ton éventuel arrêt de pilule si ce n’est pour te dire ce que je ferais, moi, si j’étais dans le même cas de figure… À ta place je me sevrerais plutôt que de l’arrêter brutalement. Je ferais ainsi car Ludeal Gé est assez fortement dosée en ethinylestradiol, l’oestrogène synthétique (30µg c’est pratiquement aussi fort que Diane 35). Pour ne pas brusquer mon corps davantage j’opterais donc pour le sevrage. Ceci dit, je pense que même sans sevrage tu peux retrouver une peau nette… il faut juste que tu te penches sur les causes précis de ton acné, et à mon avis il n’y en a pas qu’une seule. L’aspect hormonal pourrait être une partie du problème, mais peut-être que tu souffres d’une intolerance alimentaire ou d’une sensibilité intestinale, ou même d’une difficulté à te détoxifier d’un excès oestrogénique. Je te conseillerais donc de prendre rdv avec un endocrinologue qui pourra déjà te permettre d’éliminer un éventuel déséquilibre thyroïdien, ou un problème au niveau des surrénales ou de l’hypophyse. Une fois que tu auras effectué ces tests, et en supposant qu’ils reviennent négatifs, tu pourras te pencher sur l’alimentation en effectuant un régime éliminatoire d’un mois à la fois pour bien repérer les aliments éventuellement gênants. Personnellement, je ferais ainsi pour arriver à l’origine du problème. Je prendrais un probiotique pour aider ma flore intestinale, et une multivitamine/minéraux pour être sure de bien couvrir tous mes besoins nutritionnels, et je me laisserais bien le temps d’identifier chaque éventuelle cause une par une. Le foie et les intestins sont les organes que je ne négligerais pas à ta place. Je ferais tout pour éviter la constipation (désolée, parler caca c’est pas cool mais ça fait partie de la vie alors autant en être débarrassée!) car les matières non-éliminées contiennent des hormones toxiques, et le colon réabsorbe une partie des déchets si ces derniers ne peuvent pas quitter le corps. Par ailleurs, je ne fatiguerais pas mon foie… peu de graisses, peu de viandes rouges, peu de laitages, plus de sucre, plus d’alcool, plus de cigarette… je donnerais des choses gentilles à mon foie… des légumes, des fruits, du cru, du cuit, du frais surtout. Beaucoup d’eau… C’est ainsi que je ferais en attendant de trouver la racine (les racines) du problème, et je suis sure que tu la (les) trouveras! N’hésite pas à revenir faire un tour et à me donner des nouvelles. Je t’envoie une grosse bise de soutien! 😘

  22. Bonjour Christelle ! Je me suis enfin lancée, depuis une semaine je suis à 3/4 de comprimé. Nourriture saine, un peu de sport , probiotiques et bardane 🙂 Pour toi, à partir de quand ton corps a commencé à changer pendant le sevrage (notamment ta peau ?) Afin que je sache à quel moment les ennuis vont commencer… J’ai lu dans certains commentaires qu’il existait un groupe sur facebook pour le sevrage, afin de se soutenir. Je ne l’ai pas trouvé. Le connais-tu ?
    Merci d’avance !!!

    1. Hello Géraldine et bienvenue! ☺️ Je te prie d’excuser mon retard, ainsi que le format un peu brouillon du site qui est actuellement en pleine reconstruction… Ton parcours m’a l’air bien planifié… tu sembles avoir mis toutes les chances de ton côté pour que le sevrage se déroule très sereinement. 👏 Il m’est difficile de tirer un trait entre mon expérience et la tienne car le corps de chaque femme est très différent, et nous réagissons toutes de façon complètement différente en fonction de nos hormones, de nos sensibilités, de notre état d’âme, etc. Et puis, je ne sais pas quelle pilule tu prends… je me doute que le sevrage d’une pilule peut être très different du sevrage d’une autre pilule. Pour te donner un topo un peu grossier… histoire de te donner une idée de ce que j’ai vécu au cours de mon sevrage, je crois que les points les plus importants étaient 1) le spotting, et 2) la peau. J’avais 30 ans lorsque je me suis sevrée de Jasminelle. Ma peau était parfaite sous Jasminelle, mais je souffrais de spotting quasiment tous les mois eux alentours de la 3ème semaine de prise (même lorsque je prenais la pilule). Ce phénomène ne s’est pas amélioré avec le sevrage; je dirais même qu’il s’est empiré le temps du sevrage pour ensuite se réguler. En gros, je commençais à saigner un tout petit peu lors de la 2ème semaine de prise réduite (3/4 – 1/2 – 1/4, etc.), puis lors de la 3ème semaine de prise les saignements s’accentuaient, et généralement ils s’arrêtaient juste après que je termine la plaquette (je respectais toutefois les 7 jours d’arrêt). Cela a duré le temps du sevrage… c’était chiant car j’étais en couple et pour la vie de couple ce n’est pas ce qu’il y a de plus drôle, mais voilà, pour moi c’était le prix à payer pour être tranquille par la suite. Du coup, une fois que le sevrage s’est terminé, j’ai fini par retrouver un cycle régulier. Je crois que mes 1ers cycles au naturel étaient un peu longs – 35 jours, 30 jours, etc., puis ils ont raccourci – 25-26, et peu à peu j’ai fini par avoir des cycles d’environ 27-29 jours selon le mois. Le spotting est toujours un problème pour moi et je sais qu’il est intimement lié au stress (je suis une grande nerveuse de la vie – ma mission sur terre est d’apprendre à gérer mon esprit constamment en mouvement! 😅) Quand je suis très inquiète, ou quand je fais beaucoup de voyages long-courrier (je vis aux USA et il m’arrive fréquemment de rentrer en Europe), le phénomène du spotting s’aggrave. Quand je suis sereine, il s’améliore. La progestérone – l’hormone qui domine la phase lutéale – peut être utilisé par le corps pour fabriquer du cortisol – l’hormone du stress – et donc quand on est stressées notre corps utilise nos réserves de progestérone pour palier au cortisol manquant… d’où le spotting. Si je n’avais pas arrêté la pilule je n’aurais jamais si tout cela. Pour parler de ma peau, que dire… il m’est arrivé au cours du sevrage d’avoir une peau un peu plus grasse, surtout les premiers mois, avec 2-3 imperfections ici et là, mais vraiment cela restait minime. Les premiers mois au naturel ont également donné lieu à 2-3 boutons rouges sur le menton ou au dessus de la lèvre au moment de l’ovulation, mais ils partaient au bout de 24h, et ils n’ont pas perduré. Là encore, le stress est un facteur énorme dans les poussées d’acné, et pour moi j’attribue plus ces imperfections au stress que j’éprouvais dans mon travail et dans ma relation à l’époque qu’à l’arrêt de la pilule.
      J’espère avoir pu t’aider en tout cas! Tu sembles gérer comme un boss! Le groupe sur Facebook s’appelle Dearlobbies. Il est tenu par une warrior anti-système que j’adore, elle s’appelle Roxane. Elle tient un site aussi appelé dearlobbies.fr, qui sera officiellement opérationnel d’ici la fin de l’année. Je suis modératrice dans le groupe FB donc n’hésite pas à nous rejoindre! Par ailleurs, je recherche des personnes pour me faire part de leurs témoignages de sevrage, donc si cela t’intéresse une fois ton sevrage accompli n’hésite pas à me le faire savoir! Je t’envoie une bise de soutien! À très vite! 😘

  23. Bonjour 🙂 tout d’abord au top tes conseils ! Je cherchais justement des articles dédiés à l’arrêt de la pilule.
    Pour expliquer mon cas brièvement, j’ai commencé à avoir des soucis avec cette contraception cet été, quand je n’ai plus supporter DailyGé au bout de 5 ans.
    J’ai essayé LudealGe, Optilova, maintenant je suis sur Adepal (en l’espace d’une année …).
    J’avais déjà tenté un arrêt brutal suite au conseil du médecin. Le premier mois RAS, je revis. Malheureusement, j’ai vite été anémiée, fatiguée… pas de problème de cheveux ou d’acnés, juste des grosses chutes de tensions.
    J’ai donc repris 2 mois après une pilule, que je supporte mal aussi (ça fait 3 mois). Mon médecin veut me diriger vers les 3eme et 4eme génération.
    Honnêtement, je voudrais essayer un nouvel arrêt. Étant donné que mon corps ne s’est pas habitué à cette pilule et que je dois la changer, comment je dois procéder ? Arrêt brutal + complètements etc ? Ou je dois prendre une autre pilule moins agressive et appliquer ta méthode ?
    J’avoue être un peu perdu.
    Merci par avance !

