Acné et Pilule – Comment arrêter cette daube de pilule, PART 2

Ceux qui ont lu PART 1 de « Comment arrêter cette daube de pilule », savent que je déconseille fortement ce moyen de contraception. Ayant moi-même pris plusieurs pilules en l’espace de dix ans, et ayant déjà fait un malaise que je soupçonne d’avoir été lié à la prise de ce médicament, je pense être bien placée pour en parler. Pour résumer mon article précédent en quelques mots, j’ai décidé d’arrêter ma contraception en janvier dernier, et j’ai mis en place un système de « sevrage » pour réduire le dosage hormonal graduellement plutôt que de terminer ma plaquette d’un coup et d’attendre que mon cycle naturel reprenne son cours. J’ai fait ceci sans consulter ma gynéco ni mon médecin traitant, car j’étais persuadée qu’ils ne verraient pas cette méthode d’un oeil favorable, et puis parce que très franchement ils avaient perdu ma confiance. Cela faisait un moment que je voulais arrêter de prendre la pilule, mais j’avais eu une très mauvaise expérience en arrêtant Diane 35 en 2004 (aménorrhée pendant plus de 6 mois, acné à ne plus savoir quoi en faire, dépression, sauts d’humeur, crampes abdominales, pertes de cheveux, etc.) et il était hors de question de repasser par là. Donc, vous imaginez bien, dès que mes règles sont revenues, après 6 mois d’absence, j’ai sauté sur l’occasion pour reprendre la pilule, et je ne l’ai plus lâchée jusqu’en juillet 2012.

De janvier à juillet 2012, j’ai utilisé un simple cutter à papier pour couper mes comprimés de telle sorte à ne pas provoquer un changement hormonal brusque. De fait, pendant 2 mois, j’ai pris mes 21 jours de pilules comme d’habitude, sauf que je n’ai pas pris le comprimé en entier ; au lieu de prendre toute la dose, j’ai pris 3/4 du comprimé en respectant l’arrêt thérapeutique de 7 jours entre les plaquettes. Ensuite, pendant les 2 mois suivants, j’ai pris 1/2 du comprimé, puis 1/4 pendant deux mois, jusqu’à ce qu’il ne me reste plus rien à prendre. La bonne nouvelle est que cette fois-ci mon cycle est revenu tout de suite, et que je n’ai jamais souffert d’acné, ni durant le processus de « sevrage », ni par la suite. Aujourd’hui cela fait presque un an que je ne prends aucun contraceptif oral, et je revis. Voici donc le récit en détail:

 

1- Pourquoi fait-on une crise d’acné après l’arrêt de la pilule ?

C’est marrant parce que j’ai l’impression que pour beaucoup de professionnels de santé cette crise d’acné qui suit l’arrêt du contraceptif oral n’existe pas. Alors, soit elle ne fait pas partie des symptômes reconnus, soit les spécialistes préfèrent la nier plutôt que d’avoir à l’expliquer. En tout cas, la crise d’acné que j’ai eu après avoir tenté d’arrêter Diane 35 il y a 9 ans était loin d’être fictive. Mes amies ont constaté qu’il y avait un vrai problème ; je perdais mes cheveux, je m’enfermais dans ma chambre pendant des heures sans vouloir voir personne, j’étais devenue sensible et tendue, et mon visage était recouvert de gros boutons – des kystes presque – rouges et douloureux, incrustés sous la peau. Ces symptômes ne peuvent être rattachés à quoi que ce soit en dehors de l’arrêt de ce médicament. J’étais heureuse, je venais d’obtenir ma licence, j’avais décroché un travail qui me plaisait… alors le coup de l’étudiante stressée, franchement non.

La décision d’arrêter Diane 35 a été prise un soir de novembre 2003. Je venais de rompre avec mon petit ami du moment, et je souhaitais tout simplement retrouver mon cycle naturel. J’ai donc en tout état de logique terminé la plaquette que je prenais, puis au lieu de reprendre la plaquette suivante, j’ai laissé la nature faire son oeuvre. Au bout d’un mois, pas de règles. Je ne m’inquiète pas, parce qu’avant de prendre la pilule j’avais des cycles irréguliers. Je me dis donc que ça va bien finir par se mettre en place. Sauf qu’au lieu de retrouver mon cycle, les mois passent, et mes règles ne viennent pas. Au bout de trois mois « au naturel », je commence à voir des rougeurs sur mon visage. Un par ici, un par là ; rien de bien méchant. Mais je remarque que ma peau devient grasse au toucher, et quand je passe mes doigts sur mon front il y a comme des grosses bosses douloureuses sous l’épiderme. Peu à peu les bosses deviennent énormes, et l’état de ma peau se détériore. J’appelle ma gynéco.

boutons

Au bout du fil je pleure. Je ne me reconnais plus. Je suis triste tout le temps. Je suis fatiguée. Je n’ai plus d’appétit, et plus envie de voir mes amis. Mes règles sont absentes, et je perds mes cheveux. Au secours ! Elle reste là un instant. « Ah bon ? » Me répond-elle, presque amusée de m’entendre raconter ces symptômes étranges. Elle n’a « jamais entendu parler » d’une telle réaction. Plus tard, en me documentant sur le web, je m’aperçois que ce cas de figure est très fréquent, notamment chez les femmes ayant pris soit Diane 35, soit d’autres pilules contenant des suppresseurs d’androgènes.

Alors, parlons un peu de Diane 35. Bien sûr, aujourd’hui cette pilule n’est plus vendue en France à cause du scandale qu’elle a provoquée en début d’année, mais parlons-en quand même. Tout d’abord, que contient Diane 35 ? Je n’ai pas besoin d’être un Prix Nobel pour lire une notice : cyprotérone acétate 2mg/ethinestradiol 0.035mg. Alors, qu’est ce que la cyprotérone, et qu’est ce que l’ethinestradiol ?

L’Ethin estradiol est une substance synthétique qui remplace l’hormone naturel « estradiol ». Pratiquement toutes les pilules contraceptives sur le marché en contiennent. 

La cyprotérone est un anti-androgène steroïdien. C’est à dire qu’il supprime les effets de la testostérone. Il est utilisé pour traiter certains cancers de la prostate chez l’homme, l’hirsutisme chez la femme, ainsi que pour traiter d’autres maladies en rapport avec la production excessive de testostérone. Fun fact, c’est également la cyprotérone que l’on utilise dans les cas de « castration chimique », utilisée pour diminuer les pulsions sexuelles chez les violeurs. Dans le cas de Diane 35, il est utilisé en tant que progestatif synthétique (l’autre composant des pilules contraceptives). Il est utilisé en tant que traitement contre l’acné chez la femme car il supprime la production d’androgènes, souvent responsables de l’acné et du syndrome des ovaires poly-kystiques. 

Bon, tout cela est bien joli, mais quel est le rapport entre ces composants et la crise d’acné qui suit leur arrêt brutale. J’ai du mal à comprendre. J’émets plusieurs hypothèses… le fait que le corps se retrouve à produire ses propres hormones après avoir été « au repos » pendant plusieurs années ? Je décide d’explorer cette piste, et je tape « cyprotérone » dans Google. Sur les sites en français, je trouve des informations sur ce composant, notamment le fait que mélangé à de l’ethin estradiol il aggrave le risque d’accident cardio-vasculaire, bon, là encore j’étais déjà au courant. Alors, je tape « cyproterone » en anglais, et je lis la pagé Wiki (ouais, je sais, Wiki quoi, mais bon, justement, Wiki quoi !) en anglais dédiée à ce composant, et là, bingo. Au milieu de la page il est écrit, sous l’entête « Withdrawal Effects », qui signifie en français « Sympômes de Sevrage », « abrupt withdrawal of cyproterone can be harmful », ce qui, traduit mot pour mot, équivaut à : « les symptômes de sevrage de la cyprotérone peuvent être nuisibles ». Je poursuis ma lecture.

comprimé

Il s’avèrerait que la cyprotérone rendrait dépendant. Première nouvelle. Paraît-il que le laboratoire qui fabrique ces pilules, à savoir Bayer Healthcare, préconise de ne pas interrompre la prise de ce médicament du jour au lendemain, mais de réduire le dosage progressivement. Ceci est applicable pour les traitements hautement dosés en cyprotérone, je pense aux traitements contre le cancer de la prostate etc., mais en ce qui concerne la pilule, on considère certainement que la dose est trop faible pour procéder à un sevrage progressif. De ce fait, lorsqu’une patiente souhaite (ou doit, pour des raisons médicales) arrêter de prendre cette pilule, le gynécologue lui dit de l’arrêter du jour au lendemain, sans – je suppose – se douter que cette discontinuation abrupte provoquera une pléthore de symptômes nuisibles, dont l’acné, car lorsque l’on cesse d’absorber de la cyprotérone, le corps, qui s’est habitué à ce substitut hormonal, se met à produire des androgènes en masse.

Ceci est, bien sûr, une explication très vulgarisée. Si vous souhaitez mentionner quelque chose que j’ai omis, n’hésitez pas à me laisser un commentaire en dessous. Enfin voilà, j’ai enfin réussi à comprendre pourquoi j’avais eu une grosse poussée d’acné lorsque j’avais arrêté Diane 35 du jour au lendemain, et à comprendre pourquoi personne ne m’a conseillé de réduire le dosage graduellement.

2- Mais alors, qu’en est-il des autres contraceptifs orales, car on sait que Diane 35 n’est plus commercialisée en France ?

Perso, après avoir pris Diane 35 pendant environ 5 ans (!!!), ma gynéco m’a prescrit Jasmine. Tout comme Diane 35, Jasmine contient un ingrédient anti-androgénique, à savoir la drospirénone. Mais, je vous entends me dire, qu’est ce que la drospirénone ?

La drospirénone est un progestatif synthétique utilisé dans les fameuses pilules contraceptives 4ème génération. Elle a des effets anti-androgéniques. Outre le fait que la drospirénone aggrave le risque d’accidents cardio-vasculaires chez ses utilisatrices de 600% par rapport aux femmes qui ne prennent aucun contraceptif oral, rien n’est indiqué quant au développement d’une éventuelle dépendance à ce médicament. Il est souvent utilisé avec l’ethin estradiol.

Rien de mieux qu’internet finalement pour trouver des renseignements. Alors, je me dirige vers des forums santé pour voire ce que les internautes ont à dire au sujet de Jasmine/Jasminelle, et notamment au sujet de l’acné qui suit l’arrêt de médicament. Et ça ne loupe pas ! En fait, vous êtes hyper nombreuses à souffrir d’acné après avoir arrêté cette pilule. Une internaute outrée dit, en à peu près ces termes : « je ne comprends pas, on m’a prescrit Jasmine pour traiter un dérèglement hormonal, ça devrait aller mieux une fois que je l’arrête ! ». Une autre souhaite repasser à une « pilule normale » car elle n’a plus de libido. Encore une autre a substitué Jasmine par Androcur, un médicament à base de cyprotérone… et vous voyez, le cercle vicieux repart.

En tout cas, j’ai bien vu que même les pilules qui ne contiennent pas de cyprotérone peuvent provoquer une crise d’acné quand on les interrompt brutalement. Certaines filles échappent à cette crise, et je suis très heureuse pour elles, mais malheureusement pour trop de filles l’arrêt de la pilule rime avec acné, déprime, solitude, incompréhension, et souvent reprise de pilule ou, pire, prise de médicaments anti-androgéniques telles que Androcur ou Spironolactone, ou des antibiotiques, qui ne sont que des bombes à retardement pour l’acné.

3- La Solution

La solution s’effectue en plusieurs temps. Tout d’abord, elle existe, et avant de se jeter corps et âme dans la spirale infernale pilule-arrêt-acné-médocs-acné-déprime-re-pilule, il faut s’arrêter un instant et s’instruire.

La première chose que j’ai compris en me documentant sur la pilule, c’est que personne, ni même les médecins, n’y connaît quoi que ce soit. Les médecins ne sont que les pantins des géants de l’industrie pharmaceutique. Ils ne sont pas plus informés que vous et moi. Finalement, les infos sont là pour celui ou celle qui veut les chercher, dans les ouvrages de médecine, sur internet, même vulgarisés sur Wiki les gars, alors pas d’excuse ! Donc voilà, la première chose à faire pour une personne qui veut arrêter la pilule et retrouver son cycle normal est de S’INSTRUIRE ! Tu es le maître de ton corps. Dans cette vie, tu n’as pas le contrôle sur la météo ou sur la situation économique du monde, mais bordel, tu as le contrôle sur ce que tu mets dans ton corps ! Ne laisse personne, ni les médecins, ni les médias te convaincre du contraire. Un bon choix est un choix informé, alors avant de gober les comprimés qu’on te prescrit, INFORME-TOI ! Que contient-ils ?  Est-ce que les ingrédients sont nocifs ?  Etc. Etc.

lecture

La deuxième étape consiste à élaborer une stratégie pour arrêter la pilule en douceur. Si tu prends un contraceptif oral depuis un moment, sache que ton corps s’y est certainement habitué, et que tu risques fortement de faire une crise d’acné si tu l’arrêtes brutalement.

Moi, j’ai décidé de réduire le dosage progressivement en diminuant la dose un petit peu plus chaque moi pendant 6 mois. Pour ce faire, je me suis munie d’un cutter à papier :

cutter à papier

d’une petite planche en bois que j’utilisais seulement pour couper mes pilules (je vous expliquerai pourquoi après) :

planche

d’un petit sac congélateur :

sac plastique

– Pendant les 2 premiers moi, j’ai pris ma planche en bois, j’ai placé mon petit comprimé dessus, et à l’aide de mon cutter à papier, j’ai coupé mon comprimé en 2. Ensuite, j’ai coupé un côté en deux, et j’ai mis un quart de la dose dans mon petit sac congélateur. J’ai avalé les 3/4 qui restaient sur la planche.

3/4

La raison pour laquelle j’ai mis le quart de pilule superflu dans le sac congélateur plutôt qu’à la poubelle est parce qu’il ne faut jamais jeter des médicaments contenant des hormones dans la poubelle ou l’évier. C’est très nocif pour l’environnement. Mieux vaut les conserver dans un sac plastique et ensuite les déposer dans une pharmacie, où ils sauront comment s’en débarrasser. Pareil pour la planche en bois ; les hormones que je libère en coupant mes comprimés sont nocifs, et je veux éviter de contaminer des aliments avec. Je me sers donc d’une planche en bois spéciale pour ma petite opération !