    1. Coucou Christelle, et bienvenue! 😊 Waouh, ton médecin prescrit des pilules comme on enverrai un enfant chercher des pains au chocolat! Pas étonnant du tout que ton corps ait eu du mal à se réguler après tous ces changements de dosage. La bonne et la mauvaise nouvelle c’est que toutes les pilules que tu as prises contiennent les mêmes composants, juste à des dosages différents. Daily Gé, Ludéal Gé, Optilova et Adépal contiennent exactement les mêmes principes actifs, à savoir de l’ethinylestradiol, qui vient remplacer ton oestrogène naturel, et du levonorgestrel, qui vient remplacer ta progestérone naturelle. La mauvaise nouvelle – je trouve cela même assez hallucinant – c’est que ton médecin continue, finalement, à te donner exactement la même pilule depuis toutes ces années, simplement à des dosages différents, alors que tu lui as bien dit que tu ne supportais plus la première. Il ne s’est jamais dit que peut-être que sa patiente ne supportait tout simplement plus les composants eux-mêmes. J’essaye de me mettre à sa place pour comprendre pourquoi, alors qu’une patiente a exprimé une insatisfaction à l’égard d’un traitement, je persisterais à prescrire le même traitement à un dosage différent. Il a du se dire que tu faisais une réaction au dosage plutôt qu’aux composants… c’est la seule explication logique que j’y vois. La bonne nouvelle c’est que ton corps est finalement assez habitué aux composants d’Adépal puisque toutes les autres pilules que tu as prises contiennent les même ingrédients, ce qui tend à favoriser un arrêt par sevrage. Par ailleurs, là où on peut quand-même dire merci à ton médecin, c’est qu’il a su te garder des pilules de 3ème – 4ème génération qui sont plus dangereuses au niveau vasculo-cérébral.

      Tu sais, par souci éthique, je ne peux pas te conseiller de faire d’une façon ou d’une autre en ce qui concerne la façont dont tu choisis d’arrêter la pilule, donc je t’invite à bien étudier les 2 cas de figures (sevrage vs arrêt du jour au lendemain) et de faire ce qui te semble le mieux. Si tu choisis de te sevrer sache que tu trouveras plein de femmes à l’écoute sur ce site donc n’hésite pas à revenir poser des questions aux lectrices, etc. Si tu décides d’opter pour l’arrêt du jour au lendemain sache que chaque arrêt est différent et que tu ne souffriras peut-être pas de chutes de tensions cette fois-ci.
      La seule mise en garde que j’aurais c’est au sujet des nouvelles pilules sur lesquels ton médecin souhaite te faire basculer. J’ai moi-même pris Diane 35, Yaz, puis Jasminelle pendant des années et si j’avais su à l’époque qu’il y avait autant de risques à les prendre je me serais abstenue. Je me dois de te décourager de suivre cette voie. Bien évidemment le choix t’appartient pleinement.

      Au sujet de l’alimentation, de l’hygiène de vie, et des compléments alimentaires, je suis à 100% pour que tu envisages de mettre toutes les chances de ton côté pour cet arrêt de pilule en adoptant de bonnes habitudes le plus tot possible. On pense tous manger sainement mais en regardant nos habitudes à la loupe on s’aperçoit bien souvent qu’il existe des manquements, et quand on essaye de retrouver un cycle naturel il est impératif de faciliter le travail au système endocrinien qui travaille deja très dur pour retrouver l’homéostasie. Personnellement, j’éviterais toutes formes de sucre raffiné et tous les produits industrialisés, je ne consommerais que des produits animales d’origine biologique, et j’éviterais de taxer mon système par le biais des stimulants – j’éviterais donc (ou je diminuerais) le thé, le café, et l’alcool (et si tu fumes je ne peux que t’encourager à arrêter complètement).
      La pilule a tendance à réduire notre absorption de vitamines du groupe B et à détruire notre flore intestinale. Je prendrais donc un complexe vitamines B ou une bonne multivitamine (en magasin bio car en pharmacie on vend beaucoup de composants artificiels) et un probiotique pour aider ta flore à se reconstruire. Par ailleurs, les tisanes de bardane, de pansée sauvage, d’achillée millefeuille, et de feuilles de framboisiers sont souvent recommandées pour aider les femmes à retrouver un cycle naturel. Personnellement j’effectuerais mes recherches puis j’en choisirais une car il ne faut pas trop bombarder le corps. À ta place j’essayerais également de consommer beaucoup plus de fruits et legumes frais de saison – soupes, jus pressés à froid si tu as un extracteur, légumes vapeur à tous les repas. Et puisqu’on sait aujourd’hui que les perturbateurs endocriniens sont partout j’éviterais au maximum les plastiques (tupperware, emballages en plastiques, verres et assiettes en plastique, etc.) car ils imitent l’oestrogène dans le corps, provoquant déséquilibres et pire (cancers, dérèglements de la thyroïde, etc). Surtout ne rien faire chauffer ni congeler dans du plastique et ne jamais transférer un aliment chaud dans une assiette ou un verre en plastique (j’utilise du verre pour tout et j’ai un thermos en intox pour le chaud). Même le BPA-free contient des composants chimiques à éviter si on veut retrouver un cycle sain.

      Je t’envoie une grosse bise de soutien et plein de courage pour la suite! Tiens-nous au courant!

  24. Hello Christelle !!!

    Voilà une semaine que je suis tombée sur ton blog. Et comment dire va vie va changer. C’est comme un renouveau! Je vais enfin oser et surtout aller au bout de mes convictions.

    Merci vraiment pour ton partage d’expérience, tes conseils, tes réponses! Tu donne l’espoir et ton blog permet de voir aussi les commentaires d’autres femmes. Cela m’a fait me sentir moins seule dans ces combats de tous les jours qui peuvent paraître ridicules pour ceux qui ne vivent pas le situation !

    Désolé par avance d’un message abusement long. Je me prête au jeu de blog/forum/commentaire pour la première fois.

    Et j’ai envie de t’exposer mon parcours le plus brièvement et complète possible avant de te poser plusieurs petites questions.

    Règles menstruelles à 12 ans, acné à n’en plus finir (depuis j’ai un complexe énorme sur ça j’ai vécu insultes moqueries au collège car j’étais la seule à avoir autant d’acné ! Et je vais chez la Dermato depuis cet âge là donc environ 13 ans LOL …)
    (Je n’ai jamais eu de règles réglées correctement depuis mes 12 ans, elles sont présentes tous les 3 mois environ lorsque je n’ai pas la pilule)

    Après différents traitements oraux et crèmes, A 15 ans, en 2007/2008 la Dermato me donne ruacutane avec obligation de pilule. (Depuis j’ai n’ai quasiment pas arrêter la pilule, donc pendant dix ans).
    Traitement à effet secondaires mais supportable. Une super peau, je deviens jeune fille je me sens mieux dans ma
    Peau tout est ok. Je fais la cure pendant environ 9 mois un an (je sais plus trop) puis quelques mois après rechute de l’acné et à nouveau très sévère….
    elle me redonne le traitement une seconde fois vers 2009/2010 avec pilule aussi, et puis ma peau repars bien à nouveau. Super heureuse.
    Puis une nouvelle fois lorsque tout est fini j’arrête et plusieurs mois après ça recommence….
    (je me rappelle en 2011 en vacances je me baigne avec du fond de teint tellement cela était insupportable pour moi et encore y’a quelque temps je le faisait à la piscine par exemple, j’ai ai passé des jours et des jours à pleurer et être déprimer pur ça )

    S’en ai suivi plusieurs traitements plusieurs crèmes, puis plusieurs pilules ( tanto pour l’es problème de peau, tanto pour la contraception).

    Puis j’ai eu une troisième fois la cure ruacutane, je sais même plus quand a force, il y a peut être 2/3/4 ans.bref toujours le même Shema.

    Finalement j’ai depuis environ 2 ans diane 35 + Androcure.

    C’est sur tout le monde me dit tout le temps «  tu as une super belle peau » mais au fond de moi je sais que sans le traitement ce n’est pas vrai. « Je ne vais pas prendre ça toute ma vie!? » « mais comment faire pour s’en débarrasse et pas revivre l’enfer ».

    La peur m’envahissais et plusieurs fois j’ai voulu arrêter sans avoir le courage.

    De plus, depuis mon jeune âge j’ai des maux de têtes fréquemment. Plusieurs rdv chez des spécialistes et examens mais rien de spéciale. On me dit cefalee de tensions.
    Depuis plusieurs années je fais le parallèle avec les 7 jours d’arrêt de la pilule. D’où ma prise de conscience de cette drogue.
    Mais que faire ? Avoir mal à la tête ou avoir des boutons à 25 ans comme quand j’en avait 15 et revivre le cauchemar!? Ça m’angoisse déjà d’avance !!

    Depuis plusieurs mois je songe à arrêter puis je me renseigne par ci par là.
    Puis ton expérience et ton blog m’a vraiment donné espoir et me motive à arrêter. C’est tellement logique cette histoire d’arrêt en graduation! Merci beaucoup d’avoir osé et de le partager.

    Ça y est je vais le faire et combattre ma peur, laisser le temps à mon corps même si cava peut être être long et dure.
    Je n’en peut plus d’avoir mal à l’a tronche. Quand ce n’est pas les boutons qui gâche ma vie c’est les petites migraines…

    Quand je pArle de renouveau je parle aussi de mode de vie. J’ai eu une sorte de déclic. ( il faut dire qu’en ce moment je suis à Montréal au Québec, pour quelques mois et je me rend encore plus compte de la Mal bouffe et la consommation a tout bout de champs, on est entouré de magasins et boutiques et fast-food en tout genre !)

    Depuis 3 ans que je ne vis plus chez mes parents j’ai développé un attrait plus important pour l’écologie, la nature et le fait maison, la marche ( le sport par période). Mais pas assez. Puis j’aime
    La ville aussi alors difficile d’allier tout ça pour moi parfois.

    a 25 (depuis quelque jours )je saute enfin le pas du 100% fait Maison,naturel et écologique quasiment. Et sans hormone!

    Ne pas me faire tenter par les supermarchés, la grande distribution, plus près, moins chère mais bien horrible
    Pour la santé. Comment voir le vrai du faux car même bio je ne suis pas sûr de les croire ( comment être sûr que les animaux n’ont pas ingurgites d’hormone et autre medocs vraiment ? Car ce n’est pas écrit sur les paquets LOL). On nous cache des choses ou
    Nous bourré la tête et le corps de trucs degueu pour la santé. Ce monde m’effraie finalement.
    Bref je suis en crise de la société et la consommation actuelle comme jamais !! Mais je suis fière d’aller au bout de mes pensées !!!

    Aussi, mon homme restait en France, me soutient dans cette vie et surtout sur l’expérience de sevrage de pilule et c’est important !

    Bref revenons en au fait qui concerne ce blog.
    Sur la partie 3, tu donne bcp de conseils et de complément naturel à prendre pour aider cette transition! Mais sur certains de tes commentaires tu disais finalement pas exactement la même chose, par exemple concernant les probiotique ou le vitex. Du coup je suis un peu perdue.
    Aussi si mon corps ne me montre aucun symptôme (maux) comment savoir si cela vient de mon foie, mes reins ou autre chose !? Alors que les examens n’ont jamais rien montré !? Tout comme les examens de l’andocrino. ( ca me fait
    Pensée que la Dermato et l’andocrî’no et j’en ai vu quelques unes ne savent plus quoi faire pour moi mise à part diane 35 et androcure)

    J’ai déjà acheté déjà tous les produits que tu as conseillés car je commence à reprendre ma plaquette de pilule demain donc jeudi 1 février 2018 et je préfère mettre tous les chances de mon côtés.

    Tout d’abord, est ce qu’on peut garder les demi-bouts de pilule pour les utiliser le
    Mois d’après!!? Comme tu parlais de congélateur dans un de tes paragraphes.

    Concernant les probiotiques. Il y’en a tellement ! A la pharmacie on ne voulait
    Presque pas m’en donner car « en prévention ça sert à rien ». J’ai opté pour le magasin bio, et un probiotique conçu spécialement pour la femme risque infections urinaires vaginales … puis le kéfir que j’ai eu en poudre a mélanger avec du lait!? A ton avis autre chose que du lait pour le mélanger ? Comme les boissons d’amandes !? Il faudrait en prendre tout le long du sevrage !? Tous les jours !?

    Pour la bardane, tu parle de Cure. c’est à dire !? Combien de temps et quelle fréquence !? Combien de fois dans le sevrage !? J’ai trouvé des racines à infusé, le « pas tous les jours » concerne aussi les infusions !?

    Concernant le vitex, celui que j’ai trouvé en gélule est beaucoup moins concentré (80 grammes). Pense tu que c’est bon pour aider suffisamment !? Tu parlais d’en prendre tous les jours !?

    Convenant le sucre, je ne suis pas super fan mais j’ai mes petites envie. Il faudrait que je me calme dessus ! ( j’ai des ovaires multifolliculaire et plus gros que la normal et des cycles irréguliers mais on m’a dit rien de grave, mais cela peut avoir un lien avec le sucre ou en tout cas ne pas aider !?)
    Est-ce que manger dès pâtisserie maison serait déjà mieux ? Ou tu déconseille quand même !? J’ai pas envie d’être en mode régime mais je fais déjà attention à manger équilibré…
    Je vais me mettre aux baies ( en plus j’aime ça )!

    Bref voilà.
    Serait-il possible d’avoir ton mail ou autre moyen de te joindre plus facilement si j’ai plus de questions et si cela ne te dérange pas!? Je me suis mise dans le groupe fb que tu avais suggéré dans un commentaire mais il est toujours bien d’avoir quelqu’un de précieux, renseigné et engagé comme tu as l’air, pour te soutenir au cas où…

    Merci par avance.

    Sophie.s :).

    1. Coucou Sophie, et bienvenue! 😊Je suis très heureuse de te lire et encore plus heureuse de savoir que tu as franchi le pas vers une vie plus naturelle. J’ai bien pris note des questions que tu as posées sur le fil des commentaires des autres articles et j’y répondrai là bas du coup. Je compatis de tout coeur – ton histoire est vraiment un ‘cas classique’ – irrégularités menstruelles + acné + pilule + autres traitements lourds si besoin (et dans ton cas il t’ont prescrit Roaccutane, donc pas des moindres en effet!).
      Dans un souci de rester dans le thème je vais tenter de répondre à tes questions en regroupant les réponses de façon concise.
      Tout d’abord, il me semble important de revenir sur les dysfonctionnements dont tu souffrais avant de prendre la pilule. Tout ce que tu décris me fait penser à un syndrome des ovaires polykystiques. Je suis actuellement en pleine redaction d’un article qui traite de ce problème en long et en large (si tu suis ce blog tu recevras un email quand l’article paraitra). Outre le fait que le nom « SOPK » lui-même est très archaïque (les comités de médecine sont entrain de reviser l’appellation et la definition de ce syndrome qui regroupe un nombre vaste et varié de symptômes souvent differents d’une patiente à une autre), les ‘symptômes typiques’ semblent correspondre à ton cas de figure – acné, irrégularité menstruelle, ovaires d’une taille plus grande que la normale qui présentent de multiples follicules immatures. D’après de nombreuses études (tu es certainement au courant déjà) il semblerait que cette condition soit en partie héréditaire et en partie causée par le style de vie (tu as raison de mentionner le sucre – on y reviendra dans un instant). En gros, si j’utilise la métaphore du pistolet, la génétique = le projectile prêt à être expulsé, et l’hygiène de vie = le doigt qui appuie sur la gâchette. La même métaphore s’applique à de nombreux maux chroniques tels que le cancer et les maladie du système immunitaire. La bonne nouvelle c’est que l’on peut très bien vivre sa vie sans jamais appuyer sur la gâchette!