– Pendant les 2 mois suivants, j’ai fait la même chose, mais au lieu d’avaler 3/4 de pilule, j’avalais 1/2 du comprimé, et je plaçais l’autre moitié dans le sac en plastique.

– Pendant les 2 derniers mois, j’ai fait de même, mais j’e n’ai pris qu’un quart du comprimé, et j’ai placé le reste dans le sac.

4- Quelques mises en garde…

warning

J’ai choisi de ne pas informer ma gynéco et mon médecin traitant de ma stratégie. Bien sûr, je n’ai pas trop le droit de vous encourager à aller derrière le dos de votre professionnel de santé, donc voilà, si vous êtes suivis par quelqu’un de confiance, parlez-en avec lui, qui sait, peut-être vous encouragera-t-il à procéder ce cette manière.

Durant ces mois de sevrage, mes règles ont été un peu anarchiques. Elle arrivaient souvent une semaine trop tôt, et elles duraient plus longtemps que d’habitude. Parfois, elles étaient plus abondantes, et un peu plus douloureuses. Perso, j’ai un seuil de tolérance à la douleur assez élevé, donc pour moi cela n’a posé aucun problème, et puis, j’avais tellement envie d’en finir avec cette pilule que je n’en avais que faire. D’ailleurs, j’ai eu raison, parce que depuis que je ne prends plus de pilule du tout mon cycle s’est régularisé et tout est rentré dans l’ordre.

Ne pas prendre toute la dose = risque de grossesse. En ce qui me concerne, avant même de commencer à me « sevrer » de la pilule, mon compagnon et moi avons eu une discussion évaluant tous les risques possibles et imaginables. Nous avons décidé d’utiliser un autre moyen de contraception pour éviter les surprises, et nous avons parlé de la possibilité de tomber enceinte. Nous avons convenu que si cela arrivait, même sans que cela soit prévu ou souhaité, nous serions finalement très heureux. Donc voilà, pas de coups vicieux le dos de votre copain, les nénettes ! Et protégez-vous, parce que la pilule n’agit pas contre les MST !

Bon sevrage à celles qui veulent tenter le coup. Entre temps, j’ai vu ma gynéco, qui m’a confirmé que tout fonctionnait bien, et que j’avais le feu vert si je souhaitais mettre en route un petit bout de chou… affaire à suivre !

Bientôt, j’écrirai PART 3 de « Comment arrêter cette daube de pilule » pour vous donner la liste des compléments alimentaires et des changements nutritionnels que j’ai effectués pour aider à régulariser mon cycle… 

N’oubliez pas de suivre ce blog pour être informé(e) par mail dès qu’un nouvel article paraît

  1. Bonsoir Christelle,

    Je suis heureuse d’être tombée sur ton blog. Quelle bonne idée ce sevrage de pilule. Je vais dès maintenant commencer à réduire les doses. Je te tiendrai au courant de mon évolution. Pour info, je prends la pilule Triodene depuis 12 ans avec un arrêt en mars 2012 et grosse poussée d’acné. Roaccutane pendant 8 mois qui m’a bousillé le foie 😦 depuis lors je suis à nouveau sous Triodene mais je compte l’arrêter pour mettre en route bébé.
    A bientôt
    PS: continue, ton blog est une mine d’or

  2. Bonjour, je suis Canadienne et je viens de commencer la ‘methode sevrage’ suite a la lecture de ce blog. Je ne vois pas encore de resultats, je coupe ma pilule au 3/4. Par contre, plusieurs se plaignent de la difficulte de couper la pilule en quatre. Et bien, j’ai simplement demande un instrument a couper les pilules disponible dans toutes les bonnes pharamcie. C’est une petite boite en platique qui emprisonne la pilule. On ferme le couvercle au haut duquel est attache une lame et hop! Une belle coupe parfaite ! Simple comme bonjour ! En plus, la pharmacienne me l’a tout simplement donnee, pas vendue. Alors, il suffit de demander. Bonne chance a toutes.

    1. Bonjour France, je demeure à Montréal et j’aimerais tenter le coup pour l’outil qui coupe les pilules comme vous vous êtes procuré. Dans quelle pharmacie était-ce s’il vous plaît?

      1. Bonjour Catherine, ils en ont vraiment partout. Et c’est gratuit! Ya qu’a demander !

        J’en suis a ma derniere semaine sur une dose de demi-pilule et j’ai un tres belle peau ! C’est tres encouragant !

        France

  3. Bonjour Christelle,
    J’ai découvert ton blog grâce à Emanuelle de beauté-pure, ça tombe vraiment bien, je voudrais prochainement arrêter la pilule, ça fait deux ans et demi que je prends adepal et je suis sujette à des crises d’acné avant les règles. Je voulais te demander si les effets indésirables survenant après diane 35 s’appliquent à n’importe quelle pilule (dans mon cas,adepal), me conseillerais-tu de faire un sevrage?
    Merci pour ces informations précieuses, on est beaucoup à être perdues et ça fait plaisir de trouver du soutien…

  4. Bonjour,
    je suis ravie d’être tombé sur ce blog car après l’arrêt de Jasminel, j’ai eu ce problème, un acné légers, mais surtout un teint irrégulier, la peau et les cheveux qui graissent vite des petits boutons sous peau …
    j’ai repris Carlin 20 mais qui faisait partie de la génération des pilules supprimées et maintenant j’ai minidril une pilule très peu dosée.
    Penses tu que je dois faire cette méthode de sevrage même avec une pilule très peu dosée?
    Je risque d’avoir des règles entre la prise et l’arrêt des 7 jours ?
    merci en tous cas pour ta réponse et pour ce blog je pense que ça va nous aider!
    Mélissa

  5. Bonjour Christelle

    Je pense à appliquer ta méthode de sevrage qui me parait effectivement d’une logique implacable pour aider le corps à ne pas être trop traumatisé par un changement d’hormones brutal. En revanche une seule question qui me freine : je m’interroge sur le fait de couper un médicament ! En faisant ça, on altère son enrobage et donc cela veut dire qu’il libère ses composants actifs plus vite, peut être pas forcément au bon endroit. Est-ce qu’il n’y aurai pas des dangers d’irritations ou autres lorsqu’on l’ingère. Avais-tu fais des recherches là dessus ? Perso j’ai lu que c’est déconseillé pour certaines catégories de médicaments mais difficile de trouver l’info concernant les pilules. Si toutefois tu as ton avis là dessus, je suis preneuse !

    Sinon petit témoignage pour les autres filles :
    J’ai 30 ans.
    J’ai pris la pilule Diane 35 (puis son générique Holgyème) pendant 11 ans et demi, à l’origine pour traiter mon acné.
    Ce qui a effectivement bien marché toutes ces années. Mais il y a 2 ans j’ai eu des complications, 4 tumeurs au foie, heureusement bénignes. Plusieurs médecins m’ont dit que pour ce type de tumeurs il n’y avait pas forcément de lien avec la pilule mais ma gynéco, elle, était très alarmé que je continue à la prendre (Il est vrai que si vous regarder les effets indésirables sur votre notice, vous verrez qu’il y a quasi toujours marqué « tumeurs bénignes du foie »…). Bref ! Je vis avec.1 an passe, je me posais déjà des tas de questions et le scandale+arrêt de la commercialisation de Diane 35 arrive. Tout comme vous, revoir revenir l’acné de mes 15 ans est une vraie angoisse mais il a vraiment fallu que je me rende à l’évidence et penser à ma santé avant tout ! Prendre une pilule 3ème génération Jasmine ou Yaz ? Entre nous tout ça c’est vraiment de la mer** aussi !
    Alors qu’est-ce que j’ai fait pour le moment ? Et bien pour ne pas tout arrêter du jour au lendemain, j’ai proposé à mon corps une étape transitoire en changeant pour une pilule moins dosée. Je prends donc Leeloo Gé depuis 7 mois. On passe ainsi de 0.035mg d’Ethinylestradiol pour Diane, à 0.02mg pour Leeloo. J’ai aussi opté pour une alimentation seine et quasi végétarienne, question d’éthique pour ma part mais manger des saloperies ça entre aussi en ligne de compte pour la santé de votre peau !
    Le résultat : il n’y a pas eu d’énormes catastrophes sur ma peau comme je le redoutais tant mais tout de même des changements gênants. D’abord les cheveux qui sont devenus encore plus gras qu’à l’accoutumer et le problème persiste encore aujourd’hui, je cherche la solution avec patience. Je les lave tous les 2 jours. Concernant ma peau j’ai quelques imperfections de plus qu’avant sur le visage et le buste mais rien qui vous fasse sentir mal, pas de gros boutons que des petites choses ponctuelles. Mon dos qui était avant nickel à retrouver des imperfections plus voyantes mais là encore rien qui ne vous fasse pleurer de désespoir. Le changement de pilule c’est donc plutôt passer de façon clémente pour moi comparé à tout les témoignages qu’on peut lire. Après plus de 11 ans de Diane, je trouve que c’est déjà une bonne chose ! : )
    Mais maintenant arrive la dernière étape, arrêter définitivement la pilule. Ce n’est pas que j’ai envie d’enfants mais, la pilule c’est vraiment pas bon pour votre santé et pour l’environnement non plus d’ailleurs !
    Même si Leeloo Gé est moins dosée j’ai toujours un peu peur de l’effet kisscool retour d’acné dès son arrêt. Je pense donc éventuellement à cette méthode, sous réserve donc que couper un médicament ne soit pas nocif à ingérer ensuite ! Je planche là dessus.
    Bonne chance à toutes dans votre arrêt, j’espère que mon témoignage vous aidera d’une façon ou d’une autre !

    Florence

    1. Salut Florence,

      Alors, je comprends ton inquiétude au sujet de la découpe des comprimés. Je m’étais posée la question moi aussi au moment où j’effectuais mon sevrage, mais ne trouvant pas plus d’info que cela en ligne, et étant tellement désespérée à l’idée de devoir arrêter ma pilule d’un coup, j’ai tenté le tout pour le tout. Mon raisonnement a été le suivant: quand on achète des produits vendus en supermarché, on ne sait pas comment ils sont fabriqués, et on ignore les substances toxiques qu’ils contiennent; quand on sort pour boire un coup, toute la merde qu’on ingère à chaque gorgée; quand on se tartine la peau de crèmes soi-disant « naturelles », on ignore les toxines qu’elle contiennent; quand on boit de l’eau de bouteille, on ne se rend pas compte qu’on ingère des quantités de xena oestrogènes qui contribuent à nous donner des tumeurs; et quand on va se promener en ville, on inspire tellement de particules de pollution que bon… couper un petit comprimé pendant 6 mois de ma vie… finalement, ce n’est pas la mer à boire.
      Après, je comprends que tu sois réticente, tu as quand-même eu un souci au foie. Hélas, je ne peux pas prendre cette décision à ta place. Moi, j’ai choisi de fermer un peu les yeux, n’ayant pas d’autre alternative au moment où j’arrêtais ma pilule. Aujourd’hui, je ne regrette pas ma décision, mais je l’ai prise seule sans me laisser influencer… donc s’il y avait un souci, je ne pouvais que m’en prendre à moi-même.
      Voiliou, bon courage ma belle! Tiens-moi au courant! 🙂

      1. Merci pour ta réponse rapide Christelle. Je suis d’accord on ingère déjà plein de choses indésirables !
        J’ai décidé de couper la poire en deux. Ne pouvant êtes certaine à 100% des effets de couper une pilule, pour ne pas exposer mon foie trop longtemps je vais tester un sevrage accéléré. C’est à dire que je teste direct avec un 1/2 comprimé pendant 1 mois puis 1/4 le 2ème mois pour arrêter ensuite. Je me dis que c’est mieux que rien et j’espère que ça aidera un peu mon corps quand même ! J’espère pourvoir vous annoncer une bonne nouvelle dans quelques mois ! +

  6. Bonjour Christelle
    J’ai eu les mêmes problèmes que toi quand j’ai arrêté ma pilule Holgyème (générique de Diane 35) il y a 2 ans, et depuis je n’ai jamais osé recommencer. Pourtant, j’aimerai mettre en route un bébé d’ici 1 an, voilà pourquoi j’aimerai arrêter la pilule progressivement d’ici là. Je cherchais la technique miracle depuis une éternité, et franchement, ton système de sevrage, comme tu le dis si bien, a l’air infaillible et surtout très malin ! Ca paraît logique au final que le changement brusque d’arrêt de cette pilule chamboule complètement nos hormones et nous provoque tous ces terribles effets secondaires ! Donc l’arrêt progressif me paraît être la meilleure solution. Par contre, as tu eu des règles régulières pendant tout ce temps où tu réduisais ta pilule ?
    Merci de partager ton expérience 😉

  7. I believe that is among the such a lot vital info for me. And i’m satisfied studying your article. But want to statement on some common things, The website taste is perfect, the articles is really nice : D. Excellent process, cheers

  8. Bonjour Christelle me revoila ou tout aller bien 1 ans d arret de pillule 9 mois de cycles reguliers avec vitex gattilier et aucun symptômes aujourd’hui cela fait 18 jours que j ai arreter vitex et j avoue que j ai peur que tout recommence ???

  9. Bonjour à toutes,

    Ca fait plaisir de voir que nous ne sommes pas seules ! Pour ma part, je prends Jasmine depuis 10 ans maintenant (j’ai 32 ans), après avoir pris Diane 35 qui me donnait du cholestérol.
    J’ai tenté de l’arrêter 2 fois, mais grosse, très grosse chute de cheveux. J’ai perdu la moitié de ma masse capillaire en 2 mois… Cela m’a totalement effrayée et à l’idée de devenir chauve, j’ai vite repris la pilule !! Depuis je me sens dépendante et je suis totalement angoissée de devoir arrêter la pilule le jour où le désir de bébé sera là.
    J’en ai parlé à plusieurs médecins (gynéco, endocrinologue etc) et aucun ne comprend !! Alors qu’en parcourant les forums je me rends compte que je ne suis pas seule.
    Je vais donc tenter le sevrage !