      Je me reconnais dans ton histoire. Je n’ai jamais pris Roaccutane, mais Diane 35 m’avait été prescrite justement parce que j’avais des cycles irréguliers (de 14-18 ans je devais avoir 1 cycle sur 3 ou 4) et un peu d’acné léger. Mes échographies ne présentaient rien d’anormal, pareil pour mes prises de sang, mais sachant que ma maman, ses soeurs, et mon arrière grand-mère avaient eu des cycles très irréguliers avant d’avoir leurs enfants je savais déjà que c’était « de famille ». Le jour où j’ai eu une relation sérieuse la pilule était LA solution à tous les problèmes. Le problème c’est que la pilule (Diane 35, mais aussi toutes les autres) a tendance à augmenter la résistance à l’insuline, et un des gros facteurs du SOPK est justement cette difficulté à réguler la glycémie (c’est un précurseur au diabète de type 2). Or, la fabrication d’insuline influe directement sur la fabrication d’hormones mâles. Tu vois le cercle vicieux!
      Dans ma famille, la seule femme dans ma lignée maternelle qui a échappé à des cycles irréguliers c’est ma grand-mère (elle me le dit tout le temps: « si je dépassais 28 jours c’est que j’étais enceinte »). Ce que je trouve fascinant en retrospective c’est que ma mamie n’a jamais été une grande gourmande de sucre, contrairement à ma mère, mes tantes, mon arrière grand-mère, et moi-même (ahh les desserts!). Après avoir parlé avec de nombreuses femmes qui ont été diagnostiquées OPK je constate que la résistance à l’insuline peut varier selon les individus. En ce qui me concerne, je ne crois pas qu’elle soit très prononcée puisqu’en adoptant un régime alimentaire à indice glycémique plutôt bas tout en m’autorisant des desserts de temps à autre je ne vois pas d’incidence au niveau de mon cycle aujourd’hui. Ceci dit, je fais attention à bien gérer ma glycémie (je te dirai comment dans un instant). En revanche, certaines femmes – notamment celles qui sont en léger ou en fort surpoids – semblent nécessiter un régime à IG bas stricte, sans écarts. Certaines femmes minces peuvent également presenter une forte résistance à l’insuline, et dans ce cas il est impératif de ne pas aggraver les choses. Personnellement je ne me fie pas trop aux prises de sang. De mon côté j’ai toujours eu des prises de sang hyper normales et un poids normal (même légèrement en dessous de la normale), ma maman aussi, mes tantes aussi, et pourtant nous savons toutes que nous avons une sensibilité è l’insuline. Bon. Du coup je me fierais surtout au symptômes. Ado, il m’arrivait de grignoter sucré, de mal manger à la cantine scolaire, de consommer beaucoup (trop) de produits laitiers, et je suis sure que tout cela a contribué à dérégler mes cycles qui étaient encore entrain d’essayer de se régulariser. Ajoute à cela le fait de changer de pays, d’école, de groupe d’amis (à 15 ans j’ai déménagé de Londres au Royaume-Uni à Tours en Indre-et-Loire) – le stresse engendré par tout cela – et on a une recette parfaite pour un dérèglement hormonal.

      Penses-tu que ton style de vie pré-pilule a pu contribuer à provoquer ces poussées d’acné? Si oui, rassure-toi; ton style de vie actuel et la mission que tu as choisi d’entreprendre pour assainir ton alimentation seront tes meilleurs alliés contre l’acné et l’irrégularité menstruelle. Je trouve cela formidable de tendre vers une vie plus écolo. C’est vrai que c’est frustrant de ne pas toujours connaitre d’origine des aliments mais tout ce que l’on peut faire c’est faire au mieux, éviter tous les produits industrialisés, consommer un max de légumes bio et des fruits en quantité raisonnable, consommer des protéines saines bio ou locales, et bien maitriser sa glycémie.
      Tu disais ne pas être très chaude à l’idée de consommer du kefir dilué dans du lait. Il est vrai que les produits laitiers sont inflammatoires et comme pour tout, chacun y est sensible à des degrés plus ou moins importants (perso, le kefir et le yaourt ne me posent aucun problème, mais je ne mange pas beaucoup de laitages de toute manière donc peut-être pas suffisamment pour en être affectée – les fromages à pâte dure peuvent me donner de l’eczema donc j’évite…). Si tu es sensible aux laitages mais que tu souhaites quand-même consommer des probiotiques sous forme d’aliments j’opterais pour la choucroute fermentée ou le kimchi (crus). Il faut s’habituer au goût un peu spécial, mais quand on les accompagne d’autres aliments (salade composée par exemple) le gout passe mieux.

      Concernant les compléments alimentaires, je crois que chaque personne a des besoins différents. Les essentiels pour toutes les femmes ayant pris la pilule longtemps = 1) probiotiques (choucroute ou autres aliments, ou capsules. Au début j’aimais recommander telle ou telle marque, mais maintenant je suis plus prudente car ce qui convient à une personne ne convient pas forcément à une autre, et la seule façon de le savoir c’est de tester. La seule chose à éviter c’est de prendre un probiotique qui n’est pas réfrigéré car les bactéries ont besoin de vivre au frais. 2) Vitamines du groupe B. Perso, je prendrais un complèxe B, et je ferais bien attention à ce que les vitamines soient dérivées d’aliments et non pas des composants chimiques. Je ferais également attention à ce que la vitamine B9 soit sous forme de folate et non pas d’acide folique. Les études scientifiques viennent de prouver que l’acide folique était impossible à absorber pour certaines personnes et cela peut s’avérer dangereux.

      Concernant le gattilier, plus ça va plus je suis mitigée. Lorsque j’ai arrêté la pilule il y a 5 ans je trouvais le gattilier formidable. J’attribuais la régularité de mes cycles à ce complément. Je l’ai pris pendant un an à raison de 400mg/mois, puis j’ai arrêté. Ensuite, j’ai fait une fausse couche (grossesse accidentelle – fc à 6 semaines en 2013), et quelques mois plus tard j’ai retenté le gattilier à raison de 800mg/jour car jai lu qu’il fallait doubler la dose le premier mois – mon but était de faire grimper ma progestérone. Et là, mais alors j’ai eu des douleurs insupportables aux seins. J’ai donc divisé la dose le mois suivant, et pareil au niveau des douleurs. Du coup, j’ai tout laissé tomber, et ce n’est que rechantent que j’ai voulu retenter l’expérience. Eh beh pareil au niveau des douleurs. Je me doute qu’il y a une explication hormonale et il faudrait que je me fasse tester de nouveau, mais entre temps j’ai appris que le gattilier n’était pas toujours le bon complément à prendre pour des femmes OPK car il peut faire grimper le taux de LH et ce taux est généralement déjà élevé chez ces sujets. Si toutefois tu es persuadée que c’est le bon complément pour toi, je te conseille d’y aller doucement et d’observer les effets sur ton cycle. Honnêtement je ne le prendrais pas directement après avoir arrêté la pilule car je pense qu’il faut laisser du temps à ton corps pour se réhabituer à ovuler naturellement. Il se peut que mes douleurs aux seins n’étaient pas ‘mauvaises’ en soi – certaines femmes disent que les douleurs aux seins pré-règles provenaient justement de la progestérone, ce qui pourrait, à la longue, être une bonne chose. Leçon à retenir – le gattilier est puissant, l’utiliser avec caution.