    Concernant le Vitex, pourriez-vous m’indiquer un bon produit ? Il y en a plusieurs sur internet.

    Enfin, beaucoup d’entre vous disent qu’elles n’arrivent pas à couper les comprimés. Sachez qu’il existe des petits outils « coupe comprimés » super qu’on peut commander sur le net ou en pharmacie.

    1. Coucou Christelle (aussi!) 🙂

      Pfff, c’est vrai que pour faire avouer à un professionnel de santé que l’arrêt de pilule a une incidence sur les hormones… faut se lever de bonheur!

      Concernant le vitex, moi je l’achète sur iherb.com. Je prends 400mg/jour (en capsules). Je me suis remise à en prendre après un an d’arrêt. Je pense que c’est un super complément pour réguler les hormones…

      Bonne chance pour ton sevrage! Si tu as besoin de quoi que ce soit, fais-nous signe!

      1. Salut Christelle !! As tu pris du vitex en meme temps que le sevrage de la pilule ? Cela n a pas trop interfere avec les hormones de synthese ? Merci !!

      2. Salut gwen,

        Alors en fait moi j’ai préféré attendre d’avoir terminé mon sevrage avant de prendre le vitex car je savais que cela pourrait influer sur mes hormones…

        Voiliou 🙂

  10. Super article, j’en parlerai à mon médecin qui n’est plus à une ou 2 idées farfelus de ma part et qui me suit en général ^^ Je ne compte pas l’arrêter de suite car pour le coup, mais je pense clairement que ta méthode est la plus logique

  11. coucou christelle, j’en suis à mon cinquième mois de sevrage, j’ai commencée le 1/4 de comprimé hier… j’arrive presque au bout ouffff
    dit moi le vitex tu l’as commencée directement après le sevrage?.

    Bisous

  12. Bonjour, je suis tombée par pur hasard sur votre site souhaitant arrêter la pilule. J’ai 26ans et je prend la pilule depuis beaucoup trop longtemps (depuis l’âge de 14ans) si j’avais pris la pilule c’était à cause de fortes douleurs pendant les règles. Si j’avais su! Je n’ai jamais eu de problèmes d’acné jusqu’à maintenant c’est léger jen ai au niveau des joues, menton, le dos et parfois le torse mais c’est vrai que cela m’énerve car je n’avais rien auparavant. Cela a débuté il y a bientôt 2 ans pr moi sans aucune raison particulière. Penses tu que cela puisse être une acné hormonale malgré le fait que je sois sous pilule? J’ai pris Jasminelle plusieurs années, ayant de l’acné je me suis dit quelle me convenait peut être plus et ma gynécologue m’a mise sous Leeloo qui ma provoqué des maux de tête et elle ma donc tout simplement remit sous Jasminelle… cela n’a pas servi à grand chose mais bon. Je souhaite arrêter la pilule et elle ne pouvait pas être la cause de mon acné? Penses tu que cela puisse etre pire? Je pense tenter le sevrage je suis censé prendre ma pilule mercredi!

    Merci pr ta réponse

    1. Coucou Anne-Laure,

      Alors, l’acné est rarement causée par un seul facteur. Il se peut que ta pilule y ait contribué, mais à mon avis il y avait d’autres déséquilibres sous-jacents. En principe, Jasminelle est censée inhiber la production de testostérone (souvent responsable des poussées d’acné chez la femme), or, si ton acné persiste en dépit de la prise de Jasminelle on peut se demander s’il n’y a pas une autre cause qui contribue à aggraver ton acné.

      Quand on cherche une solution naturelle à l’acné, il faut être prêt à tâtonner un peu dans le noir. Il faudra essayer plusieurs choses afin de déterminer la racine du problème.
      Etant donné que le foie est l’organe par lequel tous les toxines passent avant d’être conduits vers les autres organes d’élimination, on peut peut-être commencer par-là… si ton foie est engorgé de toxines il ne peut les gérer, elles sont donc souvent reconduites vers la peau pour y être expulsées, car la peau est un important organe d’élimination (sudation, etc.). Tu pourrais peut-être commencer par rechercher des aliments/compléments alimentaires pouvant aider ton foie (artichaut, bardane, achillée millefeuille, pissenlit, etc.) On peut observer une légère aggravation de l’acné dans les jours qui suivent le prise de ces compléments, mais il s’agit juste d’une « crise détox » et tout peut rapidement rentrer dans l’ordre à condition de soigner son hygiène de vie (alimentation, sommeil, activité physique, etc.). Je ne peux pas te dire si oui ou non tu dois arrêter la pilule, mais en tout cas si tu décides de l’arrêter, cette cure détox sera très bénéfique pour démarrer ton sevrage…

      Bon courage! 🙂

      1. Bonjour je te remercie pour ta réponse. En effet je me dit quil y a peut être un problème sous jacent javais fais un bilan sanguin strictement normal. Je suis allée dans une boutique naturelle qui mavait donné des compléments alimentaires a base de zinc bardane artichaut que je prends depuis 3-4mois. Jai dabord eu moins de boutons une plus jolie peau je continue à le prendre mais jai l’impression que cela n’a plus trop deffets. Jai également changer de démaquillants je prend de leau micellaire un tonique a l’eau de rose et du gel daloe vera je suis partie sur les huiles essentielles de lavande aspic et tea tree pr traiter localement les boutons mais jen ai tjs. Mais je ne sais pas si a long terme cela va changer quelque chose. Jai meme pris le fond de teint clinique sos anti blemish .Je suis retournée a la boutique naturelle qui ma conseillé lhuile de jojoba a mettre comme hydratant et des ampoules de radis noir et artichaut pr nettoyer mon foie mais je dois dabord finir mon complément alimentaire avant de débuter les ampoules en espérant que cela maide. Apres niveau hygiène de vie javoue que niveau nourriture je mange de tout sucre lait pates legumes mais depuis toujours alors je me dit pourquoi auraient ils un impact maintenant? Je pratique du sport très régulièrement 3 voir 4fois par semaine jadore ça. Apres sommeil mon metier fait que je dors peu je suis postée je me leve souvent a 5h je fais egalement des nuits ce qui naident pas beaucoup cest parfois un métier stressant. Et c’est vrai que jai commencé à bosser fin 2011 ce qui concorde un peu près avec mon changement au niveau de ma peau. Je suis un peu dépitée et jai limpression de stagner. Je me suis acheté une boite pr casser les comprimés je vais arrêter la oilule avec ta méthode je la prend depuis trop longtempd et je devrais bien arrêter un jour alors pourquoi pas maintenant?

  13. Bonjour Christelle,

    Après avoir lu ton article j’ai tout de suite voulu essayer ta méthode d’arrêt de la pilule, effectivement cela fait 12 ans que je prends la pilule et j’en ai maaaarre !! Toutes ces hormones je n’en peux plus, en plus chaque mois je me tape des migraines horribles et j’ai pris une cellulite d’enfer depuis 6 mois (je ne sais pas si ça vient du fait que j’approche des 30ans….?!), du coup je tente le coup, de toute façon je me dis que je n’ai rien à perdre !!

    J’ai déja essayé d’arrêter il y a quelques années de ça, mais ça avait été la cata !! Peau grasse, microkystes sur le visage et le dos, cheveux gras, bref la totale !
    Je place de gros espoirs en cette méthode, j’espère vraiment que ça va fonctionner….

    Dans tous les cas de toute façon je devais arrêter ma pilule en septembre pour un 1er essai bébé alors je préfère arrêter de cette façon plutôt qu’un arrêt net.
    Par contre pour moi pas de seconde contraception …car de toute façon notre projet bébé était en septembre…alors quelques mois d’avance ne seraient pas très grave…et mon chéri et moi n’avons pas envie de nous prendre la tête avec la reprise des préservatifs….

    On verra bien !!

    En tout cas merci pour ton super article car sans toi je n’aurais jamais pu savoir que cette méthode pouvait exister !! 🙂
    Et je te tiendrais au courant si ça a fonctionné pour moi !!

    Ingrid

  14. Bonjour, j’aimerais savoir si c’est essentiel de vérifier avec des prélèvements sanguins notre bilan hormonal avant de cesser, progressivement, de prendre Diane 35? Et avez-vous vérifié si les ingrédients de cette pilule ainsi que les dosages sont exactement les mêmes au Canada?

    Merci

    1. Coucou Catherine,

      Alors, je pense qu’il est toujours bon d’effectuer des prélèvements sanguins réguliers, surtout lorsque l’on prend un contraceptif oral. Je ne sais pas si cela change grand chose au sevrage, mais il est bon de se faire suivre.
      Diane 35 contient 2mg de cyprotérone et 0,035mg d’ethinylestradiol. Les ingrédients sont marqués sur l’emballage en principe. Diane 35 est également vendue sous le nom Dianette. Les ingrédients et le dosage sont les mêmes.

      Voilà. Bon courage, et à bientôt sur le blog! 🙂

  15. Bonjour, j’ai une autre question! Je viens d’acheter EstroSense de WomenSense et il est écrit que cela prend 3 semaines avant de voir les effets bénéfiques du produit. Serais-ce mieux de le prendre pendant 3 semaines avant de débuter le sevrage progressif afin d’éviter les réactions physiques indésirables? Merci!

  16. Rebonjour Christelle… Dois-je comprendre aussi en lisant tes recommandations pour le sevrage graduel que si par exemple on coupe en deux un comprimé, un ingère la moitié de celui-ci, l’autre on ne peut pas l’utiliser le lendemain par exemple? Il faut tout jeter ce que l’on n’utilise pas le jour même et qu’on a coupé? Je veux faire de mon mieux que cet sevrage ce passe bien. Merci!

    1. Coucou Catherine,

      Honnêtement, au sujet des comprimés je t’avoue que je n’en sais trop rien. Moi j’ai coupé un nouveau comprimé tous les jours… euh… vraiment… aucune idée! Les filles! Qu’en pensez-vous? 😮

      1. Bonjour!
        J’ai téléphoné à la compagnie qui fabrique au Canada Diane 35 et on m’a dit qu’ils n’avaient pas de données concernant la coupe du comprimé, à savoir si son efficacité diminue ou non. Je pensais couper à tous les jours le comprimé (sauf si je suis à l’extérieur de chez moi) et garder les autres parties pour la suite du sevrage. Est-ce une bonne idée?

      2. Alors, là je fais appel aux autres filles pour répondre à ta question. J’avoue que je ne peux vraiment pas te conseiller. Perso, j’avais opté pour le sevrage sachant pertinemment que ce serait très « artisanal » et peu orthodoxe. Je l’ai fait dans le dos de mon médecin et de ma gynéco, et bon… je ne pense pas être bien placée pour te dire si oui ou non la coupe du comprimé est « bonne » ou pas. En revanche, je peux affirmer que Diane 35 a bel et bien fait des victimes, et ce qui est contenu à l’intérieur du comprimé est hyper néfaste. Je peux également affirmer par expérience qu’un arrêt brusque de Diane 35 peut provoquer une sérieuse poussée d’acné. Voilà. Ce sevrage n’est pas particulièrement recommandé par les médecins, donc je suppose que tu n’obtiendra pas leur bénédiction si tu souhaites emprunter ce chemin, mais bon, quand on connait les effets des médicaments qu’ils prescrivent sans cligner de l’oeil, je crois que parfois il faut savoir se fier à soi-même. Ceci étant dit, tous les avis sont les bienvenus! 🙂

      3. Je suis décidée de toute manière à entamé ce sevrage progressif et je débute vendredi le 2 avril.
        Merci, ce blog m’est vraiment utile dans mon choix!

  17. Bonjour & merci pour ce partage de ton expérience, je suis tombée sur ton article en prenant moi aussi la décision de me « sevrer ». Pour ma part je pensais prendre un comprimé de diane un jour sur deux, je me demande si cela conviendrait ou serait trop rapide…?

    1. Je pense moi aussi prendre un comprimé un jour sur deux, pour ma part je dois penser à arrêter rapido puisque j’ai recu des résultats anormaux au niveau de mon sang, donc plus de risque de faire des phlébites (ce qui est en plus augmenté avec la pilule Yasmine). Et comme cette pillule se coupe très mal, je pensais en prendre une aux 3-4 jours pendant un ou deux mois..

  18. Bonjour France du Canada! J’ai demandé à un comptoir de pharmacie Jean-Coutu et on m’a indiqué où étaient les fameux coupe-comprimés et ils les vendent. Ce n’est donc pas gratuit. 😐

  19. J’entame aujourd’hui mon premier jour de sevrage et j’aimerais pendant 2 mois ingérer le 3/4 du comprimé. Je suis très déçue et fâchée car j’ai essayé avec un coup-comprimé et c’est infaisable! La pilule n’est pas plate alors elle ne peut pas être stable. En attendant, je vais faire de mon mieux, mais vraiment je vais essayer de chercher un autre truc pour précis et efficace.

  20. Bref, j’ai également essayé avec un «cutter», impossible de couper ce comprimé avec enrobage en 2… ça va mal pour mon sevrage là. Je suis inquiète. Je suis très déçue.

    1. Ah, c’est étonnant. Pour moi cela avait très bien fonctionné. Je ne sais pas trop quoi dire. En pharmacie ils vendent des « coupe-médicaments »… tu pourrais peut-être essayer…

      1. C’est ce que j’ai d’abord fait… avec une coupe-comprimé mais ça ne fonctionne pas car celui-ci n’étant pas plat il est donc instable et l’enrobage n’aide pas non plus; il y a toujours une partie qui éclate en mille miettes. Ce n’est définitivement pas fait pour être coupé cette pilule, mais je vais quand même tenter de continuer le sevrage. Petit conseil, une naturopathe m’a dit que pour les femmes qui ont de la pilosité au visage (ou même sur le buste) lors de l’arrêt radical de la pilule il faut augmenter le taux d’oestrogènes donc il faudrait prendre MenoSense de WomenSense pour cet inconvénient. Voilà!

  21. Merci Christelle pour ta réponse pour le Vitex ! J’ai été voir un naturopathe qui m’a conseillé de prendre du macérat de framboisier pour réguler les hormones (à priori, un peu le même effet que le gattilier). Lui pense que je peux le prendre en même temps qu’un « sevrage », mais vu que j’ai plein de soucis alors que je prend YAZ (depuis 6 ans, arrivée de l’acné qui s’empire depuis 1 an et demi), je me demande si cela peut être pire en l’arrêtant d’un coup et en prenant ce complément directement … J
    e songe à prendre un autre complément anti-androgène comme le palmier nain pour aider à la transition si j’arrête d’un coup YAZ…

    Qu’en penses tu ?

    Merci pour ta réponse 🙂 j’ai super peur d’arrêter ma pilule ! mais en même temps je tourne en rond…

    1. Coucou Gwen!

      Ouiii, le macérat de framboisier… je vais essayer également, mais sous forme d’infusions. il paraît que c’est très efficace pour les troubles du cycle, et notamment pour aider à épaissir l’endomètre et à prévenir contre les règles douloureuses. Perso, j’ai lu qu’il valait mieux le prendre avant l’ovulation et arrêter ensuite pendant la phase lutéale, puis recommencer à partir du 1er jour des règles. Qu’en penses-tu? Est-ce que ton naturopathe est de cet évis également?

      Concernant le palmier nain je n’ai aucune info, mais je sais que la menthe verte est censée être anti-androgénique… et inversement, le sucre augmente la testostérone dans l’organisme, donc en cas d’excès mieux vaut éviter le sucre sous toutes ses formes.

      Courage, et tiens-nous au courant! 😉

      1. Coucou !

        J ai recontacte mon naturopathe, il me conseille de prendre le macerat de framboisier encore 2 semaines,arret d une semaine, puis reprendre 3 semaines, sans me preoccuper des cycles, il me conseille aussi de prendre du houblon et des graines d alfafa (oestrogene-like). Ma gyneco m a conseille de faire un bilan hormonal aux premieres regles sans pilule… donc mon dernier comprime de yaz etait jeudi, la jai mes regles… et je prend les complements de plantes… on verra ce que ca donne !! J ai peur… j ai eu plus mal aux ventre que d hab hier a l arrivee de mes regles ! Je pense que c est l effet du macerat de framboisier que je prend depuis 1 bonne semaine….mon corps se remet a fonctionner !!

        Pour le sucre, je prend des fruits secs au gouter, est ce a eviter ? Car je ne mange plus de sucreries industrielles depuis qlq temps…les fruits frais en general aussi ? Merci

  22. Bonjour,
    Sous Diane 35 depuis 13 ans, cela faisait un moment que je réfechissais à l’arrêter mais j’avais peur de l’effet rebond de l’acné (j’ai déjà changé de pillule il y a environs 5 ans mais les boutons étaient revenu au galop! et j’avais vite décidé de reprendre diane)
    J’ai découvert ta méthode de sevrage il y a quatre mois et j’ai tout de suite décidé de l’appliquer:
    2 mois à 3/4
    2 mois à 1/2
    2 mois à 1/4
    Je suis actuellement à la fin du second mois à moitié et pour le moment tout va bien…pas de boutons…RIEN!
    J’espère que cela va continuer comme ça! Je voulais donc te remercier car je n’ai avais jamais pensé alors que ça me semble logique de réduire progressivement pour éviter l’effet rebond! enfin, j’espère ne pas le connaitre une fois que je ne prendrai plus rien.
    Est ce que des personnes pourraient témoigner de leurs résultats?
    Merci Bonne soirée

    1. Pour ma part, j’en suis à mon premier mois mais je prends plutôt l’équivalent de la moitié. 3/4 pas capable car je suis incapable de fractionner le comprimé dû à la forme sphérique instable sur les deux faces du comprimé et de l’enrobage qui empêche une bonne coupe (et oui, j’ai essayé avec un «cutter», couteau et coupe-comprimé). Je ne sais vraiment pas comment les autres font pour la couper en 4. Même mon copain a essayé. Bref, j’ai eu quelques boutons sur la poitrine jusqu’à présent, rien de grave. J’espère aussi ne pas avoir de trop gros effets une fois l’arrêt définitif, vers la fin de l’été. Bon succès à toi Élodie!

    2. Salut Eodie !

      Pour ma part j’en suis à mon 2e mois avec 3/4 de comprimé, bon moi c’est sous jasminelle…mais pour l’instant rien non plus. C’est encourageant de voir que ça marche pour les autres alors je compte bien continuer.
      En plus à la fin de l’arrêt total j’ai un projet bébé alors j’espère que ça m’aidera dans cette démarche aussi…

      Je te souhaite bon courage pour ta fin de sevrage, il ne te reste plus beaucoup de mois…et tiens nous au courant 😉

      Ingrid

    3. Bonjour Elodie,

      j’arrive à la fin de mon 3ème mois, premier mois à moitié, je vais entamer la semaine prochaine un autre mois à moitié. Pour le moment ras, juste quelques petits boutons au menton mais avec l’huile de jojoba etc..ca cicatrise assez bien. Quelques spottings et maux de ventre ont commencé, je pense normal aussi.
      Ma pilule est minesse, assez plate et facile à couper avec un cuter.
      Je conseille à toutes les filles le miam o fruits de france guillain en petit déjeuner. ca evite les sucres et c’est très bon pour la peau, j’essaie également les bains dérivatifs…
      J’ai hâte de finier, bon courage à toutes, celles qui ont fini n’hésitez pas à témogner svp!!!

  23. Bonjour Christelle,

    J’ai arrêté la pilule en Juillet dernier, et idem, pendant 3 mois ça allait encore, quelques boutons par ci, par là, mais depuis c’est catastrophique. Je me disais que ça allait bien partir un jour ou l’autre, qu’il fallait du temps à mon corps pour se réadapter mais je perds patience… et j’ai craqué et je me suis faite à nouveau prescrire la pilule Minerva 35. Je suis tombée sur ton blog, et la méthode de sevrage m’intéresse mais j’ai quelques questions. Quand tu as repris la pilule, combien de temps la pilule a fait effet sur ta peau? et as-tu commencé directement par le sevrage ou tu l’as prise normalement avant de commencer le sevrage?

    Merci !

    1. Bonjour,

      Je suis dans la même situation .
      J ai arrêtée ma pilule jasminelle en septembre 2012 car les risques sont trop importants et trop dangereux . Au début tout allait bien super belle peau comme à mon habitude !
      1 an après les boutons sont apparus ( rougeurs, microkystes, boutons sous peau …) au niveau des joues, du bas de la mâchoire et du menton . Cela fait presque 1 an que je me bats contre mon acné et j’ai tout essayé ( bannir le lait de mon alimentation , utiliser exclusivement des produits naturels , essayer les 7 méthodes pour se débarrasser de l’acné naturellement , manger très équilibré ) pour ne pas retomber dans la spirale pillule !
      Seulement là je suis arrivée à mon maximum je n’en peux plus et je ne me supporte plus ! Je me sens moche et triste à la fois , je suis obnubilé par la peau des autres filles je me compare constamment donc j’ai décidé qu’à la fin de mes règles dans 2 jours je reprendrais ma pillule jasminelle ( il me reste 1 plaquette ) pour tester le sevrage .
      Cependant J’ai juste quelques questions :

      Est ce que je peux entamer le sevrage directement dès mon premier mois de reprise ? Ou dois-je attendre quelques mois ?
      J’aimerais avoir quelques témoignages afin de savoir si après ce sevrage vos boutons ont véritablement disparu ? Car mes boutons sont apparus 1 ans après l’arrêt c est énorme alors que je n’ai jamais eu de boutons auparavant .

      Merci pour vos réponses

  24. Bonjour à toutes,

    J’ai lu ce blog il y a quelques mois, puis je suis retombée dessus hier soir, je l’ai re-relu et j’ai décidé de contribuer moi aussi.

    Tout d’abord, je te remercie, Christelle, de l’avoir crée.

    C’est important pour le moral de lire des success stories car elles sont rares, il faut bien dire les choses (Christelle, je suis et je vais sur Doctissimo (toujours l’espoir d’y trouver enfin une solution) mais cela me déprime carrément moins que mes RDV chez les médecins !).

    J’apprécie le ton mesuré de ton blog. Et je t’admire pour les recherches que tu as effectuées car je suis imperméable à la compréhension de toutes les sciences dites « dures » (bio, physique, maths, chimie,…).

    N’empêche, c’est en lisant ton conseil de se prendre en main et de s’informer que j’ai commencé a chercher (tant que c’est écrit en français courant.. !). Je n’ai pas trouvé de solution mais par contre, j’ai glané des infos qui me permettent de prendre du recul sur les conseils des médecins et de ne pas foncer tête baissée, malgré ma désespérance, pour acheter leurs prescriptions.

    Je partage ton point sur vue sur le corps médical. Je ne m’étais jamais intéressée vraiment à la question auparavant. Je faisais confiance aux médecins. Puis j’ai arrêté Diane 35 (cause = tryglycérides élevés) à l’occasion de l’arrêt de la mise en marché. Je l’ai fait sans sevrage car je ne m’étais pas renseignée, ni n’avais eu ce conseil d’aucun médecin (mais je pense que je n’aurai pas évité l’acné car, contrairement à toi et à d’autres qui se sont exprimées ici, je prenais Diane 35 justement pour la traiter après un traitement au Roaccutane (le karcher de l’acné !) et ça avait très bien fonctionné) .

    L’acné et la peau grasse sont revenues mais surtout mes cheveux ont commencé à tomber en masse de chez masse (c’est le problème majeur chez moi, l’acné n’est pas revenue comme à l’adolescence alors je m’en satisfait ….car je m’attendais à bien pire si elle était revenue « comme avant »)!

    Ma gynéco m’avait changé de pilule en 1997 mais j’avais des sautes d’humeur et une chute de cheveux importante alors au bout de 2 mois, j’avais repris Diane 35. J’en avais parlé à ma gynéco qui avait répondu catégoriquement qu’il n’y avait pas de rapport entre les symptômes que j’avais vécus et le changement de pilule… C’est merveilleux comme ils ne nous écoutent pas, enfermés dans leurs certitudes.
    Pendant mon adolescence, je me souviens avoir eu aussi des épisodes de chute de cheveux.

    Donc depuis un an, j’ai vu 5 dermatos et un endocrino. Les 5 dermatos se contredisent entre eux…voire même contredisent les notices des médicaments qu’ils veulent me faire prendre.
    Par exemple, deux m’ont prescrit le même médicament pour la repousse des cheveux, un me disant qu’à l’arrêt du traitement, les cheveux retomberont, la seconde, catégorique et autoritaire, que « non », que « je n’avais pas écouté ce qu’elle m’avait dit ». Quand je lui ai dit qu’une patiente (avec qui j’avais parlé dans le couloir en attendant) le prenait et avait eu une chute à l’arrêt, elle a répondu (tout ce que je dis est vrai) : « les gens racontent n’importe quoi ». Ca laisse rêveur. Depuis j’ai lu la notice sur Internet et elle a menti ou se trompe (dermato depuis 40 ans, spécialisée dans la peau et le cheveux…). Je travaille dans le domaine bancaire, on parle de défaut de conseil pour le placement de produits financiers mais quid pour le corps médical ???

    Et la conclusion que j’ai trouvée c’est que, sans parler de leur inféodation à l’industrie pharmaceutique, nous mettons trop les médecins sur un piédestal. Il y a parmi eux un pourcentage d’incompétents comme dans chaque profession… Et elle coûte cher à la sécurité sociale (cf les bilans en tous genres que j’ai passés en un an sur leurs prescriptions).

    Par contre, dans mon cas, l’arrêt de la pilule n’a pas provoqué l’explosion d’hormones mâles comme dans ta théorie. Au contraire, j’ai des taux très bas et un des dermatos m’a dit que c’est normal après tant d’années de prise, là où l’endocrino dit qu’elle ne comprend pas… Perdre ses cheveux + avoir de l’acné avec peu de testo et peu de SDHEA, c’est une anomalie.

    Pour conclure : effectivement, ne prenez pas les conseils des médecins pour argent comptant.

    Il faudrait aussi que les médecins fassent faire des bilans hormonaux avant de prendre la pilule pour avoir une référence à l’arrêt et que nous insistions pour nous faire expliquer les conséquences précisément des médicaments prescrits.

    Or une consultation ne dure que 15 minutes, ce qui est court, et nous sommes trop soumis ou confiants donc nous ne prenons pas des décisions éclairées comme cela devrait être le cas.

    Par rapport à ta méthode de sevrage, je pense que les filles doivent faire la différence selon qu’elles ont pris Diane 35 pour traiter l’acné ou pas car, à mon avis, le résultat sera différent. Mon médecin m’a longtemps dit que l’acné reviendrait si j’arrêtais, raison pour laquelle j’avais continué. Par contre, quand je lui ai dit que j’allais arrêter, soit plusieurs années après, il m’a dit le contraire. Bon, je l’aime bien quand même…

    Point positifs quand même à cet arrêt : plus de palpitations cardiaques, plus de migraines carabinées+++
    à l’approche des règles, chute des tryglycérides (de 2.20 à 0.70!), moins de crises d’angoisses.

    Je continue ma quête et bonne continuation à toutes ! Et bon courage !

  25. Bonjour à toutes!
    Tout d’abord merci Christelle pour ce blog!!
    C’est un vrai soulagement de voir que je ne suis pas la seule à souffrir de la situation..
    Mon copain pense même que je me fais des illusions sur l’arrêt et que l’acné vient d’autres choses ou que je suis un cas à part!! Non mais FRANCHEMENT!
    J’ai 27 ans et je prends la pilule depuis 10 ans…=((
    Je veux arrêter ma pilule pour la 3ème fois.. Les 2 premières fois je déprimais comme jamais.. Je ne pouvais pas sortir ou tout simplement vivre… J’ai tenu 3 mois max..
    J’ai commencé mon sevrage hier car je prends aussi une pilule anti acnéique! Mon acné (super léger sur une peau hypersensible) est venu sous Jasminelle (le comble) alors que j’avais un acné super léger quand j’ai commencé ma première pilule Jasmine. Mais j’avais 17 ans ce qui me parait normal qqs boutons à cet âge! =)

    Je voulais savoir quelle plante est la plus efficace pour lutter contre l’acné et les troubles hormonaux entre le Gatillier (ce que tu as pris) et l’association Achillée + sauge? Ces plantes sont anti androgènes ou régulent t-elles les cycles?