      Je le dis et je le redis: je ne suis ni médecin ni naturopathe pour dire que tel ou tel complément va convenir à tel ou tel individu et à quel dosage. Et tu sais quoi, les médecins non plus ne le savent pas – souvent ils prescrivent un peu à l’aveugle, et si le patient constate des effets secondaires ils modifient la dose ou ils changent de traitement. En naturopathie le principe est le même: on tente une approche, puis on observe les résultats, et si ça ne va pas on tente autre chose. Je suis tout juste incapable de te dire ‘combien’ de bardane il faudra que tu prennes ni même si la bardane te conviendra tout court. Il faut que tu effectues tes recherches dessus et si tu juges bon d’en prendre c’est à toi d’expérimenter pour trouver le dosage qui te convient. Il va de soi que bombarder l’organisme de produits (même naturels) qui ont un effet ‘détoxifiant’ peut s’avérer néfaste (le foie a besoin de temps pour ‘nettoyer’ le corps et il faut lui laisser des ‘temps de pause’ entre les cures – de combien de temps? – je ne peux pas te dire, c’est à toi de juger: 1 semaine, 3 semaines… en fonction de ce que tu éprouves).
      Une grande partie de cette aventure au naturel consiste à se retrouver seule avec son corps, sans médecin, sans personne pour nous dire comment faire. C’est flippant mais ô combien nécéssaire car on apprend à s’écouter réellement (c’est justement ce que la médecine occidentale ne veut pas que l’on fasse). On se doit – bien évidemment – de toujours poursuivre nos recherches en matière de remèdes naturels, et on se doit de les discuter entre nous car c’est de là que viennent l’entraide et l’esprit de communauté, mais avant tout il faut apprendre à naviguer seule. Je suis désolée, ce n’est peut-etre pas la réponse que tu souhaitais entendre (il est plus facile d’entendre qu’il faut prendre telle ou telle gélule), mais j’ai senti dans ton commentaire beaucoup d’angoisse à l’idée de ‘mal faire’ les choses… beaucoup de questions… et je me dois d’être honnête avec mes lectrices. Peut-être que le gattilier sera LA réponse à tous tes problèmes… ou pas. Peut-être que la bardane ou l’achillée millefeuille t’apporteront tout l’aide dont tu as besoin… je ne sais pas. Ce sont d’excellents produits et je les recommande, mais je ne peux pas les vendre comme solution miracle.

      Avant tout il faut revoir son alimentation et son hygiène de vie. Ensuite on peut s’aider de compléments. Et personnellement, dans ton cas j’attendrais d’avoir eu 2-3 cycles au naturel post-sevrage avant de trop bombarder mon corps. Je crois intimement en la symtothermie, que je te conseille vivement de rechercher et de pratiquer. Tu auras une connaissance intime de ton cycle et de ta santé (car le cycle reflète la santé). Tu sauras à quel moment tu ovules, si même tu ovules et tu apprendras à ‘interpréter’ ton cycle. Tu peux te faire accompagner par un naturopathe qui, lui, sera en mesure de prescrire des choses ‘sur mesure’ (il tâtonnera et ce sera en fonction des effets que tu sauras si les compléments marchent ou pas) si tu penses que cela pourra te rassurer.

      Sur un tout autre sujet, je ne parle pas de congélateur mais de ‘petit sachet congélation’ dans lequel je déposais tous mes morceaux de pilule après les avoir coupés. J’ai donné le sachet à ma pharmacie la plus proche plutôt que de les vider dans ma poubelle ou mon évier. C’est plus écolo.

      J’espère avoir pu répondre à tes questions et je te souhaite de tout coeur une superbe aventure au naturel. Je t’envoie une grosse bise de soutien et plein de bonnes ondes pour la suite. Tiens-moi au courant!

      1. Allô Christelle !

        Merci pour ta réponse et tes conseils.

        Effectivement ceci me stresse car peur de revivre une situation de complexe et détresse maximum et aussi de vivre une nouvelle aventure. Mais je suis à la fois excitée.
        Je crois intimement au retour au naturel et au prendre soin de mon corps en prenant le temps.. ce que je n’en faisais pas assez avant peut être.

        Concernant là possibilités d’etre SOPK, ça peut être héréditaire mais nous n’en avons jamais discuté dans la famille, à creuser….ça pourrait avoir un lien avec le fait que plusieurs femmes de ma famille ont eu le cancer du seín à ton avis !? Je ne crois pas que ce soit les’ memes endroits et genes du corps concernés mais peut être !?!? En tout RAS de ce côté là’ pour moi. Ouf.
        et concernant le style de vie , je t’avoue qu’avant mes 12 ans je n’en me rappelle pas vraiment mais ma mère a toujours fait maison le plus possible. Puis peut être qu’au collège j’ai commencé les fast-food et autres ce qui n’a pas aider mon acné et mon cycle. Pour autant je n’ai pas l’impression que cela était un’abus, je mangeais bien après à la maison. Mais c’est un peu floue dans ma mémoire lol.

        Moi mon pêcher mignon de bouffe c’est plus le sale… est ce qu’il a meme effet sur le corps et sur la peau que le sucre ??

        Concernant la résistance à l’insuline je vais m’en renseigner d’avantage. Qu’estce Que tu entends par la !??

        Ca m’énerve que les docs ne nous parlent pas de tout ca. Comme tu dis et je suis de plus en plus d’accord. Ils ne savent pas la plupart du temps et font que donner des traitements..pfff

        Après l’arret complet de la pilule je voulais mettre en stérilet ( pour faciliter une contraception sûre avec mon conjoint). Mais je me dis de plus en plus que ça peut être négatif pour mes ovaires. Bref à creuser aussi.

        Tu as raison et merci de me
        Le dire. Que c’est à moi de trouvèr les réponses à mes questions. Mais le fait que tu me le dise m’aide justement.
        Puis mon voyage au Canada me permet de prendre du temps pour moi. Donc c’est le bon moment!

        Cela fait une semaine que j’ai commencé le sevrage de la pilule (3/4) j’avoue que ce n’est pas si simple de couper pour faire 3/4 mais je pense m’en sortir quand même.
        Mon corps est super réactif, j’ai eu aujourd’hui comme des mini
        Pertes marrons ( désolé pour les details mais ça pourrait peut être intéresser de futures lectrices).

        Je suis qu’au début d’une Longue aventure ! Et reviendrai vers toi si jamais j’ai des questions, si tu es ok !?
        En tout cas je te suis infiniment reconnaissante d’avoir créée ce blog et continuer d’aiguiller toutes celles comme moi qui veulent se lancer ou hésite et nous donne des infos et conseils précieux. Même si je sais que tu n’es pas médecin ou autre, tes premières pistes d’ infos me
        Permettent de creuser par là suite et prendre plus le temps de me renseigner du côté naturel et corporel.
        Tu m’a aidé et m’aide a oser faire ce que je voulais depuis
        Longtemps.

        Bonne fin de semaine à toi et à bientôt.
        Sophie

      2. Coucou Sophie, merci pour ton retour. C’est une très bonne idée de donner des « détails » sur ton sevrage, cela permet d’aider des femmes qui passent par la meme chose… Aujourd’hui les femmes sont beaucoup plus à l’aise pour partager des choses intimes. 🙂 À ce sujet, j’ai eu des pertes aussi au cours de mon sevrage. C’était pénible d’ailleurs, mais bon, j’ai pris sur moi car je préférais ça à l’arrêt net et la horde de symptômes que j’avais vécu la premiere fois. Pour moi les pertes survenaient surtout lors de la 2ème ou la 3ème semaine de prise à chaque cycle.
        Bien évidemment, cela reste à surveiller, et si tu es inquiète n’hésite pas à consulter ton médecin/gynécologue.

        Je suis heureuse d’avoir pu apporter un grain de sel sur le chemin de ta guérison, et je souhaite que tu puisses trouver les causes des divers maux qui t’affectent.