    Je suis un peu perdue.. Et je ne veux pas revivre cet enfer..
    Franchement je serais pour une pétition contre tous ces labos qui nous font vivre un enfer à l’arrêt..
    On m’aurait dit à l’arrêt, vous serez couverte d’acné, je n’aurais jamais pris la pilule!! Je les maudis littéralement.

    Moi qui avais 2 boutons à 17 ans.. Quand j’arrête cette daube j’en ai des dizaines et des dizaines qui durent des semaines… =(( Et je n’ose même plus aller bosser..

    Merci de m’avoir lue.. Et courage les filles! Il faut qu’on se soutienne même si la situation est franchement dure dans ces moments

    1. Coucou Laura,

      C’est vrai que c’est rageant. Personnellement, je suis pour la contraception, et même pour la pilule dans certains cas bien spécifiques, mais ce qui me rend folle ce sont les abus de confiance et les abus de pouvoir. Bref, c’est chiant de lire autant de témoignages de personnes qui vivent le même enfer. Je suis contente d’avoir des lectrices sur le blog, mais j’avoue que je suis choquée de voir à quel point on est nombreuses à avoir souffert à l’arrêt de ce traitement. 😦
      Alors, il faut savoir que Jasmine et Jasminelle sont faites à partir des même composants. La seule différence est que Jasminelle est un peu moins dosée en ethinylestradiol (l’oestrogène synthétique). Sinon, elles sont identiques. Si tu as eu des boulots sous Jasminelle, je te conseillerais de te pencher du côté de ton foie pour voir ce qui s’y passe, car peut-être que tes organes d’élimination des toxines sont obstrués/saturés. Si c’est le cas, je te conseillerais de bien te documenter au sujet des plantes et remèdes naturels qui peuvent aider l’organisme à se détoxifier. Perso, je sais que l’artichaut, la pensée sauvage, l’achillée millefeuille, la bardane et le radis noir sont d’excellents dépuratifs. Le mieux serait de te rendre dans ton magasin bio le plus proche et de demander conseil.
      Concernant le vitex ou gattilier, il s’agit-là d’une herbe qui agit sur les hormones, notamment sur l’hypothalamus, pour pouvoir aider à régulariser les déséquilibres. Personnellement, je te conseillerais de te sevrer de la pilule d’abord avant d’en prendre pour ne pas trop bousculer ton système endocrinien.
      Ce que tu peux déjà faire en amont du sevrage c’est soigner ton hygiène de vie à fond. Peut-être éliminer le gluten et les laitage un temps pour que ton organisme ne se fatigue pas davantage à les digérer/assimiler, puis éliminer les sucres rapides (sucre blanc, gâteaux, sodas, etc.). Si tu mets le paquet sur les fruits et légumes et les aliments naturels, je pense que déjà tu seras sur la bonne voie pour en venir à bout de ton acné. Si tu consommes des produits animales le mieux serait de les prendre « bio ». C’est plus cher mais au moins tu es sûr qu’ils ne contiendront pas d’hormones de croissances/antibiotiques (on assimile ces poisons et ils perturbent notre système hormonal causant parfois notre acné).

      Voilà, tiens-nous au courant ma belle! Et si tu as d’autres questions n’hésite pas! 🙂

  26. Bonsoir Christelle,

    J’ai découvert ton blog il y a une semaine environ alors que je sortais d’un rendez-vous chez une gynéco que j’attendais comme le saint graal, pour pouvoir enfin trouver une oreille à qui parler de mes problèmes hormonaux liés à la pillule. Celle-ci m’a rétorqué que les problèmes de peaux ne la concernait pas, et que c’etait du ressort de la dermato. Elle m’a re-prescrit 6 mois de jasmine, et je suis ressortie encore plus paumée qu’à mon arrivée.
    Désespérée, je me suis mise à fouiner sur internet pour trouver des réponses à mes questions, et c’est de cette manière que j’ai atterri sur ton blog qui sortait de l’ordinaire des solutions pour traiter l’acné tardif
    Je prends des pillules anti-acnéiques depuis environ 15 ans. J’ai commencé à 18 ans lors de mes premières crises d’acné juvénile, et j’en ai aujourd’hui 31. Comme vous toutes, j’ai tenté à plusieurs reprises de l’arrêter, pour la reprendre en cata 3 mois plus tard, le bas du visage gagné par un acné voué à s’empirer sans la prise de la pillule magique (pour info, diane 35 les 5 premières années, et jasmine les 10 dernières). Cette pillule magique que j’ai tant adoré, et que je regarde d’un tout autre oeil depuis que j’ai passé le cap de la trentaine.(En effet maintenant, la pillule agit sur ma peau, mais en contrepartie, elle m’inflige-car je suis sûre que ça vient des hormones-une cellulite très moche que je n’avais pas avant. Je suis mince, mais gondolée de cellulite depuis peu. Sur les jambes, mais aussi sur les bras, et même un peu sur le ventre. Je suis certaine que je fais une réaction à ma pillule type rétention d’eau.) J’ai donc hésité. Soit je continue ma pillule et je garde cette affreuse cellulite, soit je perds cette cellulite mais je me retrouve avec une peau dégueu… J’ai cherché par tous les moyens des solutions pour me purifier de toutes ces hormones que je me suis infligée durant toutes ces années, sans en subir les conséquences sur mon visage, et c’est pourquoi j’ai lu ton témoignage avec un immense interet, car c’est le seul qui donne une solution concrète et qui semble tomber sous le sens.
    Je me sens totalement prise au piège dans cette spirale infernale que tu décris si bien, et quand je suis tombée sur ta méthode de sevrage, j’ai trouvé que l’idée était vraiment géniale. Bon, je ne sais pas si ça va fonctionner sur moi, mais j’ai commencé le soir même de la découverte de ton blog, il y a une semaine. Bien sûr, pour l’instant, je n’ai pas un bouton, mais il est encore beaucoup trop tôt pour crier victoire. Je reviendrais donner des nouvelles de ma peau chaque mois. En parallèle, je bois des ampoules de jus de radis noir matin et soir (âmes sensibles s’abstenir, car c’est vraiment trash au petit matin), et des gélules d’artichaut. Je me démaquille à l’eau précieuse, comme les ados :), et je fais ton sevrage, en guettant le moindre spot qui aurait l’audace de se pointer. On en reparle dans quelques mois… mais merci beaucoup d’avoir partagé cette astuce qui est peut-être la solution miracle… j’espère! Je vous tiens au courant les fille. Et n’hésitez pas non plus, celles qui sont déjà plus loin dans le processus. Je suis curieuse de savoir!

    1. Salut Poupougne !!

      Je viens de lire ton commentaire et il fallait trop que j’y réponde car les lignes que tu viens d’écrire j’aurais pu écrire exactement les mêmes !!! :

      « Je prends des pillules anti-acnéiques depuis environ 15 ans. J’ai commencé à 18 ans lors de mes premières crises d’acné juvénile, et j’en ai aujourd’hui 31. Comme vous toutes, j’ai tenté à plusieurs reprises de l’arrêter, pour la reprendre en cata 3 mois plus tard, le bas du visage gagné par un acné voué à s’empirer sans la prise de la pillule magique (pour info, diane 35 les 5 premières années, et jasmine les 10 dernières). Cette pillule magique que j’ai tant adoré, et que je regarde d’un tout autre oeil depuis que j’ai passé le cap de la trentaine.(En effet maintenant, la pillule agit sur ma peau, mais en contrepartie, elle m’inflige-car je suis sûre que ça vient des hormones-une cellulite très moche que je n’avais pas avant. Je suis mince, mais gondolée de cellulite depuis peu. Sur les jambes, mais aussi sur les bras, et même un peu sur le ventre. Je suis certaine que je fais une réaction à ma pillule type rétention d’eau.) J’ai donc hésité. Soit je continue ma pillule et je garde cette affreuse cellulite, soit je perds cette cellulite mais je me retrouve avec une peau dégueu… J’ai cherché par tous les moyens des solutions pour me purifier de toutes ces hormones que je me suis infligée durant toutes ces années, sans en subir les conséquences sur mon visage, et c’est pourquoi j’ai lu ton témoignage avec un immense interet, car c’est le seul qui donne une solution concrète et qui semble tomber sous le sens. »

      Tout comme toi j’ai commencé la pilule vers l’âge de 17 ans, j’en ai bientôt 30 aujourd’hui, j’ai commencé à prendre du roaccutane vers 18 ans car grosse crise de boutons surtout dans le dos, ce dernier m’a d’ailleurs déclenché maintes et maintes effets secondaires…!! si j’avais su je n’aurais jamais pris cette daube de roaccutane!
      Puis j’ai enchainé avec un grand nombre de pilules différentes qui me fesait toujours revenir plus ou moins l’acné (même si ce n’étais que de petits boutons je ne supportais pas).
      Enfin j’ai été mise sous Diane 35 qui a été un vrai salut pour moi car j’avais une très belle peau, des cheveux enfin normaux (bcp moins gras), problème ce n’était pas une pilule à proprement parler contraceptive mais surtout anti-acnéique et puis il y a toutes ces histoires avec le fait qu’elle se révélait dangereuses pour la santé et mon médecin a décidé de me mettre sous jasminelle…
      Depuis j’ai de la cellulite de partout tout comme tu le décris toi aussi…et j’ai pris 3kg…. 😦
      Bref je suis dégoutée car en gros il faut choisir soit d’avoir de la cellulite soit d’être remplie de boutons…et à 30 ans ça me dérange légèrement ….

      J’ai essayé d’arrêter plusieurs fois toutes ces cochonneries de pilule mais à chaque fois ça a été la cata, peau d’ado alors que j’avais 27 ans, des boutons qui revenaient ds le dos, dans le cou sous forme de mycrokistes…
      Et la je tente d’arrêter avec cette méthode progressive…j’ai beaucoup d’espoirs…j’en suis au 3e mois (1er mois à 1/2 comprimé) pour l’instant rien à signaler…je croise les doigts pour que ça continue vraiment !!

      Alors si ça te dis, si tu veux que l’on se raconte un peu ou on en est de notre sevrage de temps en temps, ça me ferait plaisir 😉

      Bon courage à toi

    2. Salut poupougne75,

      Yes, je félicite ton courage! 🙂 Alors, un conseil pour pouvoir avaler les trucs trash – se pincer le nez! Tu me diras si ça marche pour toi. Pour moi, ça marche bien quand je dois boire des trucs au goût très prononcé (le kéfir/le jus de grenade pur – certains aiment ça, mais moi j’ai du mal avec les aliments trop acides, etc.).
      Concernant la cellulite, c’est vrai que c’est saoulant d’en avoir alors qu’on est mince. Perso, je suis hyper filiforme naturellement, et j’en ai un peu aussi… pas trop, mais un petit peu au niveau des cuisses et des fesses. Pour ma part, j’ai remarqué que je fais quand-même beaucoup moins de rétention d’eau depuis que je ne prends plus la pilule. En fait, c’est normal d’avoir un peu de cellulite même quand on est en bonne santé. Toutes les femmes en ont un peu. Le problème c’est quand ça devient encombrant et très visible. Perso, je ne m’occupe pas du tout de ma cellulite – je devrais peut-être, mais si un jour ça me prenais de vouloir m’en occuper je ferais des gommages avec ce qui reste dans le filtre à café (voir le tutoriel de Michelle Phan sur YouTube). Et puis, bien sûr, il n’y a rien de tel que le sport – pas le Yoga ou le Pilates, mais les exercices cardio qui font bouger…

      Voiliou, n’hésite pas à donner des news! Je te souhaite une chouette aventure! 🙂

  27. Bonsoir Ingrid. Bien sûr; il faut nous tenir au courant! Je suis contente de voir que tu en es plus loin que moi et que tu n’as toujours rien, c’est très encourageant! Hâte de voir le final et les quelques mois qui suivent le sevrage complet. As tu perdu un peu de cellulite du coup? Christelle, cela fait combien de temps que tu as complètement arrêté maintenant? Et tu n’as toujours plus rien de rien de rien en terme d’acné? Y a t-il d’autres filles qui ont terminé et qui peuvent en parler?

    1. Il me semble que j ai perdu un peu de cellulite mais pas énormément, en même temps je n en suis qu a entamé le 3e mois de sevrage…j espère bien que d ici la fin j en aurais perdue car je n en ai jamais autant eu que depuis que je prends la jasminelle…et la plage cet été ça va être compliqué.

      Catherine je suis convaincu que c est lié, je pourrais témoigner en septembre lorsque j aurais arrêté totalement la pilule…

    2. poupougne75, pour répondre à ta question, ça va bientôt faire 2 ans que j’ai arrêté la pilule pour de bon. Pour l’instant, RAS. J’ai eu une petite poussée suite à la fausse couche que j’ai faite en octobre dernier, mais sinon rien, et à mon avis cette poussée-là était surtout due au stress. Là, il peut m’arriver d’avoir un bouton ou deux quand je mange mal (trop sucré, etc.) mais sinon non, j’ai une belle peau. Rien à voir avec mon arrêt brutale en 2004!

  28. Je me demande s’il y a un lien réel entre la cellulite du début de la trentaine et la prise de la pilule contraceptive durant 10 ans et plus. Est-ce que quelqu’un pourrait témoigner sur ce lien? Connaissez-vous quelqu’un qui a cesser la prise de la pilule au début de la trentaine et qui a vu sa cellulite diminuer ou mieux, disparaître? Merci.

  29. Bonjour,
    Je suis dans la même situation .
    J ai arrêtée ma pilule jasminelle en septembre 2012 car les risques sont trop importants et trop dangereux . Au début tout allait bien super belle peau comme à mon habitude !
    1 an après les boutons sont apparus ( rougeurs, microkystes, boutons sous peau …) au niveau des joues, du bas de la mâchoire et du menton . Cela fait presque 1 an que je me bats contre mon acné et j’ai tout essayé ( bannir le lait de mon alimentation , utiliser exclusivement des produits naturels , essayer les 7 méthodes pour se débarrasser de l’acné naturellement , manger très équilibré ) pour ne pas retomber dans la spirale pillule !
    Seulement là je suis arrivée à mon maximum je n’en peux plus et je ne me supporte plus ! Je me sens moche et triste à la fois , je suis obnubilé par la peau des autres filles je me compare constamment donc j’ai décidé qu a la fin de mes règles dans 2 jours je reprendrais ma pillule jasminelle ( il me reste 1 plaquette ) pour tester le sevrage .
    Cependant J’ai juste quelques questions :

    Est ce que je peux entamer le sevrage directement dès mon premier mois de reprise ? Ou dois-je attendre quelques mois ?
    J’aimerai avoir quelques témoignages afin de savoir si après ce sevrage vos boutons ont véritablement disparus ? Car mes boutons sont apparus 1 ans après l’arrêt c est énorme alors que je n’ai jamais eu de boutons auparavant .

    Merci

    1. Salut Melissa,

      C’est toujours délicat de dire à quelqu’un que telle ou telle chose va marcher pour lui. On est tous très différentes et ce qui marche pour une personne ne va pas forcément marcher pour une autre. Pour ma part, au moment où j’ai opté pour le sevrage je savais déjà que j’allais arrêter la pilule définitivement. J’étais épuisée; épuisée de me sentir accro aux hormones de synthèse; épuisée de ne pas me sentir ‘maître’ de mon corps et de ma santé, et, surtout, j’étais prête à affronter la vie sans la pilule. En fait, je savais que j’allais arrêter ma pilule, je ne savais juste pas comment faire pour limiter les dégâts, et c’est là que j’ai trouvé cette superbe méthode qui m’a parue logique (vu qu’on est accro, autant s’en défaire en douceur). Du coup, chez moi, le désir de me libérer de cette pourriture a dépassé ma peur d’avoir de l’acné. Bien sûr, j’étais pétrifiée à l’idée d’être défigurée, mais bon, plutôt ça que de continuer à me cacher derrière cette pilule. C’est à dire que le sevrage pour moi a été une manière de limiter la casse. J’étais déjà hyper motivée pour arrêter la pilule. Je me disais que même si je devais passer par la case acné, bon, ce serait toujours mieux que de prendre la pilule. Et puis, en attendant, j’ai tout fait pour ne pas passer par la case acné. J’ai soigné mon hygiène de vie à fond, etc. Ce que je veux dire c’est que d’abord, avant de se demander si oui ou non cette méthode va marcher pour toi il faut t’interroger sur ta motivation à arrêter de prendre la pilule? Est-ce que tu es réellement prête à vivre tes cycles au naturel. Cela implique d’être prête en cas d’irrégularités du cycle, et cas de petites imperfections du teint, au moins pendant que ton organisme se régule. Il se peut que, comme moi, tu n’aies pas trop de soucis côté acné, mais bon… finalement… c’est toujours mieux de se sevrer que d’arrêter d’un coup net. On brusque moins l’organisme. On lui laisse le temps de s’habituer à fonctionner par lui-même, etc. À méditer…

      Ton histoire est un peu particulière car tu as déjà arrêté et là tu songes à reprendre la pilule pour ensuite te sevrer. Je vais être honnête: je crois que ça ne servira à rien de recommencer la pilule avec des demies doses. Soit tu la reprends à fond et tu attends (plusieurs mois) qu’elle ait un effet sur ta peau avant de te sevrer, soit tu persistes au naturel. As-tu lu l’article de Stéphanie au sujet de sa crise de guérison? Eléonore a également du gérer une crise suite à un arrêt brutal de pilule et elle a persisté. Aujourd’hui elle ne le regrette pas…

      À voir donc.

      Tiens-nous au courant de ce que tu décideras par la suite! Courage et une grosse bise à toi 🙂

  30. bonsoir mélissa
    En effet, un an pour qu’ils reviennent, ça me parait être long. En ce qui me concerne, j’avais à peine 3 mois d’arrêt de pillule à attendre avant de les voir se repointer, les p’tits chacals de spots… Un an, ça laisse à penser que ton corps a subi naturellement un petit chamboulement hormonal qui n’a rien à voir avec la non prise de pillule. Moi, ce qui me fait me dire que mon acné est uniquement lié à l’arrêt de ma pillule, c’est que même quand je l’arrête, j’ai pas la peau grasse, ni de mycrokystes, ni de points noirs, ni une peau type acnéique, mais par contre j’ai de gros boutons douloureux et rouges, uniquement sur le menton. Ca ressemble même pas à un acné juvénile en fait. Je veux dire, ma peau est parfaite, sauf sur le menton, ou là, c’est un champ de bataille de gros machins qui font mal. Ca fait pas peau irrégulière d’ado… Et vu mon âge, c’est logique, puisque j’ai passé le cap des premières crises d’acné depuis 15 ans…j’ai 31 ans! Donc, je ne sais pas… A mon avis, le sevrage doit se faire quand on prend la pillule depuis des années, et qu’on n’ose pas l’arrêter. Quel âge as tu? A quoi ressemble ton acné?
    Catherine, je crois que ma cellulite est hormonale, puisqu’elle est bizarrement localisée et que des médecins m’ont dit que c’était une cellulite circulatoire, et qu’en prime de faisais de la rétention d’eau. (et tous ces effets indésirables figurent sur la posologie de ma pillule)…d’autre part, à chaque fois que j’ai arrêté, autant ma peau devenait moche, autant je mincissais à vue d’oeil et j’avais une vague cellulite discrète sur les cuisses.

  31. Quand je lis certains des plus récents commentaires ici, j’ai peur. J’ai peur qu’une fois le sevrage terminé, 3, 6 ou 11 mois après d’avoir beaucoup d’acné comme certaines ont eues, je crois, malgré le sevrage? 😐 Avant de débuter le sevrage je prenais EstroSense de WomenSense depuis 3 semaines. Et je compte continuer d’en prendre toute ma vie, si possible, jusqu’à la ménopause.

  32. Bonjour .

    J ai pris la pilule à 14 ans pour l arrêter à 23 and actuellement j en ai 25.
    Lorsque je dis 1 an après c est bien avant que les gros boutons qui font mal au niveau de la marchoire ont commencés mais vu que ce n était pas aussi flagrant que les microkystes je ne les compte pas vraiment !
    Je n ai aucun boutons sur le frond juste sur le menton et le bas des joues j ai réussie à faire partir les microkystes en allant chez la dermatho ( netoyage de peau ) mais il reste pas mal de boutons au allure de points noirs parfois blanc ( dsl pour l image ) ! Et surtout des traces avec lequelles je me bats !
    A l adolescence je n ai jamais eu de problème de peau je n ai pas pris la pilule pour ce problème mais plus pour des règles abondantes et douloureuses.
    Je suis mélancolique des années sans maquillage et je me rends compte à quel point c est handicapant .
    Juste je voudrais quelques témoignages de personnes ayant effectué un sevrage afin de savoir si celui ci à marché !

    Merci 🙂

  33. Bonjour Catherine,
    Je ne connaissais pas estrosense avant de le voir écrit dans ton commentaire, du coup, j’ai fait une petite recherche internet, et je me dis que c’est pas mal, si ça régule les hormones de façon naturelle. Est ce que le resultat est convaincant?

    1. Bonjour! Et bien je vais débuter mon deuxième mois de sevrage à 1/2 comprimé par jour et à part quelques boutons sur la poitrine je n’ai rien eu jusqu’à présent. Jai en plus changé pour le générique. La dernière fois que j’avais fait cela, sans EstroSense, je n’ai pas aimé le résultat car j’avais plus de boutons. Là, je vois la différence avec EstroSense. Si je peux me le permettre je vais aussi prendre le produit Perfect Skin de GENUINE HEALTH. Je me croise les doigts! Je compte arrêté totalement la pilule au mois d’août ou septembre. Je vais continuer de prendre EstroSense à ce moment. J’ai très peur pour la pilosité au visage et au cou plus que pour l’acné, mais j’ai eu les deux étant adolescente. Je bois aussi de la tisane d’artichaut pour détoxifier le foie et ça contient aussi naturellement du zinc, qui est un ingrédient anti-acnéique. Ce serait bien aussi de perdre la cellulite que j’ai depuis 2-3 ans, ainsi que mon 5 lbs (2 kilos) de gras. J’arrête la pilule notamment pour perdre du gras car l’oestrogène fait engraisser.

    2. Coucou poupougne75 et Catherine,

      Oui, j’ai lu pas mal de bonnes choses à propos de EstroSense, mais aussi quelques critiques notamment au sujet du dosage. Je ne suis pas experte en compléments anti-oestrogéniques, mais voilà, si vous avez l’occasion d’approfondir vos recherches à ce sujet faites-le. Il paraît que EstroBlock serait moins nocif. Hélas cette marque ne livre pas en Europe. Voilà pour le petit b-mol. Malheureusement je n’ai pas réussi à trouver l’article qui mettait en garde contre EstroSense, mais je sais que j’ai déjà lu quelque chose de mitigé à ce sujet…
      Courage les filles! Tenez-moi au courant de la suite! 🙂

      1. J’avoue que cela m’étonne de savoir qu’il existe une mise en garde contre EstroSense car j’ai lu des témoignages et j’ai lu plus de bien que de mal!

      2. Salut Catherine,

        C’était sur le site The Love Vitamin. Je ne sais plus dans quel article (je n’arrive plus à le retrouver). Il y a une guest-bloggueuse, Svea, qui en parle et qui met en garde contre EstroSense en particulier (un truc sur les dosages de I3C… j’avoue ne pas être assez documentée sur ce sujet, mais je me souviens juste d’avoir lu que ce complément-là était moins bon que EstroBlock au niveau des dosages). J’ai essayé de retrouver le lien en vain, mais si tu veux y aller pour jeter un oeil aux articles vas-y. Ça n’aide pas vraiment ce que je dis-là, mais bon, je préfère que vous ayez toute l’info même s’il faut aller fouiller pour la trouver. 🙂 Voiliou! Courage les filles!

      3. Bonjour

        Merci pour l’info alors. Hier j’ai écrit au fabriquant d’EstroBlock à savoir si je peux le trouver à Montréal, Québec. Sinon, dépendemment du prix «shipping», je songe à l’essayer car du même coup il aide à perdre du poids à ce que j’ai lu. Merci pour le soutien!

  34. Ok, merci. Je vais essayer de commencer une cure d’estrosense du coup pour compléter le reste (jus de radis noir pour le foie, et gélules d’artichaut pour double action détox)… ça plus le sevrage, et un démaquillage à l’eau précieuse, pour l’instant, j’ai jamais eu une peau aussi nette et lumineuse alors j’espère que ça va continuer, à la fin du sevrage complet. J’avoue que ça me fait très peur aussi. C’est une vraie plaie l’acné, c’est dingue! Bonne continuation à toi, et tenons nous au courant pour la suite!
    P.S Je viens de voir le témoignage d’une anglophone qui parle de son sevrage de la pillule de la même façon que nous et pour les mêmes raisons. Elle dit que ça a marché aussi sur elle, alors qu’elle souffrait d’acné sévère.
    Je copie colle le lien de son témoignage: (elle aussi elle a cumulé le sevrage avec estrosense)

    http://www.dailystrength.org/c/Acne/forum/14038533-how-i-finally-quit-my

    1. Merci! Je suis donc sur la bonne voie avec EstroSense. J’en était convaincue! 😉 Car je sais que c’est hormonale aussi pour ma part; stress et fluctuations d’hormones.

    2. Salut Poupougne75,

      Juste un petit conseil, tu devrais peut-être faire attention à ne pas prendre trop de plantes détoxifiantes à la fois, car tu risques d’avoir une poussée d’acné assez violente. Je l’ai fait l’année dernière et j’avoue que ça m’a pas mal traumatisée… le jus de radis noir est déjà suffisant pour faire une détox, surtout si tu prends déjà de l’Estrosense…

      Allez bonne chance! 🙂

  35. Merci Stéphanie. Je pense de toute façon que je commencerai estrosense plus tard, après ma cure de jus de radis noir. De toute façon, je n’arrive pas à le trouver en pharmacie, apparemment ça ne s’achète que sur le net. Catherine, où l’achètes tu? Y a t il des boutiques en France qui le vendent directement? Je préfererais parce que je suis moyennement rassurée par l’idée d’acheter des médocs en ligne…

    1. Bonjour Poupougne75,

      Je suis de Montréal, Québec et EstroSense se vend dans les boutiques de produits naturels et biologiques. Peut-être est-ce aussi le cas en France? EstroSense vaut la peine d’être essayé. Ça prend 3 semaines avant que la magie s’opère. Un produit naturel commence toujours à agir plus lentement. 🙂 La dernière fois que j’avais changé de ma pilule (diane-35) au générique je n’ai pas vraiment aimé les boutons qui me poussaient! Cette fois-ci, je l’ai fait avec déjà 3 semaines de prise d’EstroSense et je vois la différence; le corps semble moins réagir.

  36. Salut les filles,

    Petite question, pour celles qui ont fait la méthode du sevrage progressif (ou celles qui sont entrain de la faire), avez vous eu des nausées, des ballonnements pendant la durée du sevrage ?
    J’en suis au 3e mois de sevrage et je ressens ce genre de symptômes depuis 3 semaines à peu près…

    Pour celles qui vont me dire que je pourrais être enceinte ce n’est pas possible car j’ai eu mes règles la semaine dernière…règles artificielles certes puisque sous pilule mais bon…

    Merci de votre retour 😉

    1. Salut Ingrid,

      Perso ça pouvait m’arriver de me sentir ballonnée (plus que nauséeuse) à certains moments au cours du sevrage. J’ai attribué ces symptômes au « manque » (un peu comme les drogués qui se sentent mal lorsqu’on les prive).
      Mais comme je l’ai indiqué dans les articles au sujet de la méthode « sevrage », une fois que l’on commence à réduire le dosage d’un contraceptif oral on peut considérer qu’il ne remplit plus sa fonction en tant que moyen de prévention contre la grossesse. J’ai souvent précisé qu’il faut bien penser à utiliser un autre moyen de contraception en même temps que l’on se « sèvre »! Si tu n’en a pas utilisé il y a des chances que tu sois enceinte, en effet, d’autant plus que les saignements sont assez fréquents en début de grossesse… à ta place je ferais un test!