        Je ne peux pas te conseiller en ce qui concerne le stérilet, car personnellement je n’en ai jamais eu. Je sais que beaucoup de femmes en sont satisfaites. Peut-etre la seule chose que je dirais c’est de laisser du temps à ton corps entre l’arrêt complet de ta pilule et l’éventuelle pose du stérilet, ne serait-ce que pour retrouver ton cycle et te réhabituer à vivre au naturel.

        Au sujet de la resistance a l’insuline, mon conseil serait de demander un test soit auprès de ton médecin traitant, soit auprès d’un endocrinologue. Tu seras fixée. Si le test revient négatif tu pourras rayer cela de la liste. Certaines femmes ont tous les symptômes du SOPK et en fait cela vient d’un problème lié à l’hypothalamus. Certains regimes pauvres en glucides (les regimes paléo + kétogène du style Dukan) peuvent engendrer des irrégularités menstruelles car l’hypothalamus signale au corps qu’il est en mode « privation », donc je ferais surtout bien attention à limiter ta consommation de sucres rapides mais de consommer suffisamment au niveau calorique et de ne pas avoir peur des glucides complexes (quinoa, riz brun, etc.).

        Le cancer du sein est un tout autre sujet, mais une chose que je dirais c’est que la science a prouvé le lien entre style de vie et cancer du sein, et pour beaucoup de femmes la génétique n’est qu’une partie de l’équation. Une alimentation anti-inflammatoire, un foie sain qui fonctionne bien pour éliminer les œstrogènes usées, une attitude positive, du sport, et peu ou pas d’alcool… toutes ces choses aident à combattre les cellules cancéreuses.

        Je te souhaite une belle aventure, et n’hésite pas à nous faire part de ton experience à mesure qu’elle se déroule!

        Une bise de soutien! 😘

  25. Bonjour Christelle,
    Merci pour ces super articles qui me réconfortent!!!
    J’ai 25 ans, je prends la pilule depuis 10 ans (Minidril) avec laquelle je n’avais aucuns effets secondaires, j’ai décidé de arrêter une première fois il y a 2 ans. A la suite de quoi, ma peau s’est transformée, j’avais d’énormes boutons sur les joues, la mâchoire et le front, des microkystes hyper douloureux. Je n’avais honnêtement jamais vécu ça, je n’avais jamais eu autant d’imperfections sur le visage et le dos. J’ai essayé les huiles essentielles, les démaquillants doux, la dermato m’a prescrit des crèmes qui m’ont décapé et asséché la peau comme pas possible, j’ai même changé mes habitudes alimentaires, rien n’y a fait… J’étais tellement dépitée qu’au bout d’un an, j’ai fini par retourner chez le gynécologue, qui m’a re-prescrit une pilule, Ludeal Gé (apparemment l’équivalent de Minidril).
    Cela fait donc un an que je prends cette pilule et l’acné sur mon visage a tout juste disparue, au bout d’un an. Ma peau est vraiment moins boutonneuse c’est sûr, mais je garde des cicatrices et je me blinde toujours de cette pilule tous les jours et ça ne me plait pas. J’aimerais tenter la méthode du sevrage, j’en ai parlé à mon médecin généraliste qui m’a dit qu’il ne voyait pas en quoi ce serait utile.. Évidemment… Je m’en fiche, j’essaye quand même, je suis convaincu que ça fonctionnera.
    Je m’y mets lorsque j’aurais terminé ma plaquette actuelle et c’est parti mon kiki pour 6 mois de sevrage.
    J’ai une simple question concernant le Gattilier Vitex. Puis-je en prendre pendant la période de servage? Ou dois-je attendre de l’avoir terminé?
    Merci beaucoup de partager ton expérience, merci pour ta spontanéité et ta manière d’écrire que j’adore vraiment. Et enfin, merci pour ta réponse!
    A bientôt !

    1. Coucou Emilie ! Bienvenue. 🙂 Je comprends et je compatis. C’est tellement frustrant de se retrouver avec de l’acné à l’âge adulte (c’est frustrant à tout âge mais quand on a dépassé la puberté on a réellement le sentiment que ça n’en finira pas). Bravo à toi d’avoir franchi le pas du sevrage. Perso, j’informerais quand-même ton médecin traitant la prochaine fois que tu le vois. Pas la peine de prendre un rdv avec lui exprès, mais à l’occasion je lui balancerais : « au fait, je me suis sevrée de ma pilule. Vous disiez que cela ne servait à rien mais de mon côté j’ai vu telle ou telle amelioration… ». Bien sûr, je souhaite que ton sevrage soit aussi réussi que le mien, et on doit toujours partir sur une base de reserve puisque chaque femme est différente et agit de façon différente, mais si tu constates des progrès via cette méthode alors je n’hésiterais pas à en informer ton médecin. Plus cette façon d’arrêter la pilule entrera dans les pratiques « mainstream », plus les médecins nous prendront au sérieux.

      Concernant le gattilier, j’éviterais d’en prendre le temps du sevrage. C’est une plante qui agit sur l’hypophyse pour équilibrer la production d’hormones, or si tu es sous pilule – même à moindre dose – tu encours le risque d’être détraquée. Je me souviens avoir commencé le gattilier dès le début de mon premier cycle post-sevrage, à raison de 400mg et j’en ai pris pendant 1 an. J’en ai été satisfaite (cycles réguliers, ovulation à chaque cycle, etc.). Aujourd’hui je bois une tisane qui en contient en dose beaucoup plus faible. Le gattilier semble être le plus efficace après quelques mois de prise (entre 3-6 en moyenne), donc ne désespère pas si tu ne constates pas d’amelioration (régularisation, symptômes prémenstruels amoindris, etc.) tout de suite. Le gattilier (comme tout autre plante, complement alimentaire, aliment, et medicament) agit différemment selon chaque personne, et pour certaines femmes il peut aggraver les symptômes désagréables. C’est à toi d’en juger les effets et de vois si oui ou non cela te convient.
      Pour la cicatrisation je recommande le MSM soit par voie orale ou en crème. C’est un extrait de soufre qui réduit les cicatrices et permet à la peau de se régénérer.

      Tu dis avoir changé ton alimentation… Je ne sais pas quels changements tu as opéré, mais pour optimiser ton sevrage le mieux serait de favoriser les légumes et fruits bio/locaux, d’éviter le lait de vache à part les yaourts/le kéfir, et le beurre cru bio, d’éviter toutes les charcuteries et sucreries… bref, tout ce qui sort d’un paquet ou ce qui est frit (gâteaux, pizzas, chapelures, chips, frites, chichis, beignets, etc.), et de favoriser les viandes bio et les poissons sauvages (pêchés). J’éviterais la cigarette et je réduirais l’alcool et la caffeine durant cette période également. Cela peut sembler ennuyeux et restrictif, mais le but est de limiter l’inflammation (car l’acné est une condition inflammatoire) e les aliments cités ci-dessus favorisent justement l’inflammation. Une journée idéale = petit déjeuner – flocons d’avoine ou de sarrasin, lait vegetal, graines, noix, fruits, ou des oeufs et une tartine de pain complet ou de pain sans gluten si tu ne tolérés pas le blé et un jus de fruits frais ou encore mieux de legumes verts. Le déjeuner serait – une grosse salade composée avec une protéine bio, plein de legumes colorés, une graine complète et/ou une légumineuse (haricots/lentilles/fèves, par exemple), une huile vierge pressée à froid et du vinaigre de cidre (très bon pour la paroi intestinale), un avocat ou un demi avocat pour des graisses saines… un petit dessert – fruit/yaourt nature bio légèrement sucré au miel ou à l’érable/quelques dattes et noix/1 carré de chocolat noir si tu ne constates pas de dégâts au niveau de ta peau. Le gouter peut être un smoothie aux fruits ou encore mieux un smoothie vert avec un peu d’huile de noix de coco ou de lin pour contrebalancer les glucides naturels, un peu de poudre de spiruline ou d’açai ou quelques graines de chia pour ajouter des vertus anti-oxydants. Le diner parfait – soupe de legumes ou soupe à l’os avec des legumes, assiette de riz complet ou de quinoa, fromage de chèvre ou de brebis (moins inflammatoire que les fromage de vache) ou un petit poisson avec un filet d’huile d’olive ou de beurre cru, et du citron pressé. Les choix sont multiples pour bien manger, il suffit de rechercher tous les aliments anti-inflammatoires et d’essayer d’en manger un max. Et si tu as peur d’avoir faim n’hésite pas à doubler les quantités (tu verrais la taille de mes salades composées – impossible de rester sur ma faim!). Je te souhaite un max de courage pour cette belle aventure au naturel! N’hésite pas à revenir me faire signe en cours de sevrage et après pour me donner des news!

  26. Saaalut 🙂

    Je suis un peu désespérée, j’aimerais trouver quelques réponses à mes questions et j’ai l’impression que tu es vraiment calé sur le sujets alors je me lance.

    J’vais la faire courte, fin du moins essayer ^^ j’ai pris la pilule Jasmine pdt 8 ans et j’ai voulu l’arrêté il y a 2 ans et demi en utilisant la technique du sevrage (pdt 3 mois seulement), après 3/4 mois j’ai commencé à avoir quelques boutons mais rien de ouf. C’est seulement au bout de 8 mois suite à mon départ à l’étranger que jai commencé à avoir de gros kystes inflammatoires situés sur les joues, le menton, la nuque, les tempes, la poitrine et le dos, rien que ça… j’étais défiguré… ça à été horrible. J’ai consulté mon dermato qui m’a mise sous Roaccutane pdt 9 mois et après 3 mois rebelote, mon acné qui revient… j’ai laissé tomber les médecins et procédé à mon propre diagnostique… bingo la testo qui deconne. Ne voulant plus prendre de traitement chimique je me suis tournée vers les plantes et les traitements naturels. Par ex le gattilier comme tu en parles dans ton article.. je suis vraiment attirée par cette plante depuis un moment et des que j’ai commencé à la prendre j’ai vu ses effets bénéfiques sur ma peau, et mon cycle hormonal (j’étais aménorrhée depuis plus d’an et demi). Ma peau s’est asséchait un petit peu et le sébum à diminué. Mais voilà ça va faire deux mois mtn et je stagne j’ai tjs des poussées très désagréables (2/3 gros kystes par jours). Sachant que les marques mettent des mois à partir je te laisse imaginer l’état de ma peau actuellement….

    Je prends le Gattilier en Teinture mère a raison de 60 gouttes matin et soir. jai augmenté les doses progressivement mais je ne l’ai jamais arrêté à part 1 journée pdt mes règles.

    Je voulais te demander; comment as tu dosés ton gattilier pdt 1 an, en as tu pris non stop ? Ou l’as tu arrêté qq jours/1 semaine par mois ou tous les deux mois? Las tu arrêté progressivement ou d’un coup etc…
    je suis au bord de la crise de nerf et je me tâte même à reprendre Jasmine, ou pire essayer androcure….(je pars à l’étranger dans 6 mois et je n’ai pas envie que ça se passe comme il y a 2 ans, ça m’a gâchée mon voyage)
    Peux tu m’aider stppp, et merci pour tous tes articles grâce à toi jai pu en apprendre bcp sur mon corps et comment marche mes hormones…
    à très vite j’espère !

    1. Hey Aleana, désolée pour cette longue absence. Peux-tu me dire où tu en es? Concernant ma prise de gattilier, j’ai pris 400mg par jour en capsules pendant 1 an (je faisais une pause chaque mois pendant mes règles), puis j’ai arreté sans sevrage au bout d’un an. Étrangement, j’ai essayé de nouveau d’en prendre l’an dernier et j’ai eu trop mal aux seins, donc j’ai laissé tomber au bout d’un mois. Comme quoi nos corps sont constamment entrain de se ré-équilibrer! Courage et tiens-moi au courant stp! 🙂

      1. Salut Christelle 🙂
        Alors pour ma part, jai malheureusement du reprendre la Jasmine malgré tous mes efforts… javais une acné vraiment handicapante, très inflammatoire sur quasi la totalité du visage, tout le cou la poitrine et le dos cetait de pire en pire. Comme je pars à l’étranger pour plus d’un an et que je pars dans des recoins très très humide j’ai préféré la reprendre et reprendrai un long sevrage des mon retour. J’essayerai à nouveau le gattilier couplé au palmier nain et qui sait, cette fois ci ca marchera peut être (fingercross^^) bref merci en tout cas pour ton blog et tous ses conseils j’essayerai de reposter à l’occaz pour reparler de ma situation et des plantes qui m’ont aidé 😉 bonne continuation et à très bientôt 😀

      2. Merci pour ton retour, Aleana. 🙂 Je comprends très bien ton dilemme. Je te souhaite un chouette séjour à l’étranger et plein de courage pour le sevrage. Je suis assez présente sur Instagram (@laceriserebelle) donc n’hésite pas à rester en contact et tiens-moi au courant de l’évolution des choses!

  27. Bonjour,

    1000 mercis pour ton blog et tous tes précieux conseils.
    Je prends la pilule (la Méliane) depuis mes 16 ans (je crois) et j’en ai 34 aujourd’hui. Je n’ai jamais fait de pause, ni arrêt. Je n’avais pas d’acné avant de la prendre et je ne sais pas du tout si il y a un risque d’en faire après l’arrêt. Mais j’ai décidé d’arrêter ma pilule, et de passer au stérilet en cuivre (ce qui est fait depuis hier youhouw!). Du coup, je ne sais pas du tout si je passe par le sevrage ou pas. Quand j’en parle autour de moi, tout le monde me prend pour une folle. Mais personne n’est dans ma situation, tout mon entourage a soit fait des pauses pilule ou bébé lol. Je ne trouve pas de témoignages de femmes dans ma situation.
    J’ai peur que mon corps pète un câble avec un arrêt net, après (presque) 20 ans d’hormones (beurk). J’avais pensé faire pendant 1 mois, 1 jour sur 2, puis 1 jour sur 3, puis 1 jour sur 4, pour arrêter définitivement. Qu’en penses tu?

    Merci de ton aide!

      1. Coucou Christelle, j’ai testé le sevrage durant 3 mois: 1 pilule 2 jours sur 3, puis 1 sur 2, puis 1 sur 3. J’ai pas tenu plus longtemps à cause des saignements. Depuis le sevrage complet j’ai un cycle régulier. Des règles plus douloureuses et plus abondantes. Niveau boutons, j’ai une peau plus grasse que sous pilule mais l’huile de jojoba que j’applique depuis 1 mois m’aide bien. J’ai quelques boutons mais rien de grave pour le moment.
        Merci de ton aide et merci de nous permettre d’échanger sur ces sujets!

      2. Merci pour ton retour, Gabrielle! Oui, le sevrage n’est pas marrant côté saignements – j’en avais aussi, qui ont disparu depuis. Je suis heureuse de savoir que tu t’en sors bien niveau acné. J’aime beaucoup l’huile de jojoba aussi! Plein de courage pour la suite des événements! ❤

  28. Bonjour Christelle ! 🙂

    J’étais tombée sur ton blog il y’a un an suite à une mauvaise expérience similaire avec la pilule. Nous avions échangé par mail sur des questions que j’avais par rapport à ta technique de sevrage.
    C’est ainsi que je me suis mise en tête d’essayer et cela fait maintenant un peu plus d’un an que j’ai repris Diane35 et que mon corps ne traduit plus aucun signe de dérèglement hormonal.

    J’attaque donc mon sevrage ! Je me suis procuré un pilulier à 21 compartiments ainsi qu’un coupe-comprimés. Je ré épluche à nouveaux tous tes articles pour suivre tes conseils et j’avais une question par rapport au Gattilier :
    Est ce que tu le prenais pendant ton sevrage en plus de tes morceaux de pilules ou as tu attendu de ne plus en ingurgiter? De même pour la Bardane ?

    Merci à toi,
    Je suis très confiante en lisant ton témoignage, la victoire est au bout !^^

    Adèle.