      1. En faite ce ne serait pas très grave, on a prévu un essai bébé 1 pour septembre, mais je ne pense vraiment pas être enceinte, ce n’est pas des saignements que j’ai eu la semaine dernière mais véritablement des règles…
        Mais toi lorsque tu as fais le sevrage, tu n’avais pas des sortes de douleurs dans l’utérus (comme des douleurs de règles mais hors règles) ?

      2. Ah ok, ce ne serait donc pas si grave! 🙂

        Hmm, concernant les douleurs dont tu parles, je ne me souviens pas en avoir eu comme celles que tu décris, mais je me souviens que j’avais systématiquement des saignements avant l’arrivée des « règles » (je pouvais saigner -enfin, pas jusqu’à faire une hémorragie, juste du spotting, mais bon – jusqu’à 15 jours d’affilée durant le sevrage, sympa!). J’étais également plutôt ballonnée avant l’arrivée des « règles ».
        Dans le doute, tu pourrais toujours demander une échographie à ta gynéco, histoire d’en avoir le coeur net…

  37. Hello, j’achève mon sevrage de diane35, commencé en septembre 2013 (je l’ai étalé un maximum!) … aucun souci à déplorer (je vous en parlerai plus longuement dans quelques semaines) … un grand merciiii au passage à christelle pour sa méthode (et son blog!) qui m’a permis de dépasser ma peur de l’arrèt pilule! Là, j’interviens juste pour répondre aux questions lues plus haut. Pour couper le comprimé bombé, il faut le maintenir avec du scotch posé desuus en « croix » comme un spardrap (une fois maintenu comme ça, la coupe est simplifiée)… et quant à moi, oui, je gardais les restes des comprimés pour les jours suivants! Les derniers temps : 3 comprimés, couvraient les 21 jours de prise! Et sans problème… enfin, je laisse passer encore du temps et vous confirme tout ça aprés l’été! Bon courage à toutes!

    1. Bonjour Daniele,

      Merci pour ces informations utiles! Une rétroaction est toujours la bienvenue même après une année de sevrage terminé; à savoir si le corps réagit à retardement ou quelque chose dans le genre! 😉

      1. Hello Catherine, oui, moi aussi je suis pleine de craintes quant à la fin du sevrage et l’aprés… il me semble que je serai vraiment tranquille après avoir laissé passé une bonne année! Hé oui, je suis une grosse anxieuse… et justement pour voir mon anxiété… je dois reconnaitre que le sevrage entamé depuis septembre 2013… s’est trés bien passé (à peine un léger passage -3jours!!- de trouble de l’humeur… et 1 bouton sur la joue en 10 mois!!) encore une fois merciiii à christelle! Dés le début du sevrage j’ai entamé une cure de tisane bardane pensée sauvage puis aujourd’hui achillée millefeuille et là je termine l’arrêt pilule avec une cure de comprimés MSM… et : je n’ai jamais eu une aussi jolie peau (!!!) et des cheveux aussi brillants!! + d’autres bènéfices dû à l’arrêt diane 35 (intestins déréglés… et même des problêmes d’eczéma dont je soupçonne diane35 d’en être la cause sans parler d’une meilleure élimination d’eau nettement ressentie et des personnes, pas vues depuis plus d’un an, me trouvent « dégonflée »!!!)… vraiment quelle saletè de pilule!! J’ai oublié de préciser aussi que je prend aussi des gélules de gattilier et fait 5 jours par semaine (tous les matins, après gym et avant douche) un massage lymphatique à la brosse! Bref je ne me suis jamais autant occupée de mon bien être et en constate tous les jours les bénéfices! À signaler un bémol quand même : arrêt des règles depuis le passage à un quart de comprimé… j’ai 49 ans… donc affaire à suivre! Après vous avoir énuméré mes compléments alimentaire et le massage, je tiens à vous remercier toutes pour toutes ces infos que j’ai glané au fil des témoignages…et je continue de suivre ce blog en espérant de tout coeur de ne pas avoir à y incrire du négatif aprés les mois d’arrèt total… en tous cas : compter sur mon soutien, mon empathie et ma … franchise! Bizzzz à toutes!

      2. Merci pour ce témoignage, Daniele!

        Il est normal de se sentir anxieuse face à l’arrêt total de la pilule. Moi, j’étais pétrifiée, mais je savais que je ne voulais plus polluer mon corps organisme avec ces hormones de synthèse.
        Je crois que tous ces changements opérés seront très bénéfiques à la longue pour aider tes hormones à se régulariser.

        Malheureusement on ne peut pas prévoir les réactions de chaque femme à l’arrêt d’un traitement médicamenteux, et même si les témoignages de diverses personnes pour lesquelles le sevrage s’est bien déroulé sont un appui et une aide précieuse, on ne peut pas forcément s’y fier. Je me souviens de ma propre hantise à l’approche de la fin de mon sevrage. C’était le flou total… et j’étais enfin face à mon vrai corps, tout seul, sans l’appui d’une « pilule magique »; j’étais face à mes cycles naturels, face à l’éventualité qu’une crise de guérison pointe son nez, et c’était très très angoissant.

        Suite à l’arrêt de pilule j’ai fait une fausse couche (en octobre dernier en fait), et même si on dit que beaucoup de femmes passent par là, je reste quand-même persuadée que la prise longue de contraceptif y était pour quelque chose. Mes cycles sont revenus, et ils sont réguliers, mais ils ne sont pas comme avant, autant dans l’aspect que dans la durée, et je soupçonne un déséquilibre minime latent. Bien sûr, ma gynéco est tous sourires et elle ne veut pas me faire faire de bilan hormonal pour l’instant (« il faut avoir fait 3 fausses couche pour être testée, enfin madame!!! » M’a-t-elle dit!). De fait, je tâtonne encore un peu côté hormones/nutrition/compléments alimentaires. On pourrait donc dire que depuis l’arrêt de la pilule une pléthore d’autres problèmes sont survenus, mais moi je ne dirais pas ça. Je dirais simplement qu’au moins maintenant je sais vraiment où mettre l’accent et où chercher car je vois mon corps au quotidien et je ne me cache plus derrière des « faux cycles » bien droits et bien lisses.

        Tout cela pour dire que les divers troubles qui peuvent (éventuellement) survenir à l’arrêt du sevrage ne ont certes pas toujours rigolos, mais mieux vaut être au courant d’un éventuel déséquilibre plutôt que de rester dans l’ignorance et ne jamais pouvoir rectifier le tire. Hélas, on ne peut pas prévoir les réactions de l’organisme face au sevrage et face à l’arrêt complet du traitement. En ce sens on se trouve toutes un peu « dans le désert » lorsqu’on termine cette dernière plaquette, mais je crois qu’il est parfois bon d’être en dehors de sa zone de confort car c’est là que nous grandissons en tant que personne.

        Bon courage à toutes celles qui sont encore entrain de se sevrer, et je compte effectivement sur votre franchise et vos témoignages pour faire exister ce blog et cette communauté de personnes qui se soutiennent!
        Bises et bon dimanche à toutes! 🙂

      3. Bonjour,

        J’espère que tout cela va bien se termine pour toi, nous et les autres femmes qui doivent se sevrer! On s’en redonne des nouvelles!

  38. C’est normal d’avoir des pertes sanguines entre les menstruations lors du sevrage, n’est-ce-pas?

    1. Alors « normal » je ne sais pas (je ne suis pas médecin), mais perso j’en ai eu, et ça me parait logique car l’endomètre requiert une quantité suffisante de progestérone jusqu’à l’arrivée des règles (en l’occurrence sous pilule il s’agit d’un progestatif synthétique) pour ne pas se défaire (i.e. saignements/ »spotting »). Lors du sevrage les doses de progestatif sont effectivement réduits, ce qui explique ce petit désagrément.

    1. Coucou Catherine,

      Alors, pour être tout à fait honnête j’ai longuement hésité avant de répondre à ta question pour le simple fait que depuis mon arrêt de pilule j’ai effectivement eu quelques problèmes de spotting entre mes règles… pour être plus précise, juste avant mes règles. En fait, mes règles sont toujours précédées de quelques jours de saignements très infimes qui peuvent parfois débuter aux alentours du 25/26ème jour de cycle.

      J’ai hésité avant d’en parler ici, car je ne veux surtout pas que cela cause de la confusion chez mes lectrices. Le spotting en soi peut être dû à beaucoup de facteurs divers et variés. Chez moi, il y un facteur héréditaire (ma mère/grand-mère ont toutes les 2 eu des saignements avant leurs règles sans jamais rencontrer de problèmes de fertilité, etc.), et puis, après investigation (avec l’aide de ma gynéco), il semblerait que naturellement j’ai un petit manque de progestérone qui fait que mon endomètre commence à se défaire avant la fin du cycle. La production de progestérone étant très influencée par le degré de stress (les surrénales convertissent la progestérone en cortisol en cas de stress prolongé, privant ainsi les organes sexuels féminins de cette hormone si importante), j’ai vu mon problème de spotting s’empirer après ma fausse couche en octobre dernier (je l’ai très mal vécu, et les mois qui ont suivi ont été particulièrement difficiles). En plus, j’ai découvert que l’utilisation prolongée de contraceptifs oraux pouvait créer ce genre de déséquilibres hormonaux (merci la médecine de m’en informer maintenant et pas avant!). Donc, pour conclure: le sevrage de la pilule contraceptif peut provoquer des phénomènes de spotting qui sont temporaires, mais si ces problèmes persistent il faudra suivre cela de plus près avec l’aide d’un professionnel de santé. Ceci dit, je reste formelle (et ma gynéco me l’a confirmé depuis), le sevrage de la pilule ne peut pas provoquer de spotting une fois la pilule totalement arrêtée. Si la spotting persiste il se peut qu’il y ait un déséquilibre latent qui se serait manifesté dans tous les cas même après un arrêt brutal de pilule car c’est la prise longue de contraceptif oral qui engendre ce genre de déséquilibre.

      En fait, je n’avais pas envie de répondre à cette question au début car le spotting dont tu souffres et le spotting dont je souffre ont des causes tout à fait distinctes. Je ne voulais pas que tu/les lectrices fassent un amalgame entre un spotting causé par un dosage réduit de pilule au cours d’un cycle « artificiel » (en l’occurrence par un dosage réduit de progestatif synthétique) et un spotting causé par un taux insuffisant de progestérone naturelle au cours d’un cycle naturel.

      Pour le moment, tu n’as pas de raison de te prendre la tête avec ça, mais si tu vois après l’arrêt de pilule que le spotting persiste alors que tu ne souffrais pas de cela avant de commencer à prendre la pilule, je te conseillerais de faire quelques tests hormonaux pour voir si tout va bien. Moi, j’ai fini par en avoir marre, et je suis allée chez ma gynéco qui m’a dit que beaucoup de femmes qui avaient pris la pilule pendant de nombreuses années pouvaient avoir ce désagrément. Mais elle m’a dit que ce n’était pas très grave, et que je devais surtout me reposer à fond, apprendre à me détendre un maximum, et que si ça ne se calmait pas au bout de quelques cycles elle pourrait me prescrire de la crème de progestérone pour donner un coup de boost à mon organisme. Parfois, m’a-t-elle dit, le corps a juste besoin d’un coup de pied au derrière (ou un peu de progestérone supplémentaire) pour se remettre naturellement à en fabriquer assez de lui-même. Affaire à suivre de mon côté. Il faudrait que j’écrive un article là-dessus. En tout cas j’ai préféré répondre à ta question quand-même parce que bon, c’est un désagrément chiant, et c’est bien d’en parler et de se filer les infos. Mais bon, que les choses soient claires, tant que ton sevrage n’est pas totalement terminé tu ne pourras pas savoir si tu souffres réellement de spotting car pour l’heure tes saignements sont juste causés par le dosage réduit de ta pilule. Voilà. Il faudra observer tes cycles à l’arrêt de la pilule pour voir ce qui se passe. Si jamais tu as besoin d’infos supplémentaires n’hésite pas. Je t’envoie une bise! 🙂

      1. Bonjour Christelle et merci d’avoir répondu. J’ai tellement peur d’arrêter la pilule pour d’une part l’acné et d’autre part la pilosité au visage dont j’ai souffert à l’adolescence.

        Merci pour tes précieux conseils et merci d’avoir créé ce blog! xx

  39. Si je puis me le permettre, je possède un coffret DVD de Yoga avec plusieurs thématiques et il y en a une «au féminin» qui permet, entre autres, de régulariser le cycle menstruel avec des postures et mouvements bien précis. Alors, je m’y suis mis aujourd’hui et je vais le faire le plus souvent possible. Le yoga m’a apporté jusqu’à présent que des bienfaits. 😉 Tentez le coup!

  40. Recoucou les filles

    Me voilà maintenant à mon deuxième mois de sevrage au 3/4 et j’avoue que c’est pas tous les jours la pleine forme. J’ai l’impression qu’un jour sur trois, je vis les effets indésirables des règles. Effectivement, j’ai des petits saignements, mais aussi des migraines, les mêmes migraines que lorsque je suis indisposée. Je sais que c’est logique, puisque mon corps doit se demander ce qui se passe, et je me dis que c’est le revers de la médaille, pour se sevrer de cette m……. En revanche, ma peau est parfaite, mieux encore que quand je prenais la pillule en entier, et j’ai déjà dégonflé, perdu de la cellulite et de la poitrine. Du coup, ça me motive, je continue bien sûr! Les saignements sont faciles à supporter, les migraines un peu moins mais je suis déterminée! Bon courage à toutes !

    1. Bonjour poupougne75, j’en suis moi aussi à mon deuxième mois à 3/4 du comprimé…. mais rien perdu côté cellulite ou rétention d’eau. Chanceuse! 😐 J’ai des saignements aussi, ça fait 2 jours sans arrêt maintenant. Bonne continuation!

    2. Coucou poupougne75,

      Désolée d’apprendre que tu ne passes pas des moments faciles. Juste pour info, les migraines peuvent parfois être liées au « manque », comme chez les drogués en cure de desintox. Il se peut que les choses s’améliorent une fois que ton corps s’habitue à fonctionner sans la pilule… 🙂

  41. Salut les filles !

    Même chose que Poupougne, j’ai mal au ventre comme pendant les règles et migraines au taquet ! Par contre pas de saignement pour l’instant ! J’en suis au 1er mois à 1/2 comprimé alors j’espère que surtout les migraines vont s’atténuer car c’est dur à vivre, surtout au boulot…
    Concernant ma peau elle est toujours niquel ! et j’ai perdu un peu de cellulite…
    C’est encourageant !!