    1. Bonjour Adèle et Christelle.

      Je commente cette publication car j’ai exactement les mêmes questions que toi Adele par rapport à la Barbade et au Gattilier quand est-il préférable de commencer la prise ??

      As-tu eu une réponse de la part de Christelle ? Sinon j’attend un retour avec impatience.

      Suite à mon arrêt de la diane 35 il y 4ans j’ai eu une poussée d’acné (pas super importante mais qui m’a laissé de belles cicatrices sur le visage) et j’ai surtout une poussée de poils sur tout le corps et visage… la catastrophe, j’étais en dépression et après un and et demie sans pilules mon gynécologue m’a conseillé de la reprendre, sans me proposer d’autres alternative. 3ans sont passé maintenant. Je suis prête à diminuer progressivement la pilule pour la stopper totalement grâce à ce blogue. J’espère avoir une réponse de votre part ( dans 6jours j’attaque mes 3/4 de ma pilules !
      Merci beaucoup d’avance, à très vite.

      Lia

      1. Oui je viens de finir le premier mois. J’ai trouvée la réponse suite à ma question sur le Vitex (le commencer à la fin du sevrage , merci).
        J’ai eu quelques petits petits boutons au milieux de ma plaquette, j’ai donc pris de la bardane sous forme de tisane pendant une semaine, et zéro bouton à l’horizon pour le moment… mais j’attend surtout de voir l’evolution de ma pilosité.. je suis super positive et super reconnaissante pour l’aide et le courage que ce blog m’apporte. La suite à venir 😀

      2. Cool! Merci pour ton retour! 🙂 Je te souhaite plein de courage pour le reste du sevrage – n’hésite pas à repasser si tu as besoin de quoi que ce soit, et tiens-nous au courant de l’évolution des choses! ❤

    2. Hey Adèle,

      Rha la la désolée pour les réponses tardives. Comment se passe ton sevrage? Concernant la bardane, étant donné qu’elle aide le foie à se nettoyer je ne vois aucun inconvénient à en prendre au cours du sevrage. En revanche, j’attendrais d’avoir complètement arreté la pilule pour prendre du gattilier car c’est une plante qui agit sur l’hypophyse, et il risque d’interférer avec la métabolisation des hormones émis par la pilule. Perso, j’ai commencé avec 400mg/j de gattilier en capsule le 1er mois suivant mon sevrage, et j’en ai pris pendant 1 an. Pour moi cela a été une réussite puisque j’ai retrouvé mon cycle et ma peau est restée nickel.

      Plein de courage et force à toi ma belle! ❤

  29. Bonjour Christelle,

    Je viens de lire tes trois articles concernant l’arrêt de la pilule et les désagréments que cela t’a causé, ainsi qu’a bon nombre de femmes, et moi y compris.
    J’ai pris Jasminelle pendant 10ans et pour les mêmes convictions que toi je souhaitais arrêter ; malheureusement j’ai arrêté d’un coup et après 6 mois relativement normaux, ma peau est devenue un enfer…!
    Je prends l’antibiotique Granudoxy Gé, car je ne savais littéralement plus quoi faire, ma peau n’arrivait plus à se régénérer et mes kystes me faisaient tellement mal que j’en suis arrivée à prendre des anti-douleurs, ce qui était d’ailleurs complètement à l’opposé de ma démarche. Je l’ai pris alors que je savais aussi que je ne réglais pas le problème de fond, mais j’étais totalement démunie, tout en sachant que je ne comprenais pas ce qui se passait dans mon organisme.
    Je me demande donc maintenant comment sortir de cette spirale et je me demandais si tu as déjà eu des témoignages similaires au mien. Penses-tu que je doive reprendre Jasminelle pour pouvoir faire un sevrage en douceur ? Peut-on faire la même chose avec un antibiotique ?
    J’espère que tu trouveras le temps de me répondre.
    Je te remercie encore pour tes articles très instructifs !
    Charlène

  30. Bonjour Christelle,

    Suite à mes recherches de sevrage de la pillule Androcur, je suis tombée sur votre site et vos articles qui m’ont apporté beaucoup d’informations et de réponses, je vous en remercie! Vous parlez régulièrement de la prise de probiotique comme aide digestif, pourriez-vous me conseiller une marque en particulière qui a fonctionné pour vous, je vous prie?

  31. Bonsoir Christelle, je suis tombée sur ton site suite à une succession de bons sites qui m’ont progressivement renvoyée vers le tien (Naturellement Lyla => Beauté pure.com => ton site).
    Je réfléchis à arrêter la pilule Optilova que je prends depuis que j’ai 19 ans (J’en ai 23 aujourd’hui). Quand j’ai commencé à me renseigner sur internet, horreur ! J’ai été prise de panique quant à tous ces témoignages très durs des effets indésirables pouvant intervenir… Et là je tombe sur ton témoignage, qui est dur aussi, mais qui redonne espoir également !!! Je te remercie mille fois de témoigner, c’est tellement rassurant de lire quelqu’un avec qui on se sent partager des convictions communes (sur les médocs, l’industrie pharmaceutique…).
    Alors j’ai quand même une petite question pour toi. Optilova n’est pas une pilule qui traite l’acné et il est donc pensable que les effets de l’arrêt soient moins conséquents. Toutefois, si j’ai bien compris, tu conseilles un arrêt progressif, quelque soit le type de pilule ? De toute évidence, c’est mieux d’y aller en douceur quelque soit la pilule qu’on prend n’est ce pas ?
    Voilà je suis vraiment déterminée et je compte arrêter très prochainement (dès que j’aurai ta réponse je pense). C’est une vraie conviction donc on ne m’arrêtera pas même si l’appréhension est forcément un peu là. J’ai quand même l’espoir qu’avec ta méthode, ça se passe bien;

    Encore merci et très bonne soirée à toi,

    Sara

    1. C’est moi de nouveau !!! J’ai complètement oublié de te poser ma 2e question: que penses-tu de l’autre méthode évoquée sur le site beauté-pure qui consiste à prendre un comprimé sur 2, puis 1 sur 3, puis 1 sur 4… au lieu de les découper comme tu avais fait ?

      1. Coucou Sara, mille excuses pour ma réponse tardive. As-tu décidé d’une stratégie finalement – sevrage par la découpe ou 1 comprimé sur 2 – 3 ? Tiens moi au courant. Je serais ravie de pouvoir t’aider ! 💕

      2. Coucou, pas de souci, je comprends, on a toutes des vies bien remplies et ce n’est pas toujours facile de trouver du temps pour tout !
        Oui j’ai choisi.. et j’ai pris ta méthode. Cela fait 4 mois maintenant et j’y suis allée très progressivement. Tout est normal pour l’instant. Je suis vraiment contente d’avoir pris la décision de le faire. Je n’ai eu aucun effet indésirable jusqu’à maintenant.

        Je te remercie pour ta gentillesse en tout cas, et ton témoignage si précieux comme je l’ai déjà dit

  32. Bonjour Christelle,
    Merci beaucoup pour ces ressources précieuses.
    Je m’appelle Zine, j’ai 35 ans et prends la pilule depuis mes 16 ans soit depuis 19 ans :((((
    Pour traiter le syndrome des ovaires polykistiques, je suis sous Meliane + Spironolactone mais comme tu t’en doutes je veux arrêter tous ces poissons le plus vite possible. Mes dernières tentatives ont été catastrophiques : acné défigurante et énorme prise de poids au niveau de la ceinture abdominale + dépréssion.
    Le gynéco (qui me dis que c’est une maladie et dois rester sous traitement toute ma vie) m’a prescrit Triafémi (Ethinylestradiol + Norgestimate) les doses et couleurs de pilule varient d’une semaine à l’autre(semaine 1 blanc, semaine 2 bleu clie, semaine 3 bleu foncé). Est-ce que dans ce cas de figure avec ces composants là et avec ces dosages différents sur 3 semaines, le sevrage serait le même que celui proposé dans tes articles ?
    Merci merci merci pour tous conseils bienveillants

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