    Bonne continuation à toutes !

  42. Bonjour tout le monde !
    Alors moi j’ai pris pendant 2mois l’androcur associé a la pillule jasmine puis j’ai voulu arrêter je voulais plus de ces hormones dans le sang…. mon corps n’a pas supporté et maintenant je perds enormément de cheveux , j’ai bcp d’acné (alors que je n’en n’avais jamais eu !!!!!!) et j’ai des poils sur le visage, seins, dos, etc… Je suis limite en dépréssion. ça fait maintenant 5mois que je l’ai arrété mais aucune amélioration… J’en peux plus. Je compte prendre la pillule jasminelle (moins dosé) pour m’enlever les boutons et ensuite ton sevrage. Penses tu que ça peux marcher sachant qu’a la base j’etais sous androcur? tu penses que ça m’enlèveras aussi les poils ?
    Merci beaucoup
    Bonne journée !

    1. Bonjour Mélissa. Je me permets de te contacter 1 an après ton message pour savoir si tu as trouvé une solution à ton problème ? Etant jeune je souffrais d’acné et j’ai été mise sous diane 35 et j’ai pris énormément de poids. J’ai été mise ensuite sous androcur seul (c’est à dire sans oestrogènes en compléments) pendant 7 ans. Impec. J’ai ensuite arrêté pour 1 grossesse et ensuite reprise d’androcur seul mais avec cette fois ci chute de cheveux énorme pendant la prise, toujours sans oestrogènes. Je suis passée ensuite à Jasmine pendant 4 ans puis arrêt pour deuxième grossesse. Reprise de jasmine mais cette fois ci sans la supporter (nausée, essoufflement etc…). J’ai pris la décision de tout arrêter (sans seuvrage) mais retour de l’acné et chute de cheveux comme jamais et pilosité. On m’a donc conseillé Belara, 2 semaines après, super, tout est revenu dans l’ordre. Cela fait un an que je la prends et malheureusement depuis 2 mois, la peau redevient grasse et la chute de cheveux recommence (modérément), même sous pilule belara. Je passe des examens en ce moments pour comprendre pourquoi mon corps fabrique de plus en plus d’androgènes. Mon endocrino me dit que cela peut venir d’androcur, je l’aurais pris tellement longtemps (en plus sans oestrogènes, quelle catastrophe) que mon corps en serait devenu dépendant… As-tu tenté le sevrage et quels ont été les résultats, notamment sur la chute de cheveux ? (c’est ce que je redoute le plus) Peuvent ils vraiment arrêter de tomber sans anti androgènes ? Merci beaucoup de prendre le temps de me lire et j’espère me répondre….

      1. Salut Nancy,

        Merci pour ton commentaire. As-tu eu les résultats de tes analyses médicales? Désolée pour la réponse tardive. Tiens-nous au courant… en attendant je t’envoie une grosse bise de soutien.

  43. Bonjour à toutes, je viens vers vous car j’ai terminé mon sevrage depuis mercredi (25 juin). Le mardi 24 j’aurais dû avoir mes « règles ». En effet, sous pilule et tout au long du sevrage je les ai eu au même moment. Cependant, à ce jour (29 juin), je n’ai toujours pas mes règles. Avez-vous eu vous aussi ce genre de « désagrément » suite au sevrage? Merci d’avance. Bonne journée!!!

    1. Coucou Yaz,

      Perso j’attendrais encore un peu. Ton corps est entrain d’essayer de retrouver ses repères. Il est normal de constater un décalage dans tes cycles. Si vraiment le problème persiste tu pourras prendre des compléments type maca/gattilier qui aideront à équilibrer tes hormones. En attendant, sport/bonne hygiène de vie/zen-attitude! 🙂

      1. Hello,
        Moi j’en suis au 2e mois de 3/4 normalement et ça fait 6 jours que j’aurais du avoir mes règles…du coup je n’ai pas recommencé ma pilule…j’aimerais avoir mes règles avant…
        As tu eu un tel dérèglement au milieu du sevrage Christelle ?

      2. Je me posais la question étant donné que tout au long du sevrage mon cycle était resté le même. Je continue à faire du sport et à manger le mieux possible. M’a poussée de boutons au niveau du menton semble de stabiliser (pourvu que ça dure!), pour le moment c’est gérable, je croise les doigts. Merci de ta réponse entour cas. J’ai commencé le gattilier il y 4 jours à la fin du sevrage. J’espère que ça m’aidera. À bientôt !!!

  44. Bonjour à toutes,

    juste pour vous informer que moi je suis à mon 5eme mois de sevrage. Je prends donc 1/4…
    Pendant ces 5 mois RAS a part quelques petits boutons sur le menton et 2 gros, mais rien de catastrophique.
    Pour les règles, spottings par ci par là et pas trop de règles en fait.

    Je prends probiotiques et la je fais une cure de bardane. A vrai dire j’essaie de manger mieux, mais avec l’été les glaces et tout c’est un peu dur!

    J’ai hate d’être au mois prochain pour terminer cette pilule, j’irai ensuite chez le gyneco. J’ai vraiment peur de ce qui se passer après..je compte prendre du gattilier tout de suite apres le sevrage.

    Je n’arrive pas a avaler les comprimés, c’est pareil si je prend de la teinture mère ou des tisanes de gattilier??

    Merci Christelle pour tous tes conseils encourageants! J’espère apporter de bonnes nouvelles!

    Bon courage a toutes!

  45. Bonjour,
    Cela fait un moment que j’ai lu ton témoignage et que j’y songe. Je suis moi aussi une victime de la spirale infernale de diane 35… Je m’explique, j’ai pris diane 35 à 30 ans après mon 2ème enfant, pour un souci d’acné très légère mais persistante. Mais je ne me suis pas posé de question, c’est ma gynéco qui me l’a proposée. Tout allait très bien pendant 4 ans, très belle peau, aucun effet secondaire, ni prise de poids, jusqu’en février 2013 où il a fallu passer à autre chose. Et c’est là que ça a commencé à dérailler, je suis passée à Belara, qui est une pilule anti androgénique mais moins dosée et moins dangereuse que diane. Les premiers mois, pas de souci et petit à petit ma peau a changé, si bien qu’en septembre, je suis retournée voir ma gynéco en lui disant que je ne me sentais pas très bien, dans l’entre fait, l’annonce de remise sur le marché de diane était officielle, donc elle me l’a represcrite, les yeux fermés…
    Comme je ne voulais pas attendre, j’ai commandé dianette chez nos amis belges, pour 50 euros… que j’ai prise d’octobre à janvier, et puis en janvier j’ai repris diane 35 version française. Et depuis… je galère ! D’abord une grosse poussée d’acné qui a duré 3 mois, mais comment était-ce possible ? vu que même sous belara je n’ai pas eu ça ??? puis une augmentation du duvet du visage, que je constate encore aujourd’hui, et enfin, l’apparition d’une rosacée, pour couronner le tout, le truc incurable parait-il et super dur à vivre. Alors la faute à qui ou plutôt à quoi ? A pas de chance ? ou à diane 35 ?
    Je n’en sais rien, toujours est-il qu’aujourd’hui je voudrais me sevrer de cette merde qui semble être, depuis janvier, la cause de tous mes soucis. Mais la seule chose qui me freine est que je constate l’augmentation du duvet de mon visage depuis que je la reprends alors que je n’ai jamais eu de pb de pilosité auparavant, j’ai donc peur que ce pb s’accentue lorsque mon corps se sevra des anti-androgène. Qu’en penses-tu ?
    Par ailleurs, je compte demander un bilan hormonal à mon doc avant d’envisager le sevrage.
    Merci de m’avoir lue.

  46. Bonjour,
    Moi, j’en suis maintenant au premier mois à 1/2. Je continue à alterner radis noir pendant 2 semaines, bardane les deux autres semaines et je dois dire que j’ai jamais eu une peau aussi belle qu’en ce moment. Les gens qui me connaissent me font même la réflexion sans savoir le pourquoi du comment, car je n’en parle à personne, de peur qu’on me prenne pour une folle à couper ma pillule en 4! 🙂
    En revanche, côté règles, c’est le désert, elles n’arrivent pas. J’ai des douleurs comme si je les avais, mais c’est tout. Quelquefois quelques saignements, mais vraiment pas beaucoup, et très occasionnellement, et sans logique dans mon cycle. (Une fois en début de plaquette, une autre fois en milieu de plaquette, puis plus rien, puis encore)… bref, peu importe, je me sens sur la bonne voie alors je continue. D’autant que l’acné semble m’avoir oublié! (je croise les doigts très fort)
    Voilà pour le débriefing. Je reviendrai bientôt raconter la suite

  47. J’ai tout de même une petite question. Christelle, pendant ton sevrage est ce que tu attendais d’avoir tes règles pour recommencer une plaquette? Ou au contraire est ce que tu l’enchainais comme ça, comme il faut faire d’habitude quand on prend un comprimé entier en considérant les 7 jours comme si tu avais eu tes règles? (mais peut etre avais tu tes règles normalement en fait)… bref, c’est à ce niveau là que je suis un perdue

    1. Salut poupougne,

      Alors, en fait moi j’ai eu de la chance: j’ai toujours eu mes règles entre les plaquettes… elles duraient même plus longtemps que je ne l’aurais souhaité! Du coup, oui, j’attendais de les avoir pour reprendre une nouvelle plaquette. Hmmm… si j’étais dans ton cas je suppose que je reprendrais quand-même ma plaquette au bout de 7 jours d’interruption… il faudra juste suivre ça de près une fois le sevrage terminé, et peut-être envisager la prise de régulateurs hormonaux type gattilier/maca…

      Tiens-moi au courant!

  48. Oui, c’est très bizarre. Là je viens de finir une nouvelle plaquette, et toujours pas de règles… en fait, elles ont disparu depuis plus de 2 mois maintenant… soit un mois après le début de mon sevrage… pour le reste, j’ai vaguement un tout petit bouton sur le menton, mais rien à voir avec les gros kystes douloureux que je me payais trois mois après un arrêt brutal.
    Mais je n’ai plus aucun spotting, ni migraines, ni mal au ventre, ni aucun signe d’arrivée de règles. Pas grave… je vais attaquer mon deuxième mois au demi comprimé… j’hésite à passer directement au quart pour accélérer un peu le sevrage vu que j’ai l’impression d’être totalement déréglée. C’est très bizarre d’autant plus que lors de mes arrets précédents de pilules, je retrouvais un cycle parfait, tous les 28 jours pile.

  49. Bonjour !
    Je m’interroge aujourd’hui sur tout ça, et j’ai un peu peur.
    Je viens de passer directement de Diane 35 à une autre pilule, de première génération. Je pense en fait passer à l’anneau de cuivre dans six à 12 mois… l’idée étant simplement d’attendre que mon corps s’habitue déjà à ce premier chamboulement avant de lui mettre une pression supplémentaire avec le passage au cuivre.

    Pensez-vous que je vais être confrontée à ces problèmes, et que j’aurais dû continuer Diane et diminuer sa dose progressivement dans un premier temps pour passer direct à l’anneau ensuite ?
    Ou que c’est une bonne idée de passer de Diane à un truc déjà « moins dégueulasse », et que je pourrais faire l’astuce du dosage progressif avec cette seconde pilule ?

    Personne ne m’avait parlé de tout ça, pas même ma nouvelle gynéco, qui pourtant prône les méthodes plus naturelles… Quelle galère mes amies. La médecine moderne est loin de n’avoir que du bon.

  50. Cela fait 3 mois que j’ai débuté le sevrage et ça fait 2 mois que mes règles sont disons minimes. C’est-à-dire presque pas d’écoulement, pratiquement pas de douleurs abdominale, c’est presque le fun! Par contre, une semaine à une semaine et demi avant celles-ci, j’ai des pertes sanguines pendant 1 à 3 jours. Je devrais arrêter d’ici septembre ou octobre. C’est sûr que je suis angoissé car adolescente j’avais de la pilosité au visage ainsi qu’au cou et beaucoup d’acné, mais avec EstroSense ça va très bien.

  51. Bonjour tout le monde,

    Pour ma part, j’ai pris la Diane 35 pendant 10 ans (prescrite par mon médecin traitant à 14 ans pour une légère acné) puis ma gynéco m’a prescrit la YAZ car je suis fumeuse et qu’elle est moins nocive.
    Je ne supportais pas très bien cette pilule et en mars 2013 j’ai décidé de dire STOP. Les 3 premiers mois, aucun signe. Ensuite l’acné est apparue et elle ne m’a jamais quitté. Voilà un an et demi que je subis ces gros boutons rouges au niveau du menton et des joues (et qui plus est sont douloureux). Et la cerise sur le gâteau, c’est les poils qui ne cessent de pousser (duvet au visage, poils sur les cuisses, les seins et j’en passe).
    Je le vis vraiment mal. Et mes cycles sont redevenus réguliers un an après !
    Ma gynéco ne me prend pas au sérieux et mon médecin traitant non plus.
    Ma dermato m’a fait faire un bilan sanguin hormonal et RAS de côté là aussi.
    Je mange assez équilibré et je mets les crèmes que la dermato m’a prescrit.

    Franchement je ne sais plus qui consulter et je ne veux pas reprendre la pilule.
    Je ne suis pas certaine qu’une endocrinologue résoudra ce problème.
    Avez-vous des rencontrés ces mêmes problèmes ? Quelles sont vos solutions ?

    Merci d’avance pour vos conseils.

  52. Bonjour Christelle,

    Ton article est une mine d’or.
    Moi je n’ai pris qu’une plaquette de Diane pour le moment qui m’a été prescrite pour l’ acné et je reprends la 2ème aujourd’hui même. Je pense a l’arrêter sec mais j’ai peur des conséquences, d’un autre côté je pense pas que mon corps y soit déjà habitué …
    Une solution serait de commencer le sevrage à 1/2 directement. Je voulais avoir ton avis

    Merci d’avance

Répondre à Karine Annuler la réponse